Dans les années 50, Douglas Sirk ouvre le mélodrame aux éclats d’une palette flamboyante, où le bleu apporte sa note lyrique ou funèbre, familière ou inquiétante. Tout ce

"Petitesannonces. fr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour... Lire la suite 9,90 € Neuf Poche En stock 9,90 € Ebook Téléchargement immédiat 9,49 € Téléchargement immédiat 24,45 € Grand format En stock 22,90 € Livre audio En stock 26,90 € En stock en ligne Livré chez vous à partir du 31 août "Petitesannonces. fr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple". Emile a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. A son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. A chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d'Emile. Date de parution 12/02/2020 Editeur Collection ISBN 978-2-253-93410-3 EAN 9782253934103 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 840 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 17,8 cm × 3,3 cm Biographie de Mélissa Da Costa Mélissa Da Costa est une romancière française. Après des études d'économie et de gestion, elle travaille comme chargée de communication dans le domaine de l'énergie et du climat et suit des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie. Tout le bleu du ciel est son premier roman. Lebleu du ciel. 2011 Réalisé par Hans Steinbichler 1h37 avec Juliane Koehler, Hannelore Elsner, Karoline Herfurth. Ce film n'a pas été vu. par Télérama. Dans son hors-série de 84 pages, Télérama, éclaire non seulement la rétrospective du Louvre mais aussi la manifestation imaginée par le musée Delacroix… Patrice Giorda contribue à ce numéro, dont voici un court extrait DELACROIX OU LES TERRITOIRES DE LA COULEUR “Pirates africains enlevant une jeune femme” Ils tiennent la femme fermement dans leurs bras. C’est une tâche jaune verte qui vainement se débat, crie et dénude son épaule et sa poitrine en partie. Ce jaune est le centre du tableau, il attire l’œil tout autant que le désire. Il électrise la surface de peinture, fait un arc de lumière autour de la tête d’un des hommes, suggère une tête de christ. C’est comme un éclair qui se répercute dans le bleu du ciel, qui agite les verts de l’eau, les roches bronzes et celles bleutées au lointain. Le noir est partout, dans les roches sombres et dans le cœur des hommes. Six hommes enlèvent une femme et l’entraînent de force dans leur barque… Le magazine est disponible sur la boutique en ligne du site de Télérama cliquez ici

Onme demande souvent comment je choisis mes lectures. C'est parfois en survolant les sites littéraires. J'avais trouvé attractive la quatrième de couverture de Rouge tango et noté beaucoup de critiques élogieuses. Après avoir refermé le livre, je ne me sens pas complètement à l'unisson et je le regrette, parce que le parcours de l'auteur, Charles Imbert,

Livre de Mélissa Da Costa 15 février 2019Genre RomanToutes les Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à... Voir plus Un roman de gare dilué sur 800 pages, superficiel et hymne à la vie, à l'instant présent et au temps qui passe10Véritable roman très humainUn beau pavé de plus de 800 pages qui m'a captivé. Je certifie sur l'honneur que j'étais avec Emile, Joanne et Pok à travers leur périple dans les pyrénées. Je me suis baignée avec eux, j'ai marché...Lire la critique3Meh[Petit edit de circonstance de fin 03/2021 J'avais initialement été généreux et donné 5/10 à ce roman ; tout bien réfléchi, ce sera 3/10. À l'écriture de cette critique, je n'étais pas un gros...Lire la critique6Un concentré d'émotions addictifEmile n’est pas encore trentenaire, mais, atteint d’un Alzheimer précoce, il n’a plus que deux ans à vivre. Préférant fuir l’hôpital et l’étouffante sollicitude des siens, il décide de partir à...Lire la critique9Captivant Attention, si vous ouvrez ce roman, vous êtes partis pour quelques jours et nuits coupés du monde... enfin, plongés dans le monde d’Emile et de Joanne, à la découverte de paysages grandioses, de la...Lire la critique5Bof bofAlléché par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile à propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelé à la lecture du premier roman de Mélissa Da Costa...Lire la critique5Un peu de douceur mais rien de grandioseTout le bleu du ciel est un roman très doux dans sa façon d’aborder des sujets graves, sans pour autant tomber dans les deux travers qui menacent ce genre de livres le pathétique à outrance, et le...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes
Télérama- retour à la une. Se connecter Se connecter S’abonner . Télérama - retour à la une. PROGRAMME TV . CINÉMA . CINÉMA ; Les sorties de la semaine; Toutes nos critiques; Netflix, Amazon, Disney+ Nouveautés VOD; Guide Films; Abonné . Cinéma “Esther 2 : les origines” : un retour en arrière qui n’avance à rien. Abonné. Cinéma “Les Vieux Fourneaux 2” : de bonnes
Dans le Télérama du 1er février 2006 n°2925, Olivier Céna, critique téléramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empâtée de bons sentiments et de visions métaphysiques. D’Olivier Céna, on sait qu’il sévit depuis déjà un certain temps dans ce magazine TV à destination des intellectuels. C’est ainsi que déjà en 1995, dans le Télérama hors série sur la photographie, il défendait une photographie humaniste, au sens où pour lui l’un des intérêts fondamentaux de la photographie … peut être la révélation du regard universel de l’homme, de son état amoureux, de son humanité possible . Grande déclaration, qui non seulement fait fie de ce que pourrait être précisément l’Humanisme celui du XVIème siècle, mais qui en plus réduit l’histoire de la photographie à la première moitié du siècle. Dans son article Passer la main, Olivier Céna repart en guerre contre certains processus d’abstraction et d’installation, en prenant comme prétexte l’exposition Notre Histoire, visible jusqu’au 7 mai au Palais de Tokyo. Dans cet article, comparant l’installation de Kader Attia, proposant un labyrinthe de matraques fixées à un mur, et de l’autre une peinture de Yan Pey-Ming qui a servi de couverture pour le Télérama du nouvel an, et qui représente une main brandissant une matraque, il se lance dans une attaque en règle des artistes post-modernes, artistes sans main, artiste designer, artiste qui aurait perdu, oublié, le rôle de la main dans la conception de l’oeuvre. C’est en ce sens qu’il établit une apologie de la main la main, comme le regard, est ce qui dès la naissance nous accueille ou nous repousse. En art, elle n’est pas qu’un simple outil au service d’un concept. Quel que soit le talent de l’artiste, le geste déforme, même imperceptiblement, révélant la personnalité de l’auteur …. La main — le corps à l’oeuvre — dit ce que les mots ne peuvent énoncer. Elle ne ment pas, elle ne triche pas, elle révèle l’être, l’humanité — cette empreinte émouvante sur le mur d’une grotte . La vision qu’il défend de l’art, je le souligne d’emblée, est héritière de l’analyse qu’a pu avoir Heidegger dans Qu’appelle-t-on-penser ? La verve d’Olivier Cena ressemble à celle de la vision phénoménologique de Heidegger, et implique le même horizon métaphysique L’oeuvre de la main est plus riche que nous ne le pensons habituellement. La main ne fait pas que saisir et attraper, que serrer et pousser. La main offre et reçoit …. La main trace des signes, elle montre, probablement parce que l’homme est un monstre. … Mais les gestes de la main transparaissent partout dans le langage, et cela avec la plus grande pureté lorsque l’homme parle en se taisant. … Toute oeuvre de la main repose dans la pensée » [ PUF]. Pour juger de l’exposition du Palais de Tokyo, Olivier Céna pose ainsi a priori un prisme d’analyse, qui non seulement permet de légitimer ou d’illégitimer ce qui est présenté, mais qui en fait projette a priori ce que devrait être d’abord et avant tout une oeuvre d’art à savoir qui postule une essence trouvant son incarnation par le seul travail de la main. Il est bien évident ici que nous pouvons apercevoir une démarche épistémologique qui ne réfléchit pas sur sa propre logique. Tout d’abord, Olivier Céna, au lieu de s’interroger sur la démarche posée par l’oeuvre, et non pas seulement par l’artiste, part de présupposés esthétiques qui subordonnent toute phénoménalité artistique à ses propres critères de vérité. Ici, l’art donc obéit à une essence, celle de la manoeuvre, qui correspond seulement à certaines déterminations historiques de sa concrétion. Il y a une confusion entre d’un côté les principes qui peuvent émerger de certaines démarches et de l’autre la possibilité de poser une vérité en art. Ce qui détermine certaines démarches est hypostasié en tant que critère de vérité, et vient de là condamner a priori toute autre démarche. Dès lors, c’est une inversion de la relation cause/effet qui va commander son discours, ce qui n’était qu »effet en tant que discours devient causalité de tout regard sur les oeuvres qui apparaissent. Ceci le conduit à ne pouvoir s’interroger sur ce qui surgit dans l’art contemporain, notamment celui qui prend forme par les installations. Cet aveuglement l’empêche de comprendre en quel sens par moment, et notamment aujourd’hui, un certain tournant épistémologique en esthétique est impliqué par les oeuvres contemporaines qui se constituent au niveau numérique. Sa démarche est contradictoire avec ce que tente d’observer, entre autres, Mario Costa, dans Internet et globalisation esthétique L’Harmattan La dimension esthétique de l’époque qui s’ouvre sera de moins en moins celle de l’art, et s’approchera de plus en plus de celle, que j’ai commencé à indiquer il y a vingt ans sous le nom de sublime technologique . Mario Costa, défend un tournant épistémologique du regard sur l’art, en tant que celui-ci dépend non seulement de ses conditions époquales d’apparition d’où la nécessité de réfléchir au démarche de ready-made depuis Duchamp comme impliqué par des conditions socio-économiques impliquant une interrogation artistique, mais en plus des conditions technologiques de sa propre concrétion. Ainsi, si Olivier Céna peut mettre en critique l’artiste-concepteur, il témoigne par là de sa mécompréhension de l’usage par exemple des technologies en art, du fait que les oeuvres ne sont plus le résultat d’un artiste singulier, mais de réalisations de groupe, où le concepteur peut travailler avec informaticiens, avec des graphistes, afin de concrétiser son projet. De même, alors que ce que privilégie Olivier Céna, tient à la re-présentation, et en cela à une mimésis qui serait à penser au sens de l’impensé de Hegel voir sa description de la main de Yan Pey-Ming, l’art au XXème siècle s’est consacré davantage à la question de la présentation. Les installations, comme celle de Kader Attia, ne re-présentent pas, mais présentent, sont des présentations d’abord et avant tout, qui ne correspondent aucunement à la figuration d’une expression. Les productions » comme le souligne Mario Costa, ne sont plus caractérisées par le symbolique et par les suggestions nébuleuse qui en découlent, mais possèdent une essence cognitive indispensable et claire … Le travail esthétique devient une véritable investigation intellectuelle . Ce qui est alors reproché aux artistes post-modernes ne peut que faire sourire, car reposant sur une certaine inconsistance épistémologique et esthétique. Tout l’enjeu tient justement à réfléchir aux démarches post-modernes selon une analyse rigoureuse des oeuvres qui apparaissent. Aussi bien, au niveau artistique, qu’au niveau littéraire.
