Dans les années 50, Douglas Sirk ouvre le mélodrame aux éclats d’une palette flamboyante, où le bleu apporte sa note lyrique ou funèbre, familière ou inquiétante. Tout ce
"Petitesannonces. fr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour... Lire la suite 9,90 € Neuf Poche En stock 9,90 € Ebook Téléchargement immédiat 9,49 € Téléchargement immédiat 24,45 € Grand format En stock 22,90 € Livre audio En stock 26,90 € En stock en ligne Livré chez vous à partir du 31 août "Petitesannonces. fr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple". Emile a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. A son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. A chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d'Emile. Date de parution 12/02/2020 Editeur Collection ISBN 978-2-253-93410-3 EAN 9782253934103 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 840 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 17,8 cm × 3,3 cm Biographie de Mélissa Da Costa Mélissa Da Costa est une romancière française. Après des études d'économie et de gestion, elle travaille comme chargée de communication dans le domaine de l'énergie et du climat et suit des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie. Tout le bleu du ciel est son premier roman.
Lebleu du ciel. 2011 Réalisé par Hans Steinbichler 1h37 avec Juliane Koehler, Hannelore Elsner, Karoline Herfurth. Ce film n'a pas été vu. par Télérama.
Dans son hors-série de 84 pages, Télérama, éclaire non seulement la rétrospective du Louvre mais aussi la manifestation imaginée par le musée Delacroix… Patrice Giorda contribue à ce numéro, dont voici un court extrait DELACROIX OU LES TERRITOIRES DE LA COULEUR “Pirates africains enlevant une jeune femme” Ils tiennent la femme fermement dans leurs bras. C’est une tâche jaune verte qui vainement se débat, crie et dénude son épaule et sa poitrine en partie. Ce jaune est le centre du tableau, il attire l’œil tout autant que le désire. Il électrise la surface de peinture, fait un arc de lumière autour de la tête d’un des hommes, suggère une tête de christ. C’est comme un éclair qui se répercute dans le bleu du ciel, qui agite les verts de l’eau, les roches bronzes et celles bleutées au lointain. Le noir est partout, dans les roches sombres et dans le cœur des hommes. Six hommes enlèvent une femme et l’entraînent de force dans leur barque… Le magazine est disponible sur la boutique en ligne du site de Télérama cliquez ici
Onme demande souvent comment je choisis mes lectures. C'est parfois en survolant les sites littéraires. J'avais trouvé attractive la quatrième de couverture de Rouge tango et noté beaucoup de critiques élogieuses. Après avoir refermé le livre, je ne me sens pas complètement à l'unisson et je le regrette, parce que le parcours de l'auteur, Charles Imbert,
Livre de Mélissa Da Costa 15 février 2019Genre RomanToutes les Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à ... Voir plus Un roman de gare dilué sur 800 pages, superficiel et hymne à la vie, à l'instant présent et au temps qui passe10Véritable roman très humainUn beau pavé de plus de 800 pages qui m'a captivé. Je certifie sur l'honneur que j'étais avec Emile, Joanne et Pok à travers leur périple dans les pyrénées. Je me suis baignée avec eux, j'ai marché...Lire la critique3Meh[Petit edit de circonstance de fin 03/2021 J'avais initialement été généreux et donné 5/10 à ce roman ; tout bien réfléchi, ce sera 3/10. À l'écriture de cette critique, je n'étais pas un gros...Lire la critique6Un concentré d'émotions addictifEmile n’est pas encore trentenaire, mais, atteint d’un Alzheimer précoce, il n’a plus que deux ans à vivre. Préférant fuir l’hôpital et l’étouffante sollicitude des siens, il décide de partir à ...Lire la critique9Captivant Attention, si vous ouvrez ce roman, vous êtes partis pour quelques jours et nuits coupés du monde... enfin, plongés dans le monde d’Emile et de Joanne, à la découverte de paysages grandioses, de la...Lire la critique5Bof bofAlléché par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile à propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelé à la lecture du premier roman de Mélissa Da Costa...Lire la critique5Un peu de douceur mais rien de grandioseTout le bleu du ciel est un roman très doux dans sa façon d’aborder des sujets graves, sans pour autant tomber dans les deux travers qui menacent ce genre de livres le pathétique à outrance, et le...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes
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Dans le Télérama du 1er février 2006 n°2925, Olivier Céna, critique téléramiste, une nouvelle fois se distingue par son parti pris, par sa verve empâtée de bons sentiments et de visions métaphysiques. D’Olivier Céna, on sait qu’il sévit depuis déjà un certain temps dans ce magazine TV à destination des intellectuels. C’est ainsi que déjà en 1995, dans le Télérama hors série sur la photographie, il défendait une photographie humaniste, au sens où pour lui l’un des intérêts fondamentaux de la photographie … peut être la révélation du regard universel de l’homme, de son état amoureux, de son humanité possible . Grande déclaration, qui non seulement fait fie de ce que pourrait être précisément l’Humanisme celui du XVIème siècle, mais qui en plus réduit l’histoire de la photographie à la première moitié du siècle. Dans son article Passer la main, Olivier Céna repart en guerre contre certains processus d’abstraction et d’installation, en prenant comme prétexte l’exposition Notre Histoire, visible jusqu’au 7 mai au Palais de Tokyo. Dans cet article, comparant l’installation de Kader Attia, proposant un labyrinthe de matraques fixées à un mur, et de l’autre une peinture de Yan Pey-Ming qui a servi de couverture pour le Télérama du nouvel an, et qui représente une main brandissant une matraque, il se lance dans une attaque en règle des artistes post-modernes, artistes sans main, artiste designer, artiste qui aurait perdu, oublié, le rôle de la main dans la conception de l’oeuvre. C’est en ce sens qu’il établit une apologie de la main la main, comme le regard, est ce qui dès la naissance nous accueille ou nous repousse. En art, elle n’est pas qu’un simple outil au service d’un concept. Quel que soit le talent de l’artiste, le geste déforme, même imperceptiblement, révélant la personnalité de l’auteur …. La main — le corps à l’oeuvre — dit ce que les mots ne peuvent énoncer. Elle ne ment pas, elle ne triche pas, elle révèle l’être, l’humanité — cette empreinte émouvante sur le mur d’une grotte . La vision qu’il défend de l’art, je le souligne d’emblée, est héritière de l’analyse qu’a pu avoir Heidegger dans Qu’appelle-t-on-penser ? La verve d’Olivier Cena ressemble à celle de la vision phénoménologique de Heidegger, et implique le même horizon métaphysique L’oeuvre de la main est plus riche que nous ne le pensons habituellement. La main ne fait pas que saisir et attraper, que serrer et pousser. La main offre et reçoit …. La main trace des signes, elle montre, probablement parce que l’homme est un monstre. … Mais les gestes de la main transparaissent partout dans le langage, et cela avec la plus grande pureté lorsque l’homme parle en se taisant. … Toute oeuvre de la main repose dans la pensée » [ PUF]. Pour juger de l’exposition du Palais de Tokyo, Olivier Céna pose ainsi a priori un prisme d’analyse, qui non seulement permet de légitimer ou d’illégitimer ce qui est présenté, mais qui en fait projette a priori ce que devrait être d’abord et avant tout une oeuvre d’art à savoir qui postule une essence trouvant son incarnation par le seul travail de la main. Il est bien évident ici que nous pouvons apercevoir une démarche épistémologique qui ne réfléchit pas sur sa propre logique. Tout d’abord, Olivier Céna, au lieu de s’interroger sur la démarche posée par l’oeuvre, et non pas seulement par l’artiste, part de présupposés esthétiques qui subordonnent toute phénoménalité artistique à ses propres critères de vérité. Ici, l’art donc obéit à une essence, celle de la manoeuvre, qui correspond seulement à certaines déterminations historiques de sa concrétion. Il y a une confusion entre d’un côté les principes qui peuvent émerger de certaines démarches et de l’autre la possibilité de poser une vérité en art. Ce qui détermine certaines démarches est hypostasié en tant que critère de vérité, et vient de là condamner a priori toute autre démarche. Dès lors, c’est une inversion de la relation cause/effet qui va commander son discours, ce qui n’était qu »effet en tant que discours devient causalité de tout regard sur les oeuvres qui apparaissent. Ceci le conduit à ne pouvoir s’interroger sur ce qui surgit dans l’art contemporain, notamment celui qui prend forme par les installations. Cet aveuglement l’empêche de comprendre en quel sens par moment, et notamment aujourd’hui, un certain tournant épistémologique en esthétique est impliqué par les oeuvres contemporaines qui se constituent au niveau numérique. Sa démarche est contradictoire avec ce que tente d’observer, entre autres, Mario Costa, dans Internet et globalisation esthétique L’Harmattan La dimension esthétique de l’époque qui s’ouvre sera de moins en moins celle de l’art, et s’approchera de plus en plus de celle, que j’ai commencé à indiquer il y a vingt ans sous le nom de sublime technologique . Mario Costa, défend un tournant épistémologique du regard sur l’art, en tant que celui-ci dépend non seulement de ses conditions époquales d’apparition d’où la nécessité de réfléchir au démarche de ready-made depuis Duchamp comme impliqué par des conditions socio-économiques impliquant une interrogation artistique, mais en plus des conditions technologiques de sa propre concrétion. Ainsi, si Olivier Céna peut mettre en critique l’artiste-concepteur, il témoigne par là de sa mécompréhension de l’usage par exemple des technologies en art, du fait que les oeuvres ne sont plus le résultat d’un artiste singulier, mais de réalisations de groupe, où le concepteur peut travailler avec informaticiens, avec des graphistes, afin de concrétiser son projet. De même, alors que ce que privilégie Olivier Céna, tient à la re-présentation, et en cela à une mimésis qui serait à penser au sens de l’impensé de Hegel voir sa description de la main de Yan Pey-Ming, l’art au XXème siècle s’est consacré davantage à la question de la présentation. Les installations, comme celle de Kader Attia, ne re-présentent pas, mais présentent, sont des présentations d’abord et avant tout, qui ne correspondent aucunement à la figuration d’une expression. Les productions » comme le souligne Mario Costa, ne sont plus caractérisées par le symbolique et par les suggestions nébuleuse qui en découlent, mais possèdent une essence cognitive indispensable et claire … Le travail esthétique devient une véritable investigation intellectuelle . Ce qui est alors reproché aux artistes post-modernes ne peut que faire sourire, car reposant sur une certaine inconsistance épistémologique et esthétique. Tout l’enjeu tient justement à réfléchir aux démarches post-modernes selon une analyse rigoureuse des oeuvres qui apparaissent. Aussi bien, au niveau artistique, qu’au niveau littéraire.
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Faisons nĂ´tre leur apprĂ©ciation la mĂ´me s’en tire vachement bien ! » L’Est RĂ©publicain 1/3/62 » Le cĂ´tĂ© twist de la première partie fut confiĂ© Ă la jeune Sylvie Vartan, la collĂ©gienne du rock qui s’en sortit fort bien, Ă©vitant de tomber dans les dĂ©hanchĂ©s outranciers, ce qui ne l’empĂŞchait pas d’avoir beaucoup de prĂ©sence sur scène » L’Union 2/3/62 » Sylvie Vartan, miss twist, la collĂ©gienne du rock, explosive, vibrante, Ă©lectrique qui avec ses 17 ans est dĂ©jĂ l’une des valeurs les plus sĂ»res du music-hall » Ouest France 16/5/62 » Cette dĂ©licieuse personne est douĂ©e d’une bien jolie voix qui Ă©pouse parfaitement le dĂ©hanchement du twist… » L’espoir De La CĂ´te D’azur 10/12/62 » On se souviendra de cette soirĂ©e qui aura Ă©tĂ© un bain de jouvence grâce Ă Leny Escudero, Ă Guy Laurie, Ă Harold, Ă Sylvie Vartan, qui furent excellents ! »[/i] Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© 3/12/62 » Le fait est qu’elle est chouette ! Jeune, jeune, jeune ! Une jolie petite bouille spirituelle. Du twist, de l’abattage, une voix juste, une fine silhouette dernière nouvelle vague . Si elle ne s’en laisse pas conter, elle peut faire son chemin, Sylvie ! Le Berry RĂ©publicain 1/6/62 » Tout rĂ©cemment descendue de sa voie lactĂ©e 17 ans, pour se joindre Ă ce gala des Ă©toiles, Sylvie Vartan fait Ă©talage d’une assurance monstre ! Elle a de l’aplomb cette petite lĂ et sait jouer de la prunelle ! Dernière Heure – 29/11/62 » Quant Ă Sylvie Vartan, elle a emballĂ© le jeune public, nous pensons, par ses 17 ans très affranchis, sa sveltesse nouvelle vague, sa blondeur dĂ©sordonnĂ©e, ses yeux candides et sa voix blasĂ©e. Multiples et impatients rappels dont elle remerciait timidement retrouvant au final sa vraie candeur de petite fille. Le Provençal 9/12/62 » En revanche, Sylvie Vartan fut tout Ă fait dans le ton. Celle que l’on a surnommĂ©e Melle Twist » sut Ă merveille exploiter les rĂ©actions du public. Ses 17 ans, son enthousiasme et son sens innĂ© du rythme, furent ses atouts majeurs…/… L’accueil du public havrais fut Ă©difiant sur la popularitĂ© de cette jeune Ă©toile. Presse Normandie 26/12/62 » Toute blonde dans sa robe blanche toute simple, voici Sylvie Vartan au milieu de ses trois guitaristes et du batteur…/… C’est le Johnny Hallyday au fĂ©minin mais c’est justement dans la chanson oĂą elle cesse de s’agiter qu’elle fut parfaite, Tous mes copains » qu’elle sait dire avec sentiments Angers – Courrier de l’Ouest 19/12/62 Et puis c’est Sylvie Vartan. La collĂ©gienne du twist, avec ses 17 ans, a changĂ© en quelques mois. Elle est devenue non seulement une fine jeune fille armĂ©e de distinction naturelle, mais une artiste dĂ©jĂ racĂ©e…/… elle garde son dynamisme et sa voix jeune qui parle de vacances. Elle reste toute simple dans sa petite robe blanche. Oh surtout qu’elle ne vieillisse pas trop vite ! Qu’elle ne devienne ni bĂŞcheuse, ni sophistiquĂ©e ! Je ne crois d’ailleurs pas que cela lui arrivera. Sylvie Vartan, j’ai l’impression que c’est toute la gĂ©nĂ©ration des moins de 20 ans qui twiste et qui s’amuse, mais qui reste bien Ă©levĂ©e. Ouest France 21/12/62 Enfin apparaĂ®t Sylvie Vartan, blonde et blanche dans sa robe de voile bleu. Quelques sifflets et des Ouh ! Ouh ! . A la première chanson, du blacon tombe sur la scène, un citron. Sylvie n’a rien vu. Elle continue Ă chanter très fort dans son micro. On sifflera de moins en moins et on l’applaudira de plus en plus. On est tout de mĂŞme fidèle Ă ses idoles Ă l’Olympia. Il faut convenir que Sylvie a fait des progrès et, surtout, elle est si jolie… » Jean-Louis QUENESSEN Ă propos du spectacle de Sylvie Ă l’Olympia dans FRANCE SOIR » le 18 janvier 1964. Sylvie Vartan a eu un succès spectaculaire hier au Monumental …/… Profil lisse et dĂ©licat, cheveux d’or et visage fragile, Sylvie, en fait, est une vĂ©ritable question de fluide magnĂ©tique avec sa voix extraordinaire, qui excite l’assistance et qui sert si bien Ă la fois, les rythmes de danse les plus enlevĂ©s que les chansons plus mĂ©lodieuses et romantiques…. Quotidien portugais Diario de Noticias » 14 mars 64 A l’évidence Sylvie Vartan possède en tant que chanteuse populaire des qualitĂ©s de charisme exceptionnelles qui enchantent les spectateurs et elle fait participer activement et physiquement le public Ă ses chansons dont le rythme est la raison d’être. Et lorsque qu’elle puise dans un rĂ©pertoire plus sentimental ou romantique, que ce soit en anglais ou en français avec une aisance apprĂ©ciable, elle dĂ©montre des qualitĂ©s vocales et stylistiques qui dĂ©passent nettement le niveau moyen dans le genre. Dès le dĂ©but avec sa silhouette Ă la fois Ă©lancĂ©e et tendue, elle s’impose Ă toute la salle grâce Ă sa voix chaude qu’elle accompagne presque toujours de mimiques et de gestes adĂ©quats. Son jeu de scène est remarquable, sa prestation excellente en règle gĂ©nĂ©rale… La Nacion », Journal argentin, le 5 juin 65 Le musicorama dont elle a Ă©tĂ© la vedette, le 8 avril, a Ă©tĂ© sans doute le meilleur jusqu’alors avec celui de Jimi Hendrix et Eric Burdon. … Et on dĂ©couvre une Sylvie chanteuse. Sa voix s’est Ă©toffĂ©e, a pris de l’ampleur. Une voix dont je ne soupçonnais franchement pas les facultĂ©s. Elle semble se dĂ©fier des difficultĂ©s. Il y a dans cette belle chanson, Le testament, des montĂ©es dangereuses dont elle se joue …. Elle n’est plus une vedette pour magazine illustrĂ©, plus une idole. C’est une chanteuse. Elle a, ce soir-lĂ , mis Paris dans la poche de son smoking. Ce soir-lĂ , une chanteuse est nĂ©e ». Pierre CHATENIER Ă propos du musicorama du 8 avril 1968 dans ROCK & FOLK » en mai 1968. Elle chante, elle danse, elle charme, elle se rĂ©vèle, Ă l’égal de son mari, une bĂŞte de théâtre et de cinĂ©ma probablement, pour peu qu’un bon rĂ©alisateur veuille et sache utiliser l’éventail de ses dons ».LE MONDE, 5 dĂ©cembre 1968 Ă propos de la sĂ©rie de concerts donnĂ©s Ă l’Olympia en dĂ©cembre 1968. Au nouveau Gymnase, le show Sylvie Vartan du très grand music-hall ! …/… Ne laissez pas Sylvie quitter Marseille sans aller l’applaudir ! Le MĂ©ridional du 28 novembre 1970 AgrĂ©able rĂ©vĂ©lation que cette Sylvie Vartan qui se produisait, vendredi soir, aux fins d’un film, au Jardin des Etoiles Ă la Ronde. Comme la plupart des gens qui ne l’avaient jamais vue, l’auteur de ces lignes s’était dit Bien sĂ»r, cette petite rĂ©ussit Ă survivre grâce Ă la rĂ©putation de son mari, Johnny Hallyday. ApprĂŞtons-nous donc Ă ĂŞtre déçu ». Mais Sylvie Vartan a presque tout cassĂ©, ce soir-lĂ , comme disent les gens de scène. Bien sĂ»r, cette petite Ĺ“uvre dans le rock le plus classique, secondĂ©e par des danseurs et des choristes on ne peut plus classiques, et parĂ©e, la belle enfant, des atours les plus classiques robe-lamĂ©e-bonbon-rose, robe sexy-lamĂ©e-argent – dentelĂ©e et qui vous dĂ©couvre une de ces belles cuisses! Mais il y a plus! Il y a plus qu’une mise en scène. Il y a un charme Sylvie Vartan. Une façon certaine d’habiter toute la scène. Toute, grâce Ă un sens du rythme aiguisĂ© comme une dague florentine. Cet espèce de vif argent permet Ă Sylvie Vartan de faire renaĂ®tre un rock d’une Ă©poque presque terminĂ©e. Mieux, affirmons d’un trait que Sylvie Vartan rĂ©ussit Ă passer la rampe malgrĂ© les rythmes anciens qu’épousent ses chansons. Imaginez une petite blonde dont certains traits, certaines attitudes, rappellent une certaine Marilyn Monroe. Imaginez une petite pouliche qui caracole, galope, trottine, s’arrĂŞte et repart avec frĂ©nĂ©sie tout en multipliant les ruades qui obligeaient les hommes Ă frissonner. Tout net cette petite a du chien! Elle le sait. Aussi use-t-elle de son adorable sensualitĂ© jusqu’à la plus exacte limite, de sorte qu’elle Ă©vite toujours de sombrer dans la vulgaritĂ©. Et Dieu qu’elle danse, cette dĂ©sirable gazelle! Tous s’accordent Ă dire que voilĂ un atout si prĂ©cieux que, sans doute, sauve-t-il tout le spectacle qui reposerait seulement sur une voix qui ne saurait souffrir trop de comparaisons …Oui, il faut qu’à Sylvie Vartan Ă©galement soit ouverte la Place des Nations !