toutle bleu du ciel critique téléramaargent liquide maximum autorisé sur soi en france 2019. Give Your Business A Creative Touch. déclaration impôts 2021 : date limite en ligne Home; Faisons nôtre leur appréciation la môme s’en tire vachement bien ! » L’Est Républicain 1/3/62 » Le côté twist de la première partie fut confié à la jeune Sylvie Vartan, la collégienne du rock qui s’en sortit fort bien, évitant de tomber dans les déhanchés outranciers, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir beaucoup de présence sur scène » L’Union 2/3/62 » Sylvie Vartan, miss twist, la collégienne du rock, explosive, vibrante, électrique qui avec ses 17 ans est déjà l’une des valeurs les plus sûres du music-hall » Ouest France 16/5/62 » Cette délicieuse personne est douée d’une bien jolie voix qui épouse parfaitement le déhanchement du twist… » L’espoir De La Côte D’azur 10/12/62 » On se souviendra de cette soirée qui aura été un bain de jouvence grâce à Leny Escudero, à Guy Laurie, à Harold, à Sylvie Vartan, qui furent excellents ! »[/i] Le Dauphiné Libéré 3/12/62 » Le fait est qu’elle est chouette ! Jeune, jeune, jeune ! Une jolie petite bouille spirituelle. Du twist, de l’abattage, une voix juste, une fine silhouette dernière nouvelle vague . Si elle ne s’en laisse pas conter, elle peut faire son chemin, Sylvie ! Le Berry Républicain 1/6/62 » Tout récemment descendue de sa voie lactée 17 ans, pour se joindre à ce gala des étoiles, Sylvie Vartan fait étalage d’une assurance monstre ! Elle a de l’aplomb cette petite là et sait jouer de la prunelle ! Dernière Heure – 29/11/62 » Quant à Sylvie Vartan, elle a emballé le jeune public, nous pensons, par ses 17 ans très affranchis, sa sveltesse nouvelle vague, sa blondeur désordonnée, ses yeux candides et sa voix blasée. Multiples et impatients rappels dont elle remerciait timidement retrouvant au final sa vraie candeur de petite fille. Le Provençal 9/12/62 » En revanche, Sylvie Vartan fut tout à fait dans le ton. Celle que l’on a surnommée Melle Twist » sut à merveille exploiter les réactions du public. Ses 17 ans, son enthousiasme et son sens inné du rythme, furent ses atouts majeurs…/… L’accueil du public havrais fut édifiant sur la popularité de cette jeune étoile. Presse Normandie 26/12/62 » Toute blonde dans sa robe blanche toute simple, voici Sylvie Vartan au milieu de ses trois guitaristes et du batteur…/… C’est le Johnny Hallyday au féminin mais c’est justement dans la chanson où elle cesse de s’agiter qu’elle fut parfaite, Tous mes copains » qu’elle sait dire avec sentiments Angers – Courrier de l’Ouest 19/12/62 Et puis c’est Sylvie Vartan. La collégienne du twist, avec ses 17 ans, a changé en quelques mois. Elle est devenue non seulement une fine jeune fille armée de distinction naturelle, mais une artiste déjà racée…/… elle garde son dynamisme et sa voix jeune qui parle de vacances. Elle reste toute simple dans sa petite robe blanche. Oh surtout qu’elle ne vieillisse pas trop vite ! Qu’elle ne devienne ni bêcheuse, ni sophistiquée ! Je ne crois d’ailleurs pas que cela lui arrivera. Sylvie Vartan, j’ai l’impression que c’est toute la génération des moins de 20 ans qui twiste et qui s’amuse, mais qui reste bien élevée. Ouest France 21/12/62 Enfin apparaît Sylvie Vartan, blonde et blanche dans sa robe de voile bleu. Quelques sifflets et des Ouh ! Ouh ! . A la première chanson, du blacon tombe sur la scène, un citron. Sylvie n’a rien vu. Elle continue à chanter très fort dans son micro. On sifflera de moins en moins et on l’applaudira de plus en plus. On est tout de même fidèle à ses idoles à l’Olympia. Il faut convenir que Sylvie a fait des progrès et, surtout, elle est si jolie… » Jean-Louis QUENESSEN à propos du spectacle de Sylvie à l’Olympia dans FRANCE SOIR » le 18 janvier 1964. Sylvie Vartan a eu un succès spectaculaire hier au Monumental …/… Profil lisse et délicat, cheveux d’or et visage fragile, Sylvie, en fait, est une véritable question de fluide magnétique avec sa voix extraordinaire, qui excite l’assistance et qui sert si bien à la fois, les rythmes de danse les plus enlevés que les chansons plus mélodieuses et romantiques…. Quotidien portugais Diario de Noticias » 14 mars 64 A l’évidence Sylvie Vartan possède en tant que chanteuse populaire des qualités de charisme exceptionnelles qui enchantent les spectateurs et elle fait participer activement et physiquement le public à ses chansons dont le rythme est la raison d’être. Et lorsque qu’elle puise dans un répertoire plus sentimental ou romantique, que ce soit en anglais ou en français avec une aisance appréciable, elle démontre des qualités vocales et stylistiques qui dépassent nettement le niveau moyen dans le genre. Dès le début avec sa silhouette à la fois élancée et tendue, elle s’impose à toute la salle grâce à sa voix chaude qu’elle accompagne presque toujours de mimiques et de gestes adéquats. Son jeu de scène est remarquable, sa prestation excellente en règle générale… La Nacion », Journal argentin, le 5 juin 65 Le musicorama dont elle a été la vedette, le 8 avril, a été sans doute le meilleur jusqu’alors avec celui de Jimi Hendrix et Eric Burdon. … Et on découvre une Sylvie chanteuse. Sa voix s’est étoffée, a pris de l’ampleur. Une voix dont je ne soupçonnais franchement pas les facultés. Elle semble se défier des difficultés. Il y a dans cette belle chanson, Le testament, des montées dangereuses dont elle se joue …. Elle n’est plus une vedette pour magazine illustré, plus une idole. C’est une chanteuse. Elle a, ce soir-là, mis Paris dans la poche de son smoking. Ce soir-là, une chanteuse est née ». Pierre CHATENIER à propos du musicorama du 8 avril 1968 dans ROCK & FOLK » en mai 1968. Elle chante, elle danse, elle charme, elle se révèle, à l’égal de son mari, une bête de théâtre et de cinéma probablement, pour peu qu’un bon réalisateur veuille et sache utiliser l’éventail de ses dons ».LE MONDE, 5 décembre 1968 à propos de la série de concerts donnés à l’Olympia en décembre 1968. Au nouveau Gymnase, le show Sylvie Vartan du très grand music-hall ! …/… Ne laissez pas Sylvie quitter Marseille sans aller l’applaudir ! Le Méridional du 28 novembre 1970 Agréable révélation que cette Sylvie Vartan qui se produisait, vendredi soir, aux fins d’un film, au Jardin des Etoiles à la Ronde. Comme la plupart des gens qui ne l’avaient jamais vue, l’auteur de ces lignes s’était dit Bien sûr, cette petite réussit à survivre grâce à la réputation de son mari, Johnny Hallyday. Apprêtons-nous donc à être déçu ». Mais Sylvie Vartan a presque tout cassé, ce soir-là, comme disent les gens de scène. Bien sûr, cette petite œuvre dans le rock le plus classique, secondée par des danseurs et des choristes on ne peut plus classiques, et parée, la belle enfant, des atours les plus classiques robe-lamée-bonbon-rose, robe sexy-lamée-argent – dentelée et qui vous découvre une de ces belles cuisses! Mais il y a plus! Il y a plus qu’une mise en scène. Il y a un charme Sylvie Vartan. Une façon certaine d’habiter toute la scène. Toute, grâce à un sens du rythme aiguisé comme une dague florentine. Cet espèce de vif argent permet à Sylvie Vartan de faire renaître un rock d’une époque presque terminée. Mieux, affirmons d’un trait que Sylvie Vartan réussit à passer la rampe malgré les rythmes anciens qu’épousent ses chansons. Imaginez une petite blonde dont certains traits, certaines attitudes, rappellent une certaine Marilyn Monroe. Imaginez une petite pouliche qui caracole, galope, trottine, s’arrête et repart avec frénésie tout en multipliant les ruades qui obligeaient les hommes à frissonner. Tout net cette petite a du chien! Elle le sait. Aussi use-t-elle de son adorable sensualité jusqu’à la plus exacte limite, de sorte qu’elle évite toujours de sombrer dans la vulgarité. Et Dieu qu’elle danse, cette désirable gazelle! Tous s’accordent à dire que voilà un atout si précieux que, sans doute, sauve-t-il tout le spectacle qui reposerait seulement sur une voix qui ne saurait souffrir trop de comparaisons …Oui, il faut qu’à Sylvie Vartan également soit ouverte la Place des Nations !