… » Article de Gilbert MOORE dans le journal MontrĂ©al Matin Ă l’occasion du concert de Sylvie Ă MontrĂ©al en aoĂ»t 1975 … A 20h30, au lieu de 20 heures, sans doute pour rester fidèle Ă la lĂ©gende, Vartan, la nymphe devenue vamp, Ă©merge des coulisses. Elle est tout en rose et en paillettes, les joues bien fardĂ©es, les cheveux fous et blonds ; le show commence, et du show il y en a pour votre argent, du show dans la meilleure tradition des music-hall amĂ©ricains, du show comme sans doute il ne s’en fait plus parce que cela fait dix ans que cela existe et que certains ont prĂ©fĂ©rĂ© passer Ă autre chose. Choristes, musiciens. danseurs, couleurs, costumes, tout se succède Ă un rythme Ă©poustouflant alors que les spectateurs, d’abord surpris, se laissent progressivement Ă©tourdir par tout ce dĂ©ploiement d’énergie. Vartan passe du rock au country, revient Ă ses anciennes amours La Maritza, Comme un garçon etc… pour aboutir après une parade de mode en bonne et due forme aux hits » traduits du palmarès amĂ©ricain. Elle aura changĂ© quatre fois de costumes en une heure, le temps d’allumer une cigarette et la voilĂ qui passe de la miniÂrobe chromĂ©e Ă la tenue romantique, au collant provocateur qui en fait loucher plus d’un pour terminer le tout dans un superbe jean glorifiĂ© de diadèmes et de lamĂ©. A l’entracte, les portes Hallyday, Vartan, qui sont cĂ´te Ă cĂ´te, restent rĂ©solument closes. Chacun reste dans son territoire et les retrouvailles ne se feront que sur la scène, Ă la vue du public pour qui on joue ce soir la très grande comĂ©die de l’amour. … » Article de Nathalie PETROWSKI dans le journal de MontrĂ©al Ă l’occasion du concert de Sylvie Ă MontrĂ©al en 1975 FERVEUR POPULAIRE POUR UNE IDOLE » Quelle Ă©motion intense sous le grand-chapiteau de Milliane lorsqu’apparut, somptueuse dans sa robe de gala, Sylvie aux cheveux d’or! Jamais une telle ferveur populaire de s’était manifestĂ©e devant cette scène appamĂ©enne oĂą sont prĂ©sentĂ©s chaque annĂ©e les plus grands spectacles du moment. Éblouissante, divine, incarnation pure du mythe dionysiaque, Sylvie, nymphe et superstar emportĂ©e par le tourbillon d’un ballet fĂ©erique, nous a fait vivre trois heures de rĂŞve, d’émerveillement, et de beautĂ©. ParĂ©e de robes vaporeuses, de moulants corsages pailletĂ©s, d’évanescentes mousselines, Sylvie Vartan, reine de la musique et de la lumière, a fait de son spectacle la cĂ©rĂ©monie d’un culte Ă l’amour, Ă la jeunesse et Ă la joie. Autour de la diva » Ă©clairĂ©e de mille feux, portĂ©e par une musique aux rythmes dĂ©chaĂ®nĂ©s, les danseurs aux silhouettes parfaites amenèrent jusqu’au sublime ce spectacle, qui dĂ©passa tout ce qu’on pouvait imaginer. Les danseurs noirs, Gary Chapman et Peter Newton, imprimaient au show la pure tradition amĂ©ricaine du swing. Par leurs corps, leurs voix, la force Ă©vocatrice du spectacle se trouvait dĂ©cuplĂ©e. Les milliers de spectateurs qui avaient envahi le chapiteau, firent Ă Sylvie Vartan et Ă sa troupe un triomphe. Au cours du gala, des petites filles virent lui offrir des bouquets de roses. Après la revue finale, le public massĂ© contre la scène ne cessait de rappeler Sylvie, qui chanta alors les chemins de mes chansons » Je suis nĂ©e dans une valise » NDLR. LA DEPECHE DU MIDI » en 1977 UN ETOURDISSANT ET SOMPTUEUX SPECTACLE Le mouvement, le rythme, la beautĂ© plastique, le chatoiement des couleurs, le luxe des costumes, le nombre des artistes prĂ©sents sur la scène caractĂ©risent cette sorte de superproduction musicale menĂ©e sur un rythme Ă©tourdissant. …. Mais ce somptueux et original spectacle n’est pas une simple copie des variĂ©tĂ©s amĂ©ricaines les meilleures, ce qui serait dĂ©jĂ bien. Il porte la marque de Sylvie Vartan qui confirme, outre ses qualitĂ©s artistiques, son aptitude Ă mener le jeu et Ă diriger un tel spectacle. Le rĂ©sultat est proprement Ă©tonnant …. C’est lĂ que l’expression show-business » retrouve une noblesse depuis longtemps perdue ». Lucien PUCCIARELLI dans le quotidien LA MARSEILLAISE » en 1977 Si elle termine sur La Maritza » c’est sans doute pour Ă©voquer la silhouette gauche d’une petite Bulgare dĂ©barquant en France. Comme pour convaincre les derniers sceptiques que le vilain petit canard est dĂ©finitivement devenu ce cygne sensuel et flamboyant dont le nouveau spectacle dĂ©passe tous ceux qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© de dix bonnes longueurs. FĂŞte des yeux, rĂ©gal des oreilles, tout est parĂ© pour que ce paquebot illuminĂ© de tous les sunlights franchisse sans encombre l’ocĂ©an du triomphe. » Jean-Michel GARDANNE dans LE PROVENCAL » en 1977 Longtemps on a eu au cinĂ©ma le mythe Bardot. Maintenant on a en chair et en os dans le show-business le mythe Vartan. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE SOIR » en 1977 SYLVIE VARTAN PREMIERE DE LA CLASSE Si quelqu’un doit Ă©crire un jour une anthologie du music-hall, il serait fâcheux que Sylvie Vartan n’y ait pas une place de reine. … Sylvie Vartan entrera dans l’histoire pour avoir prouvĂ© que tout peut se faire n’importe oĂą, il suffit d’y mettre de l’intelligence et du courage. Sylvie Vartan la plus grande artiste française du music-hall. » Laurent CASTELLI dans LE QUOTIDIEN DE PARIS » en 1977. La première fois on avait dit Elle ne remplira pas la moitiĂ© de la salle » succès. La deuxième fois, on l’a plainte Elle a dĂ©jĂ fait le plein de tous ceux qui voulaient la voir, ils ne se dĂ©rangeront plus » triomphe. Cette fois-ci, la quatrième, personne n’a osĂ© avancer un pronostic car on sait que maintenant Sylvie Vartan règne sur les 3800 fauteuils du PDC. Il lui a suffi de dire Je reviens » pour que toutes les places soient louĂ©es pour les 14 reprĂ©sentations qu’elle donnera. Avant elle, aucune autre vedette n’a rĂ©alisĂ© cet exploit. C’est comme si elle avait entamĂ© une longue chanson en 1975 date de son premier show, qu’elle se soit interrompue plusieurs fois pour courir le monde, et qu’elle revienne parfois reprendre sa chanson au couplet oĂą elle l’avait offre mĂŞme indirectement un spectacle pour tous ceux qui ne pourront pas aller la voir au PDC les centaines d’affiches signĂ©es Helmut Newton et qui sont dĂ©jĂ un show en elles-mĂŞmes Ă peine vĂŞtue de haillons savamment dĂ©chirĂ©s, Sylvie s’offre au milieu d’une cible de lumière, un peu dĂ©esse, un peu fille de la jungle. Cette affiche est celle dĂ©jĂ utilisĂ©e pour son show prĂ©cĂ©dent mais elle exprime tellement bien Sylvie Superstar, qu’il n’y aurait aucune raison d’en faire rĂ©aliser une autre. Sans doute durera-t-elle très longtemps pour devenir son image de marque, quelque chose d’inoubliable et de dĂ©finitif comme Marlène dans L’Ange Bleu » ou BB dans Et Dieu crĂ©a la femme ». Le show qu’elle offre est le mĂŞme que celui du mois d’octobre; pourquoi changer un spectacle qui frĂ´lait la perfection dans sa mise au point?Sa robe la plus sensationnelle, celle qui semble ne tenir Ă sa peau que par le miracle de quelques Ă©clats de strass, matĂ©rialise la continuitĂ© qui existe entre Sylvie et les stars les plus fabuleuses de l’histoire du spectacle. » Paul Giannoli, paru dans un Jours de France » Ă propos des prolongations du show de Sylvie au Palais des Congrès 1977/78. Her breezy vocals, without the slightest trace of an accent, are both sensuous and apealling. Vartan’s voice really shines on the rockers as they have been her forte ever since she started performing in France in the early 1960s ». Le magazine amĂ©ricain CASH BOX Ă propos de l’album I don’t want the night to end » le 5 mai 1979. Dimanche 25 novembre 1979 De nombreuses surprises sont rĂ©servĂ©es Ă Johnny pour sa dernière au Pavillon de Paris. Sylvie, vĂŞtue d’un costume en daim ocre, monte sur scène pour lui remettre un disque d’or et reprendre en duo Le bon temps du rock n’roll », avant de danser un rock endiablĂ© avec Carlos Reportage diffusĂ© le lendemain dans le journal TV Soir 3 ». Puis, Ă l’initiative de sa maman, le petit blondinet – pĂ©trifiĂ© de trac- prend place Ă la batterie pour une interprĂ©tation pĂŞchue de Rien que huit jours ». DĂ©couvrant son fils David, le papa chanteur reste un instant sans voix. Naturellement, le public exulte. Nous trois sur scène, ce sera mon plus beau souvenir. » Sylvie, Paris Match, 7 dĂ©cembre 1979 Enfin, elle le tient son triomphe. Incontestable, incontestĂ©. Elle ne l’a pas volĂ©. On le sentait poindre depuis quelques annĂ©es mais il y avait encore bien des sceptiques… Au Palais des Sports, elle rejoint les grandes lĂ©gendes du music-hall. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE-SOIR » du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports Sylvie Vartan se hisse d’un seul coup au niveau des plus grands. Du grand Art. »RICHARD CANNAVO dans LE MATIN » du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports Cela faisait des annĂ©es qu’on attendait cela. Des annĂ©es qu’on sentait qu’elle allait nous donner raison d’avoir cru en elle, mĂŞme dans les moments oĂą tellement de gens la dĂ©criaient. Cette fois-ci, Sylvie Vartan a gagnĂ© d’une manière incontestable son pari le plus audacieux faire vibrer l’immense Palais des sports et apporter un spectacle vraiment et totalement personnel. Dès son entrĂ©e en scène, tout en pĂ©tales de lumière, dès les premières secondes, on a compris qu’il se passait quelque chose de nouveau chez Sylvie. Son visage tout d’abord, comme mĂ©tamorphosĂ©, plus mobile, plus spontanĂ© et Ă la fois, plus visage qui, auparavant, s’efforçait sans cesse de poser, de ressembler Ă l’image qu’elle voulait qu’on se fasse d’elle. La Sylvie d’aujourd’hui accepte sa vĂ©ritable image, celle d’une jeune femme de trente sept ans, qui chante depuis plus de vingt ans dĂ©jĂ , qui a aimĂ© et souffert et qui renonce enfin Ă cacher sa fragilitĂ© sentimentale et son dĂ©senchantement. La vie l’a frappĂ©e mais en mĂŞme temps, l’a enrichie, lui a donnĂ© une sensibilitĂ© nouvelle dont elle se sert dans ses chansons qui ont parfois des refrains très autobiographiques Ă travers des mots qui se veulent pour corps aussi a changĂ©. Comme tous les grands rockers, de Johnny Ă Mike Jagger, Sylvie se sert, lĂ encore, de cet atout plastique et sait donner une touche d’érotisme scĂ©nique de bon ton certes, mais nĂ©anmoins d’autre pourrait onduler en collant pailletĂ© et transparent, en pantalon aussi fin qu’une caresse, et tourner le dos Ă son public pour le laisser Ă loisir admirer de parfait cĂ´tĂ© pile. Sylvie, qui maĂ®trise maintenant les chorĂ©graphies qu’elle a choisies avec Claude Thompson, s’affirme aussi dans sa façon de danser. Aujourd’hui, soutenue par une Ă©quipe avec laquelle elle a travaillĂ© et vĂ©cu presque quotidiennement durant six mois, elle domine largement cette discipline qui lui permet de s’en dĂ©gager totalement, pour mieux chanter, notamment dans les fois-ci, Sylvie a su donner la vie Ă son spectacle, un spectacle qui plaira Ă ses fans de toujours comme Ă ses fans d’aujourd’hui, ces enfants qui, comme son fils David, ont toujours un aussi grand besoin d’idoles. » Christine Gauthey Ă propos du spectacle de Sylvie au Palais des sports dĂ©cembre 1981 La puretĂ© de la mĂ©canique de spectacle est au service d’une artiste qui assume son show d’un bout Ă l’autre, avec une grâce infinie, fait passer magnifiquement sa personnalitĂ© propre et lance son âme dans des musiques diverses. »CLAUDE FLEOUTER dans Le monde du 28 novembre 1981 Ă propos du Palais des sports C’est un mĂ©lange d’Ann-Margret, de Liza Minelli et de Cher ».BILL WILLARD dans DAILY VARIETY » dĂ©cembre 1982 20 ans après, franchement la voir si rĂ©gulièrement belle, Ă©clatante d’énergie, d’entrain, de rythme, de savoir-faire, de courage et de toupet, si impeccable dans son boulot, si increvable dans la performance, on se dit que ça vaut le coup de la regarder en face et de reconnaĂ®tre que c’est une drĂ´le de dame. Sylvie, Ă Nice, lundi, vous avez Ă©tĂ© formidable. Et le public Ă©norme, de 16 Ă 60 ans, a d’entrĂ©e compris qu’il Ă©tait au spectacle, Ă la fĂŞte, au mirage d’un soir, et qu’il ne fallait pas craindre de participer. Les places Ă©taient moins chères que pour M. Iglesias, mais le plaisir autrement plus costaud. Et quand on sait le prix des choses et du lourd train-train du show-biz, on s’étonne qu’elle ait pu amener si simplement sous la toile du Théâtre de Verdure presque l’intĂ©gralitĂ© de ce que Nice ne voit jamais ou presque l’image des grandes soirĂ©es de Paris. Sylvie ne s’est pas moquĂ©e de la province. Elle a changĂ©. On dirait qu’elle ne craint plus personne, libĂ©rĂ©e en quelque sorte. Il y avait Ă Nice une petite bonne femme qui a su durement travailler son corps et sa voix et qui a bien profitĂ©, cĂ´tĂ© maturitĂ©, des chagrins de la vie ». Arlette Sayac dans NICE MATIN » au lendemain d’un concert en 1982 Au beau milieu de l’impitoyable guerre des Ă©toiles » que se livrent les vedettes pour occuper l’antenne des radios ou l’écran des tĂ©lĂ©visions, les apparitions Ă©blouissantes de Sylvie Vartan sont pratiquement les seules Ă n’avoir aucun rapport avec l’actualitĂ©. Sylvie est dĂ©sormais invitĂ©e pour le plaisir, Ă la manière d’une guest-star » dont la prĂ©sence apporte forcĂ©ment ce supplĂ©ment d’originalitĂ© qui fait la sur les plateaux de tĂ©lĂ©vision, Ă la une » des journaux n’a rien Ă vendre » au sens strict de ce terme de mĂ©tier pas de promotion d’un nouveau titre, pas de lancement d’une nouvelle revue, pas de scoop » sur sa vie privĂ©e. En un mot, aucun Ă©vènement pour justifier ce raz-de-marĂ©e des phĂ©nomène qui Ă©chappe Ă toute explication rationnelle, classe d’emblĂ©e Sylvie dans la catĂ©gorie des stars. Ce genre de personnage n’est pas tout Ă fait conforme aux vertus gauloises Sylvie, pour devenir vedette Ă 100% tricolore, devrait enregistrer beaucoup de titres Ă l’eau de rose pour contenter le mĂ©tier, sans oublier d’exposer son fils David Ă la presse, ses relations actuelles avec Johnny, ses Ă©ventuels Ă©changes de cartes de voeux avec N. Baye, ou encore Ă©changer ses opinions sur les Ă©quipes de football ou de rugby. Or, Sylvie refuse ces arrangements en prĂ©fĂ©rant jouer franc jeu elle enregistre son sound » Ă Los Angeles, elle importe ses chorĂ©graphies parce que l’art ne doit pas ĂŞtre chauvin mais cosmopolite, elle affiche sur le plan de sa vie privĂ©e une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©lĂ©gante et une certaine philosophie et – comble de l’insolence – elle prĂ©fère se remettre en cause Ă chaque nouveau spectacle, sans redouter un seul instant les consĂ©quences financières que son attitude novatrice pourrait dĂ©clencher. »Le projet de Sylvie pour 84/85 n’a pas variĂ© d’un pouce elle gravit lentement mais sĂ»rement les marches d’un gigantesque escalier en haut desquelles on aperçoit – dans l’ombre – les deux silhouettes de M. Dietrich et B. Streisand. On a beau lui crier casse-cou », Sylvie fait partie de celles qui ne renoncent jamais quoi qu’il arrive. Si le destin doit enlever un jour l’un de ces habits de lumière qui font briller les stars », Sylvie saura ĂŞtre son premier juge incapable de survivre Ă la mĂ©diocritĂ©, elle changera – dans ce cas – de planète, en choisissant Ă la fois l’exil et l’ meilleur combat que celui qu’elle livre sur son terrain de prĂ©dilection »? Sylvie seule contre tous » Henri Chapier dans CinĂ©-Revue » en 1985 Article paru dans Marie-Claire aoĂ»t 2022 sur le Parc des Princes de juin 1993 Des milliers de fans dans le stade, mais ils semblent ĂŞtre seuls au monde. Elle pose maintenant sa main sur son torse. Il place la sienne sur son Ă©paule. La mise en scène sensuelle, le jeu de regards Ă©lectriques, les paroles romantiques les anciens amoureux racontent au public une histoire qui l’émeut, le rend nostalgique, l’enchante… Et lui donne envie d’applaudir très fort. C’est l’ovation pour Sylvie Vartan Ă chaque couplet. Vient d’ailleurs le suivant, a cappella, toujours Si mon cĹ“ur ne peut ĂŞtre / Pour toi le premier / J’attendrai afin d’être / Dans ta vie la dernière / Je serai dans ton avenir / Loin des souvenirs / Pour te faire oublier / Tes tendres annĂ©es ». Leurs corps se rapprochent un peu plus encore, leurs bouches ne sont plus qu’à quelques centimètres – seule la tĂŞte du micro les sĂ©pare -, mais Sylvie Vartan, concentrĂ©e dans sa prestation, ne s’arrĂŞte pas de donner de la voix. Un camĂ©raman zoome sur le regard bleu perçant de Johnny, et profondĂ©ment ancrĂ© dans celui de son invitĂ©e. Il ne peut s’empĂŞcher d’esquisser un sourire. La puissance d’une interprĂ©tation sans un mot de Johnny Ă€ la seconde oĂą Sylvie Vartan prononce le dernier mot du dernier couplet, les anciens mariĂ©s se tombent dans les bras. Elle l’embrasse sur la joue, lui tente un baiser au coin de la bouche. Sincère Ă©treinte, ils ne sont plus dans leur rĂ´le. Les sourires tendres ont remplacĂ© les regards charnels. Johnny n’aura pas entonnĂ© un seul mot de toute sa chanson. Comme s’il Ă©tait subjuguĂ©, sidĂ©rĂ© par ce mirage. C’est lĂ la force de cette sĂ©quence, publiĂ©e en 2021 par Sylvie Vartan sur sa page officielle YouTube – et qui cumule plus de 2,6 millions de vues. D’un Merci », elle salue ce public qui l’aime tant, depuis l’époque oĂą elle Ă©tait encore inconnue et assurait les premiers parties du taulier. Puis elle quitte la scène, comme si ce qui venait de se passait n’avait jamais existĂ©, telle une parenthèse enchanteresse offerte aux spectateurs, en lâchant presque avec pudeur Happy birthday Johnny ! ». Lui prononce alors un seul mot Sylvie », pour rĂ©clamer de nouveaux applaudissements. Avant de quitter la scène, elle lance un dernier baiser qui s’envole en direction du rockeur. Quel cadeau d’anniversaire… Surtout pour le public. Sirène si reine sur scène qu’elle s’y rĂ©vèle impĂ©riale comment ne saluer cette maĂ®trise du show, cette aisance dans le passage d’une chanson/dĂ©chirure Ă un twist Ă vous dĂ©raciner les chĂŞnes hi-fi, s’offrant au passage une chorĂ©graphie glamour pour une version du lĂ©gendaire Bette Davis Eyes » ? Sur Ă©cran gĂ©ant, dĂ©filent photos et extraits de films qui ressuscitent les heures et les ors d’une carrière phĂ©nomĂ©nale celle d’une femme de coeur et de tĂŞte qui songeons Ă L’Ange noir » eĂ»t fait une actrice en platine pour Hitchcock et qui avec Jodelle » inspira au Belge Guy Peellaert la première bande dessinĂ©e pop artiste. Du feu sous la glace, a-t-on pu dire de la Vartan comme on l’a dit parfois de la grande Catherine Deneuve. Samedi, c’est de mille Ă©toiles qu’elle rayonnait, la lionne, pour un Cirque qu’elle fit tanguer, puis chavirer de bonheur. Quant Ă nous, sirotant du mĂ©lanco, comment n’eĂ»mes pu nous souvenir qu’il y a quarante et un ans – mars 63 – nous venions l’acclamer lors de son premier concert Ă Bruxelles, Ă L’Ancienne Belgique » ? Sylvie, vivant dĂ©fi au temps. » La Libre Belgique après un concert Ă Bruxelles en 2004 Critiques recueillies par l’album Soleil Bleu » en 2010 Le Figaroscope Ce disque ambitieux apparait comme une indĂ©niable rĂ©ussite. Une Sylvie Vartan au meilleur de sa forme » Be On adore son nouvel album » Ce Soleil Bleu rĂ©concilie les fans de la chanson tragique Ă la Barbara, les nostalgiques de Gainsbourg, les amateurs de mĂ©lodies acidulĂ©es tendance Swinging London et, last but not least, les amatrices des idoles indĂ© telles que Lily Allen ou Kate Nash. En un mot le nouveau Sylvie Vartan est l album pop francais transgĂ©nĂ©rationnel de cette fin d annĂ©e » Grazia Nouvel album exemplaire qui concilie comme au premiers jours science des Ă©lĂ©gances et accessibilites grand public » RevigorĂ©e par un casting chic et jeune » Rencontre avec une gĂ©nĂ©ration qu’elle inspire » Le Parisien A fleur de peau, Sylvie Vartan tient dans ses mains l’un des beaux disques de sa carrière… Une autre Sylvie Vartan » Le Journal du Dimanche ElĂ©gance et modernitĂ© » Ouest France Sur le nouveau Cd de Sylvie Vartan, les gĂ©nĂ©rations se bousculent avec des chansons de Keren Ann, Doriand, Etienne Daho, La Grande Sophie, Julien Doré… » » Paris Match Plus qu’étonnant, Sylvie vient tout simplement de faire l’un de ses meilleurs albums » Ce Soleil Bleu’ Ă©blouissant » L’union Sylvie Vartan Plus en forme que jamais » TĂ©lĂ©rama sortir Sur son nouvel album des signatures chics et branchĂ©es comme celle d’Etienne Daho, de La Grande Sophie ou de Keren Ann. Le rĂ©sultat est assez surprenant » Platine Album du mois La preuve que la Star Vartan transcende les influences et les styles musicaux » Ozap EntourĂ©e de Keren Ann et de Doriand, l’artiste retrouve de l’énergie et de la modernitĂ©, sans tomber dans l’excès d’un disque ni trop produit, ni trop branchĂ© » Paulette Buzz de la semaine ComposĂ© de douze chansons très cinĂ©matographiques, Soleil bleu dĂ©peint tour Ă tour la Vartan comme une femme fatale, espiègle, dĂ©sinvolte ou icĂ´nique. Un bel opus rĂ©alisĂ© par le duo Keren Ann-Doriand. » Nouvel Obs Un disque ou l’on trouvera quelques perles comme »Sous ordonnance des Ă©toiles », »Soleil bleu » ou » Tous ces garçons » Critique du quotidien Le Monde suite au concert donnĂ© Salle Pleyel le 23/11/2011 Toujours la plus belle pour aller chanter Fille du rock dans la bande de Salut les copains en France dans les annĂ©es 1960 ; première, dès 1970, Ă prĂ©senter des spectacles avec chorĂ©graphies et mises en scène bien avant que Madonna ou d’autres n’aient mĂŞme l’idĂ©e d’exister ; parrainĂ©e dans les annĂ©es 1980 par Frank Sinatra ou Gene Kelly pour une carrière aux Etats-Unis dans les salles fĂ©tiches de la grande chanson amĂ©ricaine ; cĂ©lĂ©brĂ©e en 1994 pour son rĂ´le dans L’ Ange noir, de Jean-Claude Brisseau – en »une » des Cahiers du cinĂ©ma ; et toujours chanteuse active dans les annĂ©es 2000… autant d’élĂ©ments d’un parcours quasiment sans interruption pour Sylvie Vartan, 67 ans depuis le 15 aoĂ»t, qu’un film de montage rĂ©sumait en ouverture de son concert Ă la Salle Pleyel, Ă Paris, mercredi 23 le public, les fidèles depuis les dĂ©buts, lorsque la jeune fille, nĂ©e Ă Iskretz, en Bulgarie, donnait la rĂ©plique Ă Frankie Jordan dans Panne d’essence en 1961 cĂ´toient des auteurs et compositeurs de ses succès Jean Renard, Jean-Jacques Debout, Jacques Revaux…, le ministre de la culture, FrĂ©dĂ©ric Mitterrand, l’ambassadeur de Bulgarie et le ministre de la culture bulgare, des proches, des amis…Sur scène, l’Orchestre symphonique de Sofia, au piano GĂ©rard Daguerre, trois choristes, une petite formation Ă©lectrique avec notamment le guitariste Claude Engel. Le tout filmĂ© et enregistrĂ© pour de futurs tĂ©moignages en CD le 16 dĂ©cembre de ce ne fait pas dans le »symphonisme » mais s’en tient, Ă raison, Ă des arrangements d’une variĂ©tĂ© bien tenue, insensible aux modes, aux airs du temps. La chanteuse, qui dĂ©bute par La Plus Belle pour aller danser, a puisĂ© dans des romances Ă©crites pour elle, se fait l’interprète sensible et juste de Mon enfance, de Barbara, ou de Quand on a que l’amour, de Jacques Brel. Son passĂ© yĂ©-yĂ© et rock Un p’tit je ne sais quoi, Est-ce que tu le sais ?, Locomotion, Si je chante… est visitĂ© avec humour, avec des esquisses de pas façon les beaux moments, une chanson bulgare, Moya Goro, Sous ordonnance des Ă©toiles, une nouveautĂ© avec la voix d’Arthur H, ou la touchante Mon père. Un parcours