… » Article de Gilbert MOORE dans le journal Montréal Matin à l’occasion du concert de Sylvie à Montréal en août 1975 … A 20h30, au lieu de 20 heures, sans doute pour rester fidèle à la légende, Vartan, la nymphe devenue vamp, émerge des coulisses. Elle est tout en rose et en paillettes, les joues bien fardées, les cheveux fous et blonds ; le show commence, et du show il y en a pour votre argent, du show dans la meilleure tradition des music-hall américains, du show comme sans doute il ne s’en fait plus parce que cela fait dix ans que cela existe et que certains ont préféré passer à autre chose. Choristes, musiciens. danseurs, couleurs, costumes, tout se succède à un rythme époustouflant alors que les spectateurs, d’abord surpris, se laissent progressivement étourdir par tout ce déploiement d’énergie. Vartan passe du rock au country, revient à ses anciennes amours La Maritza, Comme un garçon etc… pour aboutir après une parade de mode en bonne et due forme aux hits » traduits du palmarès américain. Elle aura changé quatre fois de costumes en une heure, le temps d’allumer une cigarette et la voilà qui passe de la mini­robe chromée à la tenue romantique, au collant provocateur qui en fait loucher plus d’un pour terminer le tout dans un superbe jean glorifié de diadèmes et de lamé. A l’entracte, les portes Hallyday, Vartan, qui sont côte à côte, restent résolument closes. Chacun reste dans son territoire et les retrouvailles ne se feront que sur la scène, à la vue du public pour qui on joue ce soir la très grande comédie de l’amour. … » Article de Nathalie PETROWSKI dans le journal de Montréal à l’occasion du concert de Sylvie à Montréal en 1975 FERVEUR POPULAIRE POUR UNE IDOLE » Quelle émotion intense sous le grand-chapiteau de Milliane lorsqu’apparut, somptueuse dans sa robe de gala, Sylvie aux cheveux d’or! Jamais une telle ferveur populaire de s’était manifestée devant cette scène appaméenne où sont présentés chaque année les plus grands spectacles du moment. Éblouissante, divine, incarnation pure du mythe dionysiaque, Sylvie, nymphe et superstar emportée par le tourbillon d’un ballet féerique, nous a fait vivre trois heures de rêve, d’émerveillement, et de beauté. Parée de robes vaporeuses, de moulants corsages pailletés, d’évanescentes mousselines, Sylvie Vartan, reine de la musique et de la lumière, a fait de son spectacle la cérémonie d’un culte à l’amour, à la jeunesse et à la joie. Autour de la diva » éclairée de mille feux, portée par une musique aux rythmes déchaînés, les danseurs aux silhouettes parfaites amenèrent jusqu’au sublime ce spectacle, qui dépassa tout ce qu’on pouvait imaginer. Les danseurs noirs, Gary Chapman et Peter Newton, imprimaient au show la pure tradition américaine du swing. Par leurs corps, leurs voix, la force évocatrice du spectacle se trouvait décuplée. Les milliers de spectateurs qui avaient envahi le chapiteau, firent à Sylvie Vartan et à sa troupe un triomphe. Au cours du gala, des petites filles virent lui offrir des bouquets de roses. Après la revue finale, le public massé contre la scène ne cessait de rappeler Sylvie, qui chanta alors les chemins de mes chansons » Je suis née dans une valise » NDLR. LA DEPECHE DU MIDI » en 1977 UN ETOURDISSANT ET SOMPTUEUX SPECTACLE Le mouvement, le rythme, la beauté plastique, le chatoiement des couleurs, le luxe des costumes, le nombre des artistes présents sur la scène caractérisent cette sorte de superproduction musicale menée sur un rythme étourdissant. …. Mais ce somptueux et original spectacle n’est pas une simple copie des variétés américaines les meilleures, ce qui serait déjà bien. Il porte la marque de Sylvie Vartan qui confirme, outre ses qualités artistiques, son aptitude à mener le jeu et à diriger un tel spectacle. Le résultat est proprement étonnant …. C’est là que l’expression show-business » retrouve une noblesse depuis longtemps perdue ». Lucien PUCCIARELLI dans le quotidien LA MARSEILLAISE » en 1977 Si elle termine sur La Maritza » c’est sans doute pour évoquer la silhouette gauche d’une petite Bulgare débarquant en France. Comme pour convaincre les derniers sceptiques que le vilain petit canard est définitivement devenu ce cygne sensuel et flamboyant dont le nouveau spectacle dépasse tous ceux qui l’ont précédé de dix bonnes longueurs. Fête des yeux, régal des oreilles, tout est paré pour que ce paquebot illuminé de tous les sunlights franchisse sans encombre l’océan du triomphe. » Jean-Michel GARDANNE dans LE PROVENCAL » en 1977 Longtemps on a eu au cinéma le mythe Bardot. Maintenant on a en chair et en os dans le show-business le mythe Vartan. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE SOIR » en 1977 SYLVIE VARTAN PREMIERE DE LA CLASSE Si quelqu’un doit écrire un jour une anthologie du music-hall, il serait fâcheux que Sylvie Vartan n’y ait pas une place de reine. … Sylvie Vartan entrera dans l’histoire pour avoir prouvé que tout peut se faire n’importe où, il suffit d’y mettre de l’intelligence et du courage. Sylvie Vartan la plus grande artiste française du music-hall. » Laurent CASTELLI dans LE QUOTIDIEN DE PARIS » en 1977. La première fois on avait dit Elle ne remplira pas la moitié de la salle » succès. La deuxième fois, on l’a plainte Elle a déjà fait le plein de tous ceux qui voulaient la voir, ils ne se dérangeront plus » triomphe. Cette fois-ci, la quatrième, personne n’a osé avancer un pronostic car on sait que maintenant Sylvie Vartan règne sur les 3800 fauteuils du PDC. Il lui a suffi de dire Je reviens » pour que toutes les places soient louées pour les 14 représentations qu’elle donnera. Avant elle, aucune autre vedette n’a réalisé cet exploit. C’est comme si elle avait entamé une longue chanson en 1975 date de son premier show, qu’elle se soit interrompue plusieurs fois pour courir le monde, et qu’elle revienne parfois reprendre sa chanson au couplet où elle l’avait offre même indirectement un spectacle pour tous ceux qui ne pourront pas aller la voir au PDC les centaines d’affiches signées Helmut Newton et qui sont déjà un show en elles-mêmes à peine vêtue de haillons savamment déchirés, Sylvie s’offre au milieu d’une cible de lumière, un peu déesse, un peu fille de la jungle. Cette affiche est celle déjà utilisée pour son show précédent mais elle exprime tellement bien Sylvie Superstar, qu’il n’y aurait aucune raison d’en faire réaliser une autre. Sans doute durera-t-elle très longtemps pour devenir son image de marque, quelque chose d’inoubliable et de définitif comme Marlène dans L’Ange Bleu » ou BB dans Et Dieu créa la femme ». Le show qu’elle offre est le même que celui du mois d’octobre; pourquoi changer un spectacle qui frôlait la perfection dans sa mise au point?Sa robe la plus sensationnelle, celle qui semble ne tenir à sa peau que par le miracle de quelques éclats de strass, matérialise la continuité qui existe entre Sylvie et les stars les plus fabuleuses de l’histoire du spectacle. » Paul Giannoli, paru dans un Jours de France » à propos des prolongations du show de Sylvie au Palais des Congrès 1977/78. Her breezy vocals, without the slightest trace of an accent, are both sensuous and apealling. Vartan’s voice really shines on the rockers as they have been her forte ever since she started performing in France in the early 1960s ». Le magazine américain CASH BOX à propos de l’album I don’t want the night to end » le 5 mai 1979. Dimanche 25 novembre 1979 De nombreuses surprises sont réservées à Johnny pour sa dernière au Pavillon de Paris. Sylvie, vêtue d’un costume en daim ocre, monte sur scène pour lui remettre un disque d’or et reprendre en duo Le bon temps du rock n’roll », avant de danser un rock endiablé avec Carlos Reportage diffusé le lendemain dans le journal TV Soir 3 ». Puis, à l’initiative de sa maman, le petit blondinet – pétrifié de trac- prend place à la batterie pour une interprétation pêchue de Rien que huit jours ». Découvrant son fils David, le papa chanteur reste un instant sans voix. Naturellement, le public exulte. Nous trois sur scène, ce sera mon plus beau souvenir. » Sylvie, Paris Match, 7 décembre 1979 Enfin, elle le tient son triomphe. Incontestable, incontesté. Elle ne l’a pas volé. On le sentait poindre depuis quelques années mais il y avait encore bien des sceptiques… Au Palais des Sports, elle rejoint les grandes légendes du music-hall. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE-SOIR » du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports Sylvie Vartan se hisse d’un seul coup au niveau des plus grands. Du grand Art. »RICHARD CANNAVO dans LE MATIN » du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports Cela faisait des années qu’on attendait cela. Des années qu’on sentait qu’elle allait nous donner raison d’avoir cru en elle, même dans les moments où tellement de gens la décriaient. Cette fois-ci, Sylvie Vartan a gagné d’une manière incontestable son pari le plus audacieux faire vibrer l’immense Palais des sports et apporter un spectacle vraiment et totalement personnel. Dès son entrée en scène, tout en pétales de lumière, dès les premières secondes, on a compris qu’il se passait quelque chose de nouveau chez Sylvie. Son visage tout d’abord, comme métamorphosé, plus mobile, plus spontané et à la fois, plus visage qui, auparavant, s’efforçait sans cesse de poser, de ressembler à l’image qu’elle voulait qu’on se fasse d’elle. La Sylvie d’aujourd’hui accepte sa véritable image, celle d’une jeune femme de trente sept ans, qui chante depuis plus de vingt ans déjà, qui a aimé et souffert et qui renonce enfin à cacher sa fragilité sentimentale et son désenchantement. La vie l’a frappée mais en même temps, l’a enrichie, lui a donné une sensibilité nouvelle dont elle se sert dans ses chansons qui ont parfois des refrains très autobiographiques à travers des mots qui se veulent pour corps aussi a changé. Comme tous les grands rockers, de Johnny à Mike Jagger, Sylvie se sert, là encore, de cet atout plastique et sait donner une touche d’érotisme scénique de bon ton certes, mais néanmoins d’autre pourrait onduler en collant pailleté et transparent, en pantalon aussi fin qu’une caresse, et tourner le dos à son public pour le laisser à loisir admirer de parfait côté pile. Sylvie, qui maîtrise maintenant les chorégraphies qu’elle a choisies avec Claude Thompson, s’affirme aussi dans sa façon de danser. Aujourd’hui, soutenue par une équipe avec laquelle elle a travaillé et vécu presque quotidiennement durant six mois, elle domine largement cette discipline qui lui permet de s’en dégager totalement, pour mieux chanter, notamment dans les fois-ci, Sylvie a su donner la vie à son spectacle, un spectacle qui plaira à ses fans de toujours comme à ses fans d’aujourd’hui, ces enfants qui, comme son fils David, ont toujours un aussi grand besoin d’idoles. » Christine Gauthey à propos du spectacle de Sylvie au Palais des sports décembre 1981 La pureté de la mécanique de spectacle est au service d’une artiste qui assume son show d’un bout à l’autre, avec une grâce infinie, fait passer magnifiquement sa personnalité propre et lance son âme dans des musiques diverses. »CLAUDE FLEOUTER dans Le monde du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports C’est un mélange d’Ann-Margret, de Liza Minelli et de Cher ».BILL WILLARD dans DAILY VARIETY » décembre 1982 20 ans après, franchement la voir si régulièrement belle, éclatante d’énergie, d’entrain, de rythme, de savoir-faire, de courage et de toupet, si impeccable dans son boulot, si increvable dans la performance, on se dit que ça vaut le coup de la regarder en face et de reconnaître que c’est une drôle de dame. Sylvie, à Nice, lundi, vous avez été formidable. Et le public énorme, de 16 à 60 ans, a d’entrée compris qu’il était au spectacle, à la fête, au mirage d’un soir, et qu’il ne fallait pas craindre de participer. Les places étaient moins chères que pour M. Iglesias, mais le plaisir autrement plus costaud. Et quand on sait le prix des choses et du lourd train-train du show-biz, on s’étonne qu’elle ait pu amener si simplement sous la toile du Théâtre de Verdure presque l’intégralité de ce que Nice ne voit jamais ou presque l’image des grandes soirées de Paris. Sylvie ne s’est pas moquée de la province. Elle a changé. On dirait qu’elle ne craint plus personne, libérée en quelque sorte. Il y avait à Nice une petite bonne femme qui a su durement travailler son corps et sa voix et qui a bien profité, côté maturité, des chagrins de la vie ». Arlette Sayac dans NICE MATIN » au lendemain d’un concert en 1982 Au beau milieu de l’impitoyable guerre des étoiles » que se livrent les vedettes pour occuper l’antenne des radios ou l’écran des télévisions, les apparitions éblouissantes de Sylvie Vartan sont pratiquement les seules à n’avoir aucun rapport avec l’actualité. Sylvie est désormais invitée pour le plaisir, à la manière d’une guest-star » dont la présence apporte forcément ce supplément d’originalité qui fait la sur les plateaux de télévision, à la une » des journaux n’a rien à vendre » au sens strict de ce terme de métier pas de promotion d’un nouveau titre, pas de lancement d’une nouvelle revue, pas de scoop » sur sa vie privée. En un mot, aucun évènement pour justifier ce raz-de-marée des phénomène qui échappe à toute explication rationnelle, classe d’emblée Sylvie dans la catégorie des stars. Ce genre de personnage n’est pas tout à fait conforme aux vertus gauloises Sylvie, pour devenir vedette à 100% tricolore, devrait enregistrer beaucoup de titres à l’eau de rose pour contenter le métier, sans oublier d’exposer son fils David à la presse, ses relations actuelles avec Johnny, ses éventuels échanges de cartes de voeux avec N. Baye, ou encore échanger ses opinions sur les équipes de football ou de rugby. Or, Sylvie refuse ces arrangements en préférant jouer franc jeu elle enregistre son sound » à Los Angeles, elle importe ses chorégraphies parce que l’art ne doit pas être chauvin mais cosmopolite, elle affiche sur le plan de sa vie privée une sérénité élégante et une certaine philosophie et – comble de l’insolence – elle préfère se remettre en cause à chaque nouveau spectacle, sans redouter un seul instant les conséquences financières que son attitude novatrice pourrait déclencher. »Le projet de Sylvie pour 84/85 n’a pas varié d’un pouce elle gravit lentement mais sûrement les marches d’un gigantesque escalier en haut desquelles on aperçoit – dans l’ombre – les deux silhouettes de M. Dietrich et B. Streisand. On a beau lui crier casse-cou », Sylvie fait partie de celles qui ne renoncent jamais quoi qu’il arrive. Si le destin doit enlever un jour l’un de ces habits de lumière qui font briller les stars », Sylvie saura être son premier juge incapable de survivre à la médiocrité, elle changera – dans ce cas – de planète, en choisissant à la fois l’exil et l’ meilleur combat que celui qu’elle livre sur son terrain de prédilection »? Sylvie seule contre tous » Henri Chapier dans Ciné-Revue » en 1985 Article paru dans Marie-Claire août 2022 sur le Parc des Princes de juin 1993 Des milliers de fans dans le stade, mais ils semblent être seuls au monde. Elle pose maintenant sa main sur son torse. Il place la sienne sur son épaule. La mise en scène sensuelle, le jeu de regards électriques, les paroles romantiques les anciens amoureux racontent au public une histoire qui l’émeut, le rend nostalgique, l’enchante… Et lui donne envie d’applaudir très fort. C’est l’ovation pour Sylvie Vartan à chaque couplet. Vient d’ailleurs le suivant, a cappella, toujours Si mon cœur ne peut être / Pour toi le premier / J’attendrai afin d’être / Dans ta vie la dernière / Je serai dans ton avenir / Loin des souvenirs / Pour te faire oublier / Tes tendres années ». Leurs corps se rapprochent un peu plus encore, leurs bouches ne sont plus qu’à quelques centimètres – seule la tête du micro les sépare -, mais Sylvie Vartan, concentrée dans sa prestation, ne s’arrête pas de donner de la voix. Un caméraman zoome sur le regard bleu perçant de Johnny, et profondément ancré dans celui de son invitée. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. La puissance d’une interprétation sans un mot de Johnny À la seconde où Sylvie Vartan prononce le dernier mot du dernier couplet, les anciens mariés se tombent dans les bras. Elle l’embrasse sur la joue, lui tente un baiser au coin de la bouche. Sincère étreinte, ils ne sont plus dans leur rôle. Les sourires tendres ont remplacé les regards charnels. Johnny n’aura pas entonné un seul mot de toute sa chanson. Comme s’il était subjugué, sidéré par ce mirage. C’est là la force de cette séquence, publiée en 2021 par Sylvie Vartan sur sa page officielle YouTube – et qui cumule plus de 2,6 millions de vues. D’un Merci », elle salue ce public qui l’aime tant, depuis l’époque où elle était encore inconnue et assurait les premiers parties du taulier. Puis elle quitte la scène, comme si ce qui venait de se passait n’avait jamais existé, telle une parenthèse enchanteresse offerte aux spectateurs, en lâchant presque avec pudeur Happy birthday Johnny ! ». Lui prononce alors un seul mot Sylvie », pour réclamer de nouveaux applaudissements. Avant de quitter la scène, elle lance un dernier baiser qui s’envole en direction du rockeur. Quel cadeau d’anniversaire… Surtout pour le public. Sirène si reine sur scène qu’elle s’y révèle impériale comment ne saluer cette maîtrise du show, cette aisance dans le passage d’une chanson/déchirure à un twist à vous déraciner les chênes hi-fi, s’offrant au passage une chorégraphie glamour pour une version du légendaire Bette Davis Eyes » ? Sur écran géant, défilent photos et extraits de films qui ressuscitent les heures et les ors d’une carrière phénoménale celle d’une femme de coeur et de tête qui songeons à L’Ange noir » eût fait une actrice en platine pour Hitchcock et qui avec Jodelle » inspira au Belge Guy Peellaert la première bande dessinée pop artiste. Du feu sous la glace, a-t-on pu dire de la Vartan comme on l’a dit parfois de la grande Catherine Deneuve. Samedi, c’est de mille étoiles qu’elle rayonnait, la lionne, pour un Cirque qu’elle fit tanguer, puis chavirer de bonheur. Quant à nous, sirotant du mélanco, comment n’eûmes pu nous souvenir qu’il y a quarante et un ans – mars 63 – nous venions l’acclamer lors de son premier concert à Bruxelles, à L’Ancienne Belgique » ? Sylvie, vivant défi au temps. » La Libre Belgique après un concert à Bruxelles en 2004 Critiques recueillies par l’album Soleil Bleu » en 2010 Le Figaroscope Ce disque ambitieux apparait comme une indéniable réussite. Une Sylvie Vartan au meilleur de sa forme » Be On adore son nouvel album » Ce Soleil Bleu réconcilie les fans de la chanson tragique à la Barbara, les nostalgiques de Gainsbourg, les amateurs de mélodies acidulées tendance Swinging London et, last but not least, les amatrices des idoles indé telles que Lily Allen ou Kate Nash. En un mot le nouveau Sylvie Vartan est l album pop francais transgénérationnel de cette fin d année » Grazia Nouvel album exemplaire qui concilie comme au premiers jours science des élégances et accessibilites grand public » Revigorée par un casting chic et jeune » Rencontre avec une génération qu’elle inspire » Le Parisien A fleur de peau, Sylvie Vartan tient dans ses mains l’un des beaux disques de sa carrière… Une autre Sylvie Vartan » Le Journal du Dimanche Elégance et modernité » Ouest France Sur le nouveau Cd de Sylvie Vartan, les générations se bousculent avec des chansons de Keren Ann, Doriand, Etienne Daho, La Grande Sophie, Julien Doré… » » Paris Match Plus qu’étonnant, Sylvie vient tout simplement de faire l’un de ses meilleurs albums » Ce Soleil Bleu’ éblouissant » L’union Sylvie Vartan Plus en forme que jamais » Télérama sortir Sur son nouvel album des signatures chics et branchées comme celle d’Etienne Daho, de La Grande Sophie ou de Keren Ann. Le résultat est assez surprenant » Platine Album du mois La preuve que la Star Vartan transcende les influences et les styles musicaux » Ozap Entourée de Keren Ann et de Doriand, l’artiste retrouve de l’énergie et de la modernité, sans tomber dans l’excès d’un disque ni trop produit, ni trop branché » Paulette Buzz de la semaine Composé de douze chansons très cinématographiques, Soleil bleu dépeint tour à tour la Vartan comme une femme fatale, espiègle, désinvolte ou icônique. Un bel opus réalisé par le duo Keren Ann-Doriand. » Nouvel Obs Un disque ou l’on trouvera quelques perles comme »Sous ordonnance des étoiles », »Soleil bleu » ou » Tous ces garçons » Critique du quotidien Le Monde suite au concert donné Salle Pleyel le 23/11/2011 Toujours la plus belle pour aller chanter Fille du rock dans la bande de Salut les copains en France dans les années 1960 ; première, dès 1970, à présenter des spectacles avec chorégraphies et mises en scène bien avant que Madonna ou d’autres n’aient même l’idée d’exister ; parrainée dans les années 1980 par Frank Sinatra ou Gene Kelly pour une carrière aux Etats-Unis dans les salles fétiches de la grande chanson américaine ; célébrée en 1994 pour son rôle dans L’ Ange noir, de Jean-Claude Brisseau – en »une » des Cahiers du cinéma ; et toujours chanteuse active dans les années 2000… autant d’éléments d’un parcours quasiment sans interruption pour Sylvie Vartan, 67 ans depuis le 15 août, qu’un film de montage résumait en ouverture de son concert à la Salle Pleyel, à Paris, mercredi 23 le public, les fidèles depuis les débuts, lorsque la jeune fille, née à Iskretz, en Bulgarie, donnait la réplique à Frankie Jordan dans Panne d’essence en 1961 côtoient des auteurs et compositeurs de ses succès Jean Renard, Jean-Jacques Debout, Jacques Revaux…, le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, l’ambassadeur de Bulgarie et le ministre de la culture bulgare, des proches, des amis…Sur scène, l’Orchestre symphonique de Sofia, au piano Gérard Daguerre, trois choristes, une petite formation électrique avec notamment le guitariste Claude Engel. Le tout filmé et enregistré pour de futurs témoignages en CD le 16 décembre de ce ne fait pas dans le »symphonisme » mais s’en tient, à raison, à des arrangements d’une variété bien tenue, insensible aux modes, aux airs du temps. La chanteuse, qui débute par La Plus Belle pour aller danser, a puisé dans des romances écrites pour elle, se fait l’interprète sensible et juste de Mon enfance, de Barbara, ou de Quand on a que l’amour, de Jacques Brel. Son passé yé-yé et rock Un p’tit je ne sais quoi, Est-ce que tu le sais ?, Locomotion, Si je chante… est visité avec humour, avec des esquisses de pas façon les beaux moments, une chanson bulgare, Moya Goro, Sous ordonnance des étoiles, une nouveauté avec la voix d’Arthur H, ou la touchante Mon père. Un parcours rétrospectif en une quarantaine de chansons qui a évité le piège de la soirée commémorative. A Pleyel, Sylvie Vartan aura été une présence simple et chaleureuse » Sylvain Siclier Nous étions en 1968 quand nos écrans de télé noir et blanc servaient de cadre à une jeune blonde qui chantait avec un léger et délicieux accent français. Auparavant, Sandie Shaw nous avait déjà ouvert à d’autres paysages musicaux . Mais si l’anglaise allait pieds nus, c’est parfaitement chaussée que Sylvie Vartan s’installa dans notre imaginaire. Talons ou bottes, féminine jusqu’au bout des ongles, masculine ou émancipée, androgyne, totalement insolite pour l’Italie des années 60. A cela il faut ajouter une musique alors considérée comme moderne », un rock-twist qu’on appelait yéyé ». Bien-sûr nous avions Mina, Nada, Cinquetti, Zanicchi, de grandes chanteuses mais encore prisonnières d’une Italie démocrate-chrétienne et bigote. L’apparition de la petite française qui dansait et chantait Comme un garçon mes cheveux sont défaits, je porte le pull que tu portes aussi et une ceinture à mon pantalon » fut une déflagration … 1968-1969, deux années seulement et il y a si longtemps. Deux années où à 20h30 elle était la reine de nos samedis soir. Come un ragazzo, Due minute di felicita, Irresistibilmente, Buonasera buonasera, Una cigale canta ou Zum zum zum , une poignée de chansons à jamais gravées dans notre mémoire … Laura Putti – La Republica – 20/02/2011 Critiques recueillies par l’album Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans après la sortie de »Soleil Bleu », son précédent opus ». Le Figaro Sylvie opère un recentrage bienvenu. Sylvie Vartan n’est ni Emmylou Harris ni Dolly Parton, mais elle chante le country avec un enthousiasme qui réjouit. Le choix des compositions est pertinent. Espérons que la popularité de Sylvie Vartan permette au public français de revenir sur un malentendu tenace au sujet de la country music. » Olivier Nuc Femme Actuelle Depuis cinquante ans, Sylvie a quelque chose en elle du Tennessee. Sur fond de country-pop, elle évoque le rêve américain de sa jeunesse dorée motos et limousines, Stetson et blue-jeans peuplent ces treize chansons adaptées par Eric Chemouny Etrangère » David Mc Neil, Patrick Loiseau, Didier Barbelivien et Philippe Swann. » Marie-France Rythme enlevé, compositions sous influence country-rock, l’album Sylvie In Nashville porte le sceau de la capitale de ce style musical, loin des chansons slow tempo de son dernier album. Se réinventer, sans doute la clé de sa longue carrière ». Télé7 Jours Son Tennessee à elle, c’est la country rock, énergique et gaie. Sylvie est retournée là-bas enregistrer quinze titres. Des reprises, des adaptations en français de standards US et de nouvelles chansons. Epatant ! » Maxi Piano guitares et batterie accompagnent l’icône sur ce nouveau disque dédié au country-rock qu’elle affectionne. On y retrouve, évidemment, son inimitable voix grave et son énergie contagieuse et des textes en français écrits pour elle par de grands noms dont Didier Barbelivien. Accompagnée par des musiciens également triés sur le volet. Sylvie Vartan le dit elle-même Cet album, c’est la fraîcheur, la gaieté, la joie dont nous avons tous tant besoin ! ». Cécile Rudoff Le Nouvel Observateur Sylvie In Nashville »n°2 produit par Michael Lloyd, enregistré aux Studios Starstruck, est donc un hommage à la country-rock de ses 20 ans. Soit une suite réjouissante de treize chansons, américaines pour la plupart, adaptées par des fidèles auteurs, Eric Chemouny, Patrick Loiseau ou David McNeil, qui s’approprie »Against the wind » de Bob Seger et redessine le portait d’une époque bénie, les années 1960, où la jeunesse écoutait chanter ses idoles »Cheveux au vent » ! Sophie Delassein Le Nouvel Observateur De la pure musique country-rock, émouvante, anxiolytique, résolument positive. L’album s’ouvre en beauté avec »Against the wind » signée Bob Seger et adaptée par David McNeil sous le titre »Cheveux au vent ». Ce parfum qui émane de cette chanson va conserver toute sa puissance jusqu’à la dernière chanson. » Pierre Andrieu RFI Musique Un fructueux exercice de nostalgie. L’essentiel du contrat est rempli des chansons qui fleurent le bon vieux temps – le temps où la musique américaine pouvait se rêver en version light. » Bertrand Dicale Le Monde Fidèles à leurs amours, Sylvie Vartan et Eddy Mitchell publient deux albums où l’Amérique demeure un eldorado. Sylvie In Nashville est le quarante deuxième album studio d’une chanteuse dont la carrière avait débuté avec une »Panne d’essence » presque innocente. Il s’appuie sans honte sur les arcanes de la décontraction rock des années 1960 – guitare électrique, tempo binaire, mine de teenager, une touche de violon country – Le temps passe, les fantasmes perdurent. Ces croisements américains sont instructifs. L’âme est américaine le cœur français ». Véronique Mortaigne Juke Box Magazine Dans une forme resplendissante, Sylvie rocke ave joie dans »I like it I love it » en français »Le feu sous la glace », »Sandy » ou »Non merci qu’elle cosigne au rythme parfait. Elle fait merveille sur tempo moyen, »Cheveux au vent », idéalement placée en ouverture. »En rouge et or » et deux thèmes plus folk »Mr. John B. » dont Sylvie ne se lasse décidément pas et »Etrangère » Wayfaring Stranger ». Ce réjouissant disque de country-rock-pop est proposé en différents formats. » Jean-Michel Thoury Platine Au rang des autres réussites de cet album cohérent, qui réconcilie Sylvie avec le Rock flamboyant de ses débuts après avoir exploré ces dernières années le grand répertoire Barbara, Ferré, Bécaud… on mise surtout sur »Etrangère », touchante version française d’un titre du folklore traditionnel sur le thème de l’exil, »En rouge et or », émouvante évocation du tourbillon de ses »années Johnny », ou encore »Non, merci » dont elle a signé la musique autant de chansons finalement très autobiographiques, qu’elle s’approprie avec conviction et une bonne humeur très communicative. » Questions de Femmes Un demi siècle après son album culte »Sylvie A Nashville » vendu à plus d’un million d’exemplaires rien qu’au Japon, et resté dans toutes les mémoires. Même le grand Léonard Cohen l’a évoqué dans ses Mémoires parues l’an passé. Sylvie nous offre un nouvel album country-rock, qu’elle considère comme l’un de ses meilleurs et qui lui va comme un gant. » Chansons A La Une Le 41ème opus de la chanteuse française, intitulé »Sylvie In Nashville », est sorti en octobre dernier. Après 40 millions de disques vendus en quelques 1300 chansons, Sylvie Vartan nous ramène avec bonheur à ses premières amours la country-rock » Fnac Paris Saint-Lazare 50 ans après »Sylvie A Nashville », Sylvie nous revient avec dans ses bagages un superbe »Sylvie In Nashville », aux rythmes blues rock entraînants, en passant par des ballades nostalgiques. Entourée de musiciens hors pair, l’interprète s’est offert une production élégante et énergique à son image. » Site »Onsortoupas » On peut être surpris à la première écoute, mais plus on l’écoute et plus on l’aime. Cet album est un des plus rocks depuis longtemps, et j’ai hâte de voir Sylvie Vartan interpréter ces chansons sur scène. On savait déjà que Sylvie était à son aise avec des titres au son country, avec des chansons comme »L’heure la plus douce de ma vie », »Melody Man », »Les chemins de ma vie », parmi bien d’autres. Mais cette fois, elle réussit à nous surprendre et à nous envoûter. Un superbe album, vraiment ! » Guy Courthéoux Critiques de la pièce Ne me regardez pas comme ça ! » Sylvie VARTAN que beaucoup attendaient au tournant de cet exercice… incarne avec justesse Victoire CARLOTA, une vieille gloire du cinéma, cloitrée dans son silence comme dans son passé, apparement incapable de partager quelques émotions ou souvenirs. Et c’est précisément là où le choix de Sylvie pour ce personnage s’avère intéressant. VARTAN donne, par son interprétation volontaire et d’une grande sincérité, une vraie dimension à son personnage. C’est une vraie star qui est aussi une vraie femme, pudique, abimée par la vie mais aussi enthousiaste et naïve lorsque les sentiments s’en mêlent. De façon très pertinente, sur le plateau, Sylvie VARTAN ne se pose pas de questions et joue. Elle est Victoire. Tantôt drôle, tantôt détestable, tantôt émouvante. Bref, touchante. A moins que ce ne soit aussi Sylvie qui le soit. C’est ce qui fait toute la richesse de sa prestation. » La surprise vient de Sylvie Vartan qu’on attendait bien sûr au tournant. Eh bien elle ne se défend pas mal du tout. Moi qui ai à peu près son âge, je mesure pleinement le travail accompli, pour une première fois sur les planches avec une présence sur scène ininterrompue et un texte conséquent à retenir. Une belle performance. Elle se montre convaincante, jouant l’autodérision …. Et se paie même le luxe d’un clin d’œil à sa célèbre moue boudeuse. » Critique du concert donné au Grand Rex du 17 mars 2018 Le moment tant attendu est arrivé. La voix puissante de Johnny Hallyday retentit sous le ciel étoilé du Grand Rex. Ses photos, celles des tendres années, de l’époque de l’idole des jeunes défilent sur l’écran. En amoureux avec Sylvie à la mer, en famille avec David, sur scène, un brin d’herbe dans la bouche… Il est beau comme un dieu. Des ballons rouges en forme de coeur jaillissent de toutes les rangées. Dos au public, face à Johnny, Sylvie chante Tu as illuminé ma vie. Elle se rappelle du premier baiser, qu’elle a été la plus belle pour aller danser. Les bravos» fusent quand Laura Smet à différents âges et Nathalie Baye apparaissent elles aussi sur