rĂ©trospectif en une quarantaine de chansons qui a Ă©vitĂ© le piège de la soirĂ©e commĂ©morative. A Pleyel, Sylvie Vartan aura Ă©tĂ© une prĂ©sence simple et chaleureuse » Sylvain Siclier Nous Ă©tions en 1968 quand nos Ă©crans de tĂ©lĂ© noir et blanc servaient de cadre Ă une jeune blonde qui chantait avec un lĂ©ger et dĂ©licieux accent français. Auparavant, Sandie Shaw nous avait dĂ©jĂ ouvert Ă d’autres paysages musicaux . Mais si l’anglaise allait pieds nus, c’est parfaitement chaussĂ©e que Sylvie Vartan s’installa dans notre imaginaire. Talons ou bottes, fĂ©minine jusqu’au bout des ongles, masculine ou Ă©mancipĂ©e, androgyne, totalement insolite pour l’Italie des annĂ©es 60. A cela il faut ajouter une musique alors considĂ©rĂ©e comme moderne », un rock-twist qu’on appelait yĂ©yĂ© ». Bien-sĂ»r nous avions Mina, Nada, Cinquetti, Zanicchi, de grandes chanteuses mais encore prisonnières d’une Italie dĂ©mocrate-chrĂ©tienne et bigote. L’apparition de la petite française qui dansait et chantait Comme un garçon mes cheveux sont dĂ©faits, je porte le pull que tu portes aussi et une ceinture Ă mon pantalon » fut une dĂ©flagration … 1968-1969, deux annĂ©es seulement et il y a si longtemps. Deux annĂ©es oĂą Ă 20h30 elle Ă©tait la reine de nos samedis soir. Come un ragazzo, Due minute di felicita, Irresistibilmente, Buonasera buonasera, Una cigale canta ou Zum zum zum , une poignĂ©e de chansons Ă jamais gravĂ©es dans notre mĂ©moire … Laura Putti – La Republica – 20/02/2011 Critiques recueillies par l’album Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans après la sortie de »Soleil Bleu », son prĂ©cĂ©dent opus ». Le Figaro Sylvie opère un recentrage bienvenu. Sylvie Vartan n’est ni Emmylou Harris ni Dolly Parton, mais elle chante le country avec un enthousiasme qui rĂ©jouit. Le choix des compositions est pertinent. EspĂ©rons que la popularitĂ© de Sylvie Vartan permette au public français de revenir sur un malentendu tenace au sujet de la country music. » Olivier Nuc Femme Actuelle Depuis cinquante ans, Sylvie a quelque chose en elle du Tennessee. Sur fond de country-pop, elle Ă©voque le rĂŞve amĂ©ricain de sa jeunesse dorĂ©e motos et limousines, Stetson et blue-jeans peuplent ces treize chansons adaptĂ©es par Eric Chemouny Etrangère » David Mc Neil, Patrick Loiseau, Didier Barbelivien et Philippe Swann. » Marie-France Rythme enlevĂ©, compositions sous influence country-rock, l’album Sylvie In Nashville porte le sceau de la capitale de ce style musical, loin des chansons slow tempo de son dernier album. Se rĂ©inventer, sans doute la clĂ© de sa longue carrière ». TĂ©lĂ©7 Jours Son Tennessee Ă elle, c’est la country rock, Ă©nergique et gaie. Sylvie est retournĂ©e lĂ -bas enregistrer quinze titres. Des reprises, des adaptations en français de standards US et de nouvelles chansons. Epatant ! » Maxi Piano guitares et batterie accompagnent l’icĂ´ne sur ce nouveau disque dĂ©diĂ© au country-rock qu’elle affectionne. On y retrouve, Ă©videmment, son inimitable voix grave et son Ă©nergie contagieuse et des textes en français Ă©crits pour elle par de grands noms dont Didier Barbelivien. AccompagnĂ©e par des musiciens Ă©galement triĂ©s sur le volet. Sylvie Vartan le dit elle-mĂŞme Cet album, c’est la fraĂ®cheur, la gaietĂ©, la joie dont nous avons tous tant besoin ! ». CĂ©cile Rudoff Le Nouvel Observateur Sylvie In Nashville »n°2 produit par Michael Lloyd, enregistrĂ© aux Studios Starstruck, est donc un hommage Ă la country-rock de ses 20 ans. Soit une suite rĂ©jouissante de treize chansons, amĂ©ricaines pour la plupart, adaptĂ©es par des fidèles auteurs, Eric Chemouny, Patrick Loiseau ou David McNeil, qui s’approprie »Against the wind » de Bob Seger et redessine le portait d’une Ă©poque bĂ©nie, les annĂ©es 1960, oĂą la jeunesse Ă©coutait chanter ses idoles »Cheveux au vent » ! Sophie Delassein Le Nouvel Observateur De la pure musique country-rock, Ă©mouvante, anxiolytique, rĂ©solument positive. L’album s’ouvre en beautĂ© avec »Against the wind » signĂ©e Bob Seger et adaptĂ©e par David McNeil sous le titre »Cheveux au vent ». Ce parfum qui Ă©mane de cette chanson va conserver toute sa puissance jusqu’à la dernière chanson. » Pierre Andrieu RFI Musique Un fructueux exercice de nostalgie. L’essentiel du contrat est rempli des chansons qui fleurent le bon vieux temps – le temps oĂą la musique amĂ©ricaine pouvait se rĂŞver en version light. » Bertrand Dicale Le Monde Fidèles Ă leurs amours, Sylvie Vartan et Eddy Mitchell publient deux albums oĂą l’AmĂ©rique demeure un eldorado. Sylvie In Nashville est le quarante deuxième album studio d’une chanteuse dont la carrière avait dĂ©butĂ© avec une »Panne d’essence » presque innocente. Il s’appuie sans honte sur les arcanes de la dĂ©contraction rock des annĂ©es 1960 – guitare Ă©lectrique, tempo binaire, mine de teenager, une touche de violon country – Le temps passe, les fantasmes perdurent. Ces croisements amĂ©ricains sont instructifs. L’âme est amĂ©ricaine le cĹ“ur français ». VĂ©ronique Mortaigne Juke Box Magazine Dans une forme resplendissante, Sylvie rocke ave joie dans »I like it I love it » en français »Le feu sous la glace », »Sandy » ou »Non merci qu’elle cosigne au rythme parfait. Elle fait merveille sur tempo moyen, »Cheveux au vent », idĂ©alement placĂ©e en ouverture. »En rouge et or » et deux thèmes plus folk »Mr. John B. » dont Sylvie ne se lasse dĂ©cidĂ©ment pas et »Etrangère » Wayfaring Stranger ». Ce rĂ©jouissant disque de country-rock-pop est proposĂ© en diffĂ©rents formats. » Jean-Michel Thoury Platine Au rang des autres rĂ©ussites de cet album cohĂ©rent, qui rĂ©concilie Sylvie avec le Rock flamboyant de ses dĂ©buts après avoir explorĂ© ces dernières annĂ©es le grand rĂ©pertoire Barbara, FerrĂ©, BĂ©caud… on mise surtout sur »Etrangère », touchante version française d’un titre du folklore traditionnel sur le thème de l’exil, »En rouge et or », Ă©mouvante Ă©vocation du tourbillon de ses »annĂ©es Johnny », ou encore »Non, merci » dont elle a signĂ© la musique autant de chansons finalement très autobiographiques, qu’elle s’approprie avec conviction et une bonne humeur très communicative. » Questions de Femmes Un demi siècle après son album culte »Sylvie A Nashville » vendu Ă plus d’un million d’exemplaires rien qu’au Japon, et restĂ© dans toutes les mĂ©moires. MĂŞme le grand LĂ©onard Cohen l’a Ă©voquĂ© dans ses MĂ©moires parues l’an passĂ©. Sylvie nous offre un nouvel album country-rock, qu’elle considère comme l’un de ses meilleurs et qui lui va comme un gant. » Chansons A La Une Le 41ème opus de la chanteuse française, intitulĂ© »Sylvie In Nashville », est sorti en octobre dernier. Après 40 millions de disques vendus en quelques 1300 chansons, Sylvie Vartan nous ramène avec bonheur Ă ses premières amours la country-rock » Fnac Paris Saint-Lazare 50 ans après »Sylvie A Nashville », Sylvie nous revient avec dans ses bagages un superbe »Sylvie In Nashville », aux rythmes blues rock entraĂ®nants, en passant par des ballades nostalgiques. EntourĂ©e de musiciens hors pair, l’interprète s’est offert une production Ă©lĂ©gante et Ă©nergique Ă son image. » Site »Onsortoupas » On peut ĂŞtre surpris Ă la première Ă©coute, mais plus on l’écoute et plus on l’aime. Cet album est un des plus rocks depuis longtemps, et j’ai hâte de voir Sylvie Vartan interprĂ©ter ces chansons sur scène. On savait dĂ©jĂ que Sylvie Ă©tait Ă son aise avec des titres au son country, avec des chansons comme »L’heure la plus douce de ma vie », »Melody Man », »Les chemins de ma vie », parmi bien d’autres. Mais cette fois, elle rĂ©ussit Ă nous surprendre et Ă nous envoĂ»ter. Un superbe album, vraiment ! » Guy CourthĂ©oux Critiques de la pièce Ne me regardez pas comme ça ! » Sylvie VARTAN que beaucoup attendaient au tournant de cet exercice… incarne avec justesse Victoire CARLOTA, une vieille gloire du cinĂ©ma, cloitrĂ©e dans son silence comme dans son passĂ©, apparement incapable de partager quelques Ă©motions ou souvenirs. Et c’est prĂ©cisĂ©ment lĂ oĂą le choix de Sylvie pour ce personnage s’avère intĂ©ressant. VARTAN donne, par son interprĂ©tation volontaire et d’une grande sincĂ©ritĂ©, une vraie dimension Ă son personnage. C’est une vraie star qui est aussi une vraie femme, pudique, abimĂ©e par la vie mais aussi enthousiaste et naĂŻve lorsque les sentiments s’en mĂŞlent. De façon très pertinente, sur le plateau, Sylvie VARTAN ne se pose pas de questions et joue. Elle est Victoire. TantĂ´t drĂ´le, tantĂ´t dĂ©testable, tantĂ´t Ă©mouvante. Bref, touchante. A moins que ce ne soit aussi Sylvie qui le soit. C’est ce qui fait toute la richesse de sa prestation. » La surprise vient de Sylvie Vartan qu’on attendait bien sĂ»r au tournant. Eh bien elle ne se dĂ©fend pas mal du tout. Moi qui ai Ă peu près son âge, je mesure pleinement le travail accompli, pour une première fois sur les planches avec une prĂ©sence sur scène ininterrompue et un texte consĂ©quent Ă retenir. Une belle performance. Elle se montre convaincante, jouant l’autodĂ©rision …. Et se paie mĂŞme le luxe d’un clin d’œil Ă sa cĂ©lèbre moue boudeuse. » Critique du concert donnĂ© au Grand Rex du 17 mars 2018 Le moment tant attendu est arrivĂ©. La voix puissante de Johnny Hallyday retentit sous le ciel Ă©toilĂ© du Grand Rex. Ses photos, celles des tendres annĂ©es, de l’époque de l’idole des jeunes dĂ©filent sur l’écran. En amoureux avec Sylvie Ă la mer, en famille avec David, sur scène, un brin d’herbe dans la bouche… Il est beau comme un dieu. Des ballons rouges en forme de coeur jaillissent de toutes les rangĂ©es. Dos au public, face Ă Johnny, Sylvie chante Tu as illuminĂ© ma vie. Elle se rappelle du premier baiser, qu’elle a Ă©tĂ© la plus belle pour aller danser. Les bravos» fusent quand Laura Smet Ă diffĂ©rents âges et Nathalie Baye apparaissent elles aussi sur l’écran gĂ©ant. MĂŞme si la vie nous a sĂ©parĂ© plus tard, rien n’a pu altĂ©rer notre amour et respect l’un pour l’autre», dit Sylvie. Le duo oĂą elle chante J’ai un problème avec un hologramme de Johnny n’est pas très rĂ©ussi techniquement mais ce n’est pas grave. Si tu n’es pas l’amour, tu y ressembles», reprend la salle. La version de Retiens la nuit sous les Ă©toiles du Rex est une merveille de poĂ©sie. Quand arrive le medley rock avec Gabrielle, Vartan est littĂ©ralement habitĂ©e. La salle aussi. C’est Ă qui croisera le plus haut ses poignets sur Mourir d’amour enchainĂ©. Quand elle entame Sang pour sang et L’hymne Ă l’amour s’en est trop pour Alexandra, l’épouse de David qui pleure Ă chaudes larmes entraĂ®nant avec elle Ilona, Darina, Emma et mĂŞme Jacky Lombard. Une ultime dĂ©claration d’amour, Johnny, l’amour qu’on a eu l’un pour l’autre ne s’éteindra jamais», et Sylvie lance Salut l’artiste!» C’est fini. Il y a certes eu des passages durs mais elle qui avait si peur de craquer a tenu bon. Plus tard, vers minuit trente au cocktail au second Ă©tage, elle arrive toute fraĂ®che derrière ses lunettes fumĂ©es beiges. Pose avec Darina, Ilona et Emma dans un sofa rouge. Embrasse son amie ValĂ©rianne Giscard d’Estaing. Un photographe lui fait un baise-main. Ce soir Ă©tait une leçon d’élĂ©gance. » LĂ©na Lutaud le 17/3/2018 dans Le Figaro Critiques recueillies par l’album Avec Toi » en 2018 Le timbre de la chanteuse s’adapte bien plus aux morceaux doux, Ă l’image des ballades Quelque chose de Tennessee 1985 et Je te promets 1986. On notera aussi la belle production de Michael Lloyd qui donne du relief Ă ces classiques, sauce Vartan. Les chĹ“urs gospel de Oh! Ma jolie Sarah 1971, la guitare tango de Retiens la nuit 1961, coĂ©crite avec Charles Aznavour, offrent deux des plus beaux moments de cet album cathartique » Le Figaro. Oui, Johnny Ă©tait enterrĂ© Ă St-Barth, oui, la bataille de l’hĂ©ritage rageait Sylvie rĂ©pondait Ă tout ça sur scène, avec ses fans. En chansons. En cĂ©lĂ©brant leur couple et leur parcours, depuis le temps oĂą ils Ă©taient les fiancĂ©s du yĂ©yĂ© ». Voici le fort beau disque en rĂ©sultant, illustrĂ© par les magnifiques photos d’époque en noir et blanc de Jean-Marie PĂ©rier, oĂą les interprĂ©tations les plus touchantes sont celles de ces tendres annĂ©es Retiens la nuit, Le pĂ©nitencier, Quand revient la nuit. Ça se termine sur une version mi-parlĂ©e mi-chantĂ©e d’In My Life, oĂą l’essentiel est dit In my life / I loved you more » Sylvain Cormier, Le Devoir. Japonais, Italiens ou AmĂ©ricains, tous ont jadis succombĂ© Ă ses salves de blondeur slave et de suavitĂ© rauque. Ses chorĂ©graphies millimĂ©trĂ©es continuent Ă pailleter le regard des papy-boomers. Adepte du dĂ©guisement, Vartan regrette de n’avoir pas Ă©tĂ© plus sollicitĂ©e par le cinĂ©ma. Après l’Ange noir de Brisseau, elle avait pourtant fait la couv des Cahiers du cinĂ©ma. Son staff surligne sa prĂ©venance. Tony Scotti, son mari et producteur, n’en a-t-il pas assez de jouer les passe-plats ? Entre deux plâtrĂ©es de langoustines qui laisseront quelques traces, l’affable et chaleureux AmĂ©ricain nous confie qu’en rĂ©alitĂ©, le number one de la famille, c’est Muffin. Ce que le bichon confirme d’un sourire Ă©maillĂ© » Nathalie Rouiller, LibĂ©ration le 11/12/2018. Critiques recueillies par l’album Merci pour le regard » en 2021 Sylvie Vartan dit de son album Je pense que c’est mon meilleur. » Il a surtout l’avantage d’être cohĂ©rent avec la femme qu’elle est devenue, et la vertu d’adhĂ©rer au prĂ©sent. Car Sylvie Vartan s’est entourĂ©e pour l’essentiel de talents d’aujourd’hui la grande Sophie, Clara Luciani, Clarika ou encore Joseph d’Anvers. Davantage qu’une curiositĂ©, on sent chez chacun d’entre eux du respect voire une certaine admiration pour cette femme qui chante depuis soixante ans – elle a peut-ĂŞtre fait danser leurs parents. Ils semblent tous s’être passĂ© le mot, choisissant pour source d’inspiration non pas la star yĂ©yĂ© mais plutĂ´t le personnage mĂ©lancolique de La Maritza ». C’est tout de suite frappant avec Le bleu de la mer noire », un piano voix de Clarika et Jacques Nyssen, ballade le long d’une rivière qui charrierait les peines accumulĂ©es d’une vie cabossĂ©e. Beau. Très beau. MĂŞme inspiration chez la grande Sophie qui fait chanter Ă Sylvie Vartan Il y a un cĂ´tĂ© sombre sous ma chevelure blonde » et Eric Chemouny qui signe notamment Une dernière danse », celle qui rime avec enfance. A noter les merveilleuses interprĂ©tations au piano de GĂ©rard Daguerre et Michel Amsellem. Alors, est-ce le meilleur album de Sylvie Vartan ? Oui, oui, oui ». » ! Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur Le disque commence par un piano-voix, cette voix qui geint languissamment, si familière Ă ceux qui traversèrent les annĂ©es 70 et grandirent devant la tĂ©lĂ©vision en regardant le samedi soir les shows orchestrĂ©s par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix d’effroi, mauve, qui, cinquante ans plus tard, n’a rien perdu de ses nuances. Sylvie Vartan vient de sortir un bel album mĂ©lancolique, sans amertume aucune. Au fil des quatorze chansons qui le composent, l’artiste rappelle, Ă ceux qui l’avaient oubliĂ©, ou ne l’avaient point remarquĂ©, quelle superbe interprète elle est, nette, ondulante, sensuelle, avec ce grain qui fit la joie des imitateurs jadis, et cette petite fleur blanche qui, au sommet de quelques syllabes, parfois, Ă©clot comme un sourire. Clarika Le bleu de la mer noire, Patrick Loiseau Ma tendre enfance, La Grande Sophie Du cĂ´tĂ© de ma peine se sont montrĂ©s dignes de l’idole, sans tomber dans le larmoiement. Leurs chansons dĂ©ploient la blondeur lacrymale des enfants de l’exil. Mais c’est avec la plume d’Éric Chemouny, taillĂ©e sur mesure, que son phrasĂ© chatoie. Grâce aux mots simples de Chemouny, Sylvie chante comme une actrice