l’écran géant. Même si la vie nous a séparé plus tard, rien n’a pu altérer notre amour et respect l’un pour l’autre», dit Sylvie. Le duo où elle chante J’ai un problème avec un hologramme de Johnny n’est pas très réussi techniquement mais ce n’est pas grave. Si tu n’es pas l’amour, tu y ressembles», reprend la salle. La version de Retiens la nuit sous les étoiles du Rex est une merveille de poésie. Quand arrive le medley rock avec Gabrielle, Vartan est littéralement habitée. La salle aussi. C’est à qui croisera le plus haut ses poignets sur Mourir d’amour enchainé. Quand elle entame Sang pour sang et L’hymne à l’amour s’en est trop pour Alexandra, l’épouse de David qui pleure à chaudes larmes entraînant avec elle Ilona, Darina, Emma et même Jacky Lombard. Une ultime déclaration d’amour, Johnny, l’amour qu’on a eu l’un pour l’autre ne s’éteindra jamais», et Sylvie lance Salut l’artiste!» C’est fini. Il y a certes eu des passages durs mais elle qui avait si peur de craquer a tenu bon. Plus tard, vers minuit trente au cocktail au second étage, elle arrive toute fraîche derrière ses lunettes fumées beiges. Pose avec Darina, Ilona et Emma dans un sofa rouge. Embrasse son amie Valérianne Giscard d’Estaing. Un photographe lui fait un baise-main. Ce soir était une leçon d’élégance. » Léna Lutaud le 17/3/2018 dans Le Figaro Critiques recueillies par l’album Avec Toi » en 2018 Le timbre de la chanteuse s’adapte bien plus aux morceaux doux, à l’image des ballades Quelque chose de Tennessee 1985 et Je te promets 1986. On notera aussi la belle production de Michael Lloyd qui donne du relief à ces classiques, sauce Vartan. Les chœurs gospel de Oh! Ma jolie Sarah 1971, la guitare tango de Retiens la nuit 1961, coécrite avec Charles Aznavour, offrent deux des plus beaux moments de cet album cathartique » Le Figaro. Oui, Johnny était enterré à St-Barth, oui, la bataille de l’héritage rageait Sylvie répondait à tout ça sur scène, avec ses fans. En chansons. En célébrant leur couple et leur parcours, depuis le temps où ils étaient les fiancés du yéyé ». Voici le fort beau disque en résultant, illustré par les magnifiques photos d’époque en noir et blanc de Jean-Marie Périer, où les interprétations les plus touchantes sont celles de ces tendres années Retiens la nuit, Le pénitencier, Quand revient la nuit. Ça se termine sur une version mi-parlée mi-chantée d’In My Life, où l’essentiel est dit In my life / I loved you more » Sylvain Cormier, Le Devoir. Japonais, Italiens ou Américains, tous ont jadis succombé à ses salves de blondeur slave et de suavité rauque. Ses chorégraphies millimétrées continuent à pailleter le regard des papy-boomers. Adepte du déguisement, Vartan regrette de n’avoir pas été plus sollicitée par le cinéma. Après l’Ange noir de Brisseau, elle avait pourtant fait la couv des Cahiers du cinéma. Son staff surligne sa prévenance. Tony Scotti, son mari et producteur, n’en a-t-il pas assez de jouer les passe-plats ? Entre deux plâtrées de langoustines qui laisseront quelques traces, l’affable et chaleureux Américain nous confie qu’en réalité, le number one de la famille, c’est Muffin. Ce que le bichon confirme d’un sourire émaillé » Nathalie Rouiller, Libération le 11/12/2018. Critiques recueillies par l’album Merci pour le regard » en 2021 Sylvie Vartan dit de son album Je pense que c’est mon meilleur. » Il a surtout l’avantage d’être cohérent avec la femme qu’elle est devenue, et la vertu d’adhérer au présent. Car Sylvie Vartan s’est entourée pour l’essentiel de talents d’aujourd’hui la grande Sophie, Clara Luciani, Clarika ou encore Joseph d’Anvers. Davantage qu’une curiosité, on sent chez chacun d’entre eux du respect voire une certaine admiration pour cette femme qui chante depuis soixante ans – elle a peut-être fait danser leurs parents. Ils semblent tous s’être passé le mot, choisissant pour source d’inspiration non pas la star yéyé mais plutôt le personnage mélancolique de La Maritza ». C’est tout de suite frappant avec Le bleu de la mer noire », un piano voix de Clarika et Jacques Nyssen, ballade le long d’une rivière qui charrierait les peines accumulées d’une vie cabossée. Beau. Très beau. Même inspiration chez la grande Sophie qui fait chanter à Sylvie Vartan Il y a un côté sombre sous ma chevelure blonde » et Eric Chemouny qui signe notamment Une dernière danse », celle qui rime avec enfance. A noter les merveilleuses interprétations au piano de Gérard Daguerre et Michel Amsellem. Alors, est-ce le meilleur album de Sylvie Vartan ? Oui, oui, oui ». » ! Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur Le disque commence par un piano-voix, cette voix qui geint languissamment, si familière à ceux qui traversèrent les années 70 et grandirent devant la télévision en regardant le samedi soir les shows orchestrés par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix d’effroi, mauve, qui, cinquante ans plus tard, n’a rien perdu de ses nuances. Sylvie Vartan vient de sortir un bel album mélancolique, sans amertume aucune. Au fil des quatorze chansons qui le composent, l’artiste rappelle, à ceux qui l’avaient oublié, ou ne l’avaient point remarqué, quelle superbe interprète elle est, nette, ondulante, sensuelle, avec ce grain qui fit la joie des imitateurs jadis, et cette petite fleur blanche qui, au sommet de quelques syllabes, parfois, éclot comme un sourire. Clarika Le bleu de la mer noire, Patrick Loiseau Ma tendre enfance, La Grande Sophie Du côté de ma peine se sont montrés dignes de l’idole, sans tomber dans le larmoiement. Leurs chansons déploient la blondeur lacrymale des enfants de l’exil. Mais c’est avec la plume d’Éric Chemouny, taillée sur mesure, que son phrasé chatoie. Grâce aux mots simples de Chemouny, Sylvie chante comme une actrice joue, tout en sobriété. Qu’on écoute Une dernière danse musique Michel Amsellem et l’on voudrait entendre La Maritza. L’effet Vartan. Qu’on découvre On s’aime encore, mais autrement musique M. Amsellem et l’on pense à Nicolas. Indémodable. Enfin, avec Ce jour-là musique Michael Ohayon, ceux qui connaissent le music-hall se remémoreront la délicatesse opaline de Cora Vaucaire. Une chanteuse, c’est d’abord une voix, dont la caresse, la chevelure vous accompagnent. Celle de Sylvie Vartan se pose-là. Baptiste Vignol De la fenêtre d’en haut, Janvier 2022 Critique du quotidien Le Monde, suite au concert donné au Théâtre Edouard 7 en octobre 2021 Sylvie Vartan présente au Théâtre Edouard-VII, à Paris, Le Récital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif très sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle à l’italienne de sept cents places. Le Récital accompagne – pour une tournée qui comprend notamment un concert à la Salle Pleyel, le 20 novembre –, son nouvel album en studio, Merci pour le regard Columbia/Sony. Merci pour le regard se compose des premières chansons inédites depuis 2011, de la star internationale née en Bulgarie – cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la précieuse salle. Le Récital ? Construction raffinée de ses chansons, sans souci de la chronologie. Deux heures vingt de confidences, de douceur et d’élégie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaînés feraient poème Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre à La Rochelle ; Par amour, par pitié ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires… On monte imperceptiblement vers les grands secrets Le Dimanche ; Mon père ; Mon Enfance ; Je chante encore l’amour ; Merci pour le regard ; Je n’aime encore que toi… ; Les chemins de ma vie ; La Maritza… avant d’atteindre une interprétation bouleversante de Quand on n’a que l’amour Brel plus ce récitatif qui dit tout Ma vie c’est moi qui l’ai choisie. Bouquets de fleurs et déclarations C’est si rare, une autobiographie aussi lavée de tout nombrilisme que portée par une sensualité sensationnelle. Tous les sentiments qu’elle traverse, elle les a vécus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et déclarations d’amour dans les rangs. Un grand moment d’émotion, de simplicité et d’intimité délicate. Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maîtrisés, commentaires dictés par l’élégance et l’émotion palpable du public… Les lumières Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est là, retenue ou capable d’éclats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie… des voix aimées. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles n’ignorent pas la vie. La plupart ont été écrites par des auteurs qu’elle cite et remercie, toutes semblent venir d’elle – Mon enfance, par exemple de Barbara. Sa voix, le timbre de sa voix n’ont que faire du narcissisme… Certes, elle vit ses chansons, les interprète, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer de Jean-Loup Dabadie, 1982 la résume en quatre-vingt-un verbes à l’infinitif Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/Rêver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chérir, aimer… » Rien d’un exercice de style qui tournerait autour de l’Oulipo, simple déclaration personnelle à deux voix. D’ailleurs, combien de fois Sylvie Vartan dit-elle, dans les chansons ou leurs présentations, aimer », amour », pendant ces deux heures vingt sans coupure ? Quatre-vingt-une fois ? Cent soixante-deux ? On ne va pas tout compter… Quand on aime, c’est connu… Elle entre en scène comme elle entre dans chaque chanson lucidité intacte, lucidité et tourbillon, choix et abandon… Spectacle millimétré et présence sans rien céder sur la volonté. Star sans doute, mais artiste avant tout mise en place au cordeau le grand art des chanteuses de jazz, diction des étrangers si amoureux de la langue française Aznavour, cet art de sculpter le phonème, d’alanguir la syllabe, de balancer les mots, mis à nu ce soir par le dispositif volontairement réduit. Mots sous le signe de l’amour Des mots futiles, des mots de tous les jours, des mots sous le signe de l’amour, une vie en musique sans la moindre plainte… Sa vie, comme Aznavour la sienne, c’est elle qui l’a choisie, seul moment où elle dit moi » – les autres écrivent je » à sa place. La plus belle pour aller danser, chanson qu’elle doit à Aznavour 1964 et Georges Garvarentz, Arménien né en Grèce. Souvent, elle chante, les yeux fermés. De jardin à cour, un cello je voulais un violoncelle », dit Sylvie Vartan – Benoît Dunoyer de Segonzac est aussi à la contrebasse – ; l’inoxydable Gérard Daguerre au piano qui a accompagné Barbara, Depardieu, fidèle compagnon de route, metteur en ondes idéal ; Michaël Ohayon à la guitare ; et la choriste Isabelle Staron, à la très belle attitude. Comment sort-on d’un récital de deux heures vingt ? Comment a passé le temps, sans qu’on y pense jamais ? Aurait-on appris ? Oui et non on a partagé… on s’est laissé embarquer… La vie d’une femme transmuée par une artiste, c’est une sacrée expérience. Une expérience sacrée. L’expérience de la communication – la communion, pour certains Les heures de ma vie, je les ai données sans jamais compter… », précise Sylvie Vartan. On le sait. » Francis Marmande Tengri le bleu du ciel. 2009 français Réalisé par Marie-Jaoul de Poncheville 1h50 avec Albina Imasheva, Elim Kalmouratov, Hélène Patarot. Drame. Sortie le 28 avril 2010. T. Quand mes parents ont abandonné leur abonnement à Télérama cela nous avait tellement désespérés, avec mes sœurs, que nous leur avions offert un nouvel abonnement — ce renoncement soudain à la culture, c’était comme s’ils nous avaient annoncé qu’ils vendaient la maison, qu’ils se débarrassaient de leurs livres et qu’ils voteraient désormais pour le Front National. Je savais qu’ils avaient eu des désaccords, qu’ils avaient parfois trouvé les critiques un peu sévères, qu’ils considéraient que Le Bonheur est dans le pré valait largement La Vie est un long fleuve tranquille, le premier chef-d’oeuvre de Chatiliez, mais je ne pensais pas qu’ils en étaient à ce point. Avoir des désaccords avec Télérama, c’était quelque chose de normal et de sain Télérama, c’était la culture, Nulle part ailleurs c’était la contre-culture et les années 90 auraient pu durer toujours. J’étais moi-même plutôt critique un T seulement à La Cité de la peur, c’était un peu mesquin, les trois T de chef-d’œuvre à L’Impossible monsieur bébé d’Howards Hawks, qui m’avait fait beaucoup moins rire, c’était exagéré. Le système des T était de toute façon anxiogène je me souviens d’un jour où les trois films de la première partie de soirée — il y avait notamment Dersou Ouzala — cumulaient 9 T, c’était vertigineux. Les magnétoscopes avaient dû sévèrement chauffer ce soir-là. Mais Télérama avait pourvu à tout il y avait alors des codes-barres sous les critiques des films et des télécommandes lasers qui programmaient les magnétoscopes à distance c’est cela, plus encore que l’arrivée d’internet, qui avait marqué notre entrée dans l’âge de l’information. J’ai dû lire la totalité des notices critiques de Télérama une cinéphilie de papier à peu près exhaustive. Je me souviens aussi de toutes les couvertures celle qui criait au chef-d’oeuvre devant le Van Gogh de Pialat, celle avec Guy Bedos en Arturo Ui de Brecht, celles du premier numéro de l’année, qui mettait à l’honneur des peintres — des peintres, aussi bizarre que cela paraisse, qui étaient restés figuratifs et qui peignaient des arbres — goût de l’incarnation hérité sans doute de l’époque où l'hebdomadaire était encore étroitement catholique et disait, en dessous des films, si des chrétiens pouvaient les voir. Étonnamment je lisais tout, dans Télérama, du courrier des lecteurs à la chronique d’Alain Rémond, tout, sauf les pages consacrées aux livres, qui me paraissaient d’un ennui confondant la littérature y apparaissait hors du monde, vieillotte et empruntée. C’était l’époque où les couvertures pastels des éditions Actes Sud apparaissaient comme une petite révolution du goût, après les excès constructivistes de la Blanche et des éditions de Minuit — quelque chose comme une victoire du tilleul sur le café et l’alcool. Repenser à Télérama me ramène aussi à un vieux téléviseur Brandt qui diffusait parfois, éteint, d’étranges sinusoïdales arc-en-ciel — je me souviens justement d’un article de Télérama sur le travail d’une artiste qui photographiait ces aurores boréales. Repenser à Télérama me renvoie plus singulièrement dans le garage d’un pavillon de l’Essonne où mes parents stockaient les vieux Télérama — c’était comme si on ne pouvait pas directement les jeter et qu’il fallait établir un sas, une zone neutre, attendre quelques mois. Le Libération du jour de ma naissance, avec la mort de Sartre, celui de la mort de Gainsbourg ou de Mitterrand étaient conservés dans le grand tiroir de l’armoire, à côté du service en porcelaine — mais pas les Télérama. C’est peut-être ce qui sépare l’art de la culture on n’aurait pas jeté Beaux-Arts et je savais qu’il y avait, c’était un signe aussi distinctif de la petite bourgeoisie culturelle, que l’habilité au Scrabble et la présence de double-CD de musique brésilienne en bas des colonnes à CD, des collections reliées du magazine Géo chez des amis de mes parents. J’aurais aimé qu’on les garde tous. Des piles de 52 numéros dans le garage, les vieux Télérama comme un paysage romantique — les hypocaustes de mes années d’enfance. Il n’y a pas d’exercice plus romanesque que de lire la presse à 20 ans de distance. Mon premier roman repose presque entièrement sur ma lecture exhaustive des magazines de télématique de la BNF et je prends bien soin, en vue d’un futur roman sur la blockchain ou l’industrie automobile, de ma collection de L’Usine nouvelle. Ces vieux Télérama de mon garage, qui sentaient l’essence de tondeuse, doivent encore définir mon inconscient culturel. Toutle bleu du ciel est une véritable pépite, une ode à la vie, à l'amour, à l'espoir, aux petits instants de la vie et à la liberté. Liberté de vivre l'instant présent comme le Uceo.
  • 4nry3xhta0.pages.dev/381
  • 4nry3xhta0.pages.dev/379
  • 4nry3xhta0.pages.dev/194
  • 4nry3xhta0.pages.dev/44
  • 4nry3xhta0.pages.dev/376
  • 4nry3xhta0.pages.dev/374
  • 4nry3xhta0.pages.dev/84
  • 4nry3xhta0.pages.dev/53
  • 4nry3xhta0.pages.dev/153
  • tout le bleu du ciel critique tĂ©lĂ©rama