joue, tout en sobriĂ©tĂ©. Qu’on Ă©coute Une dernière danse musique Michel Amsellem et l’on voudrait entendre La Maritza. L’effet Vartan. Qu’on dĂ©couvre On s’aime encore, mais autrement musique M. Amsellem et l’on pense Ă Nicolas. IndĂ©modable. Enfin, avec Ce jour-lĂ musique Michael Ohayon, ceux qui connaissent le music-hall se remĂ©moreront la dĂ©licatesse opaline de Cora Vaucaire. Une chanteuse, c’est d’abord une voix, dont la caresse, la chevelure vous accompagnent. Celle de Sylvie Vartan se pose-lĂ . Baptiste Vignol De la fenĂŞtre d’en haut, Janvier 2022 Critique du quotidien Le Monde, suite au concert donnĂ© au Théâtre Edouard 7 en octobre 2021 Sylvie Vartan prĂ©sente au Théâtre Edouard-VII, Ă Paris, Le RĂ©cital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif très sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle Ă l’italienne de sept cents places. Le RĂ©cital accompagne – pour une tournĂ©e qui comprend notamment un concert Ă la Salle Pleyel, le 20 novembre –, son nouvel album en studio, Merci pour le regard Columbia/Sony. Merci pour le regard se compose des premières chansons inĂ©dites depuis 2011, de la star internationale nĂ©e en Bulgarie – cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la prĂ©cieuse salle. Le RĂ©cital ? Construction raffinĂ©e de ses chansons, sans souci de la chronologie. Deux heures vingt de confidences, de douceur et d’élĂ©gie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaĂ®nĂ©s feraient poème Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre Ă La Rochelle ; Par amour, par pitiĂ© ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires… On monte imperceptiblement vers les grands secrets Le Dimanche ; Mon père ; Mon Enfance ; Je chante encore l’amour ; Merci pour le regard ; Je n’aime encore que toi… ; Les chemins de ma vie ; La Maritza… avant d’atteindre une interprĂ©tation bouleversante de Quand on n’a que l’amour Brel plus ce rĂ©citatif qui dit tout Ma vie c’est moi qui l’ai choisie. Bouquets de fleurs et dĂ©clarations C’est si rare, une autobiographie aussi lavĂ©e de tout nombrilisme que portĂ©e par une sensualitĂ© sensationnelle. Tous les sentiments qu’elle traverse, elle les a vĂ©cus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et dĂ©clarations d’amour dans les rangs. Un grand moment d’émotion, de simplicitĂ© et d’intimitĂ© dĂ©licate. Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maĂ®trisĂ©s, commentaires dictĂ©s par l’élĂ©gance et l’émotion palpable du public… Les lumières Jacques Rouveyrollis assistĂ© de Jessica Duclos ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est lĂ , retenue ou capable d’éclats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie… des voix aimĂ©es. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles n’ignorent pas la vie. La plupart ont Ă©tĂ© Ă©crites par des auteurs qu’elle cite et remercie, toutes semblent venir d’elle – Mon enfance, par exemple de Barbara. Sa voix, le timbre de sa voix n’ont que faire du narcissisme… Certes, elle vit ses chansons, les interprète, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer de Jean-Loup Dabadie, 1982 la rĂ©sume en quatre-vingt-un verbes Ă l’infinitif Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/RĂŞver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chĂ©rir, aimer… » Rien d’un exercice de style qui tournerait autour de l’Oulipo, simple dĂ©claration personnelle Ă deux voix. D’ailleurs, combien de fois Sylvie Vartan dit-elle, dans les chansons ou leurs prĂ©sentations, aimer », amour », pendant ces deux heures vingt sans coupure ? Quatre-vingt-une fois ? Cent soixante-deux ? On ne va pas tout compter… Quand on aime, c’est connu… Elle entre en scène comme elle entre dans chaque chanson luciditĂ© intacte, luciditĂ© et tourbillon, choix et abandon… Spectacle millimĂ©trĂ© et prĂ©sence sans rien cĂ©der sur la volontĂ©. Star sans doute, mais artiste avant tout mise en place au cordeau le grand art des chanteuses de jazz, diction des Ă©trangers si amoureux de la langue française Aznavour, cet art de sculpter le phonème, d’alanguir la syllabe, de balancer les mots, mis Ă nu ce soir par le dispositif volontairement rĂ©duit. Mots sous le signe de l’amour Des mots futiles, des mots de tous les jours, des mots sous le signe de l’amour, une vie en musique sans la moindre plainte… Sa vie, comme Aznavour la sienne, c’est elle qui l’a choisie, seul moment oĂą elle dit moi » – les autres Ă©crivent je » Ă sa place. La plus belle pour aller danser, chanson qu’elle doit Ă Aznavour 1964 et Georges Garvarentz, ArmĂ©nien nĂ© en Grèce. Souvent, elle chante, les yeux fermĂ©s. De jardin Ă cour, un cello je voulais un violoncelle », dit Sylvie Vartan – BenoĂ®t Dunoyer de Segonzac est aussi Ă la contrebasse – ; l’inoxydable GĂ©rard Daguerre au piano qui a accompagnĂ© Barbara, Depardieu, fidèle compagnon de route, metteur en ondes idĂ©al ; MichaĂ«l Ohayon Ă la guitare ; et la choriste Isabelle Staron, Ă la très belle attitude. Comment sort-on d’un rĂ©cital de deux heures vingt ? Comment a passĂ© le temps, sans qu’on y pense jamais ? Aurait-on appris ? Oui et non on a partagé… on s’est laissĂ© embarquer… La vie d’une femme transmuĂ©e par une artiste, c’est une sacrĂ©e expĂ©rience. Une expĂ©rience sacrĂ©e. L’expĂ©rience de la communication – la communion, pour certains Les heures de ma vie, je les ai donnĂ©es sans jamais compter… », prĂ©cise Sylvie Vartan. On le sait. » Francis Marmande
Tengri le bleu du ciel. 2009 français Réalisé par Marie-Jaoul de Poncheville 1h50 avec Albina Imasheva, Elim Kalmouratov, Hélène Patarot. Drame. Sortie le 28 avril 2010. T.
Quand mes parents ont abandonné leur abonnement à Télérama cela nous avait tellement désespérés, avec mes sœurs, que nous leur avions offert un nouvel abonnement — ce renoncement soudain à la culture, c’était comme s’ils nous avaient annoncé qu’ils vendaient la maison, qu’ils se débarrassaient de leurs livres et qu’ils voteraient désormais pour le Front National. Je savais qu’ils avaient eu des désaccords, qu’ils avaient parfois trouvé les critiques un peu sévères, qu’ils considéraient que Le Bonheur est dans le pré valait largement La Vie est un long fleuve tranquille, le premier chef-d’oeuvre de Chatiliez, mais je ne pensais pas qu’ils en étaient à ce point. Avoir des désaccords avec Télérama, c’était quelque chose de normal et de sain Télérama, c’était la culture, Nulle part ailleurs c’était la contre-culture et les années 90 auraient pu durer toujours. J’étais moi-même plutôt critique un T seulement à La Cité de la peur, c’était un peu mesquin, les trois T de chef-d’œuvre à L’Impossible monsieur bébé d’Howards Hawks, qui m’avait fait beaucoup moins rire, c’était exagéré. Le système des T était de toute façon anxiogène je me souviens d’un jour où les trois films de la première partie de soirée — il y avait notamment Dersou Ouzala — cumulaient 9 T, c’était vertigineux. Les magnétoscopes avaient dû sévèrement chauffer ce soir-là . Mais Télérama avait pourvu à tout il y avait alors des codes-barres sous les critiques des films et des télécommandes lasers qui programmaient les magnétoscopes à distance c’est cela, plus encore que l’arrivée d’internet, qui avait marqué notre entrée dans l’âge de l’information. J’ai dû lire la totalité des notices critiques de Télérama une cinéphilie de papier à peu près exhaustive. Je me souviens aussi de toutes les couvertures celle qui criait au chef-d’oeuvre devant le Van Gogh de Pialat, celle avec Guy Bedos en Arturo Ui de Brecht, celles du premier numéro de l’année, qui mettait à l’honneur des peintres — des peintres, aussi bizarre que cela paraisse, qui étaient restés figuratifs et qui peignaient des arbres — goût de l’incarnation hérité sans doute de l’époque où l'hebdomadaire était encore étroitement catholique et disait, en dessous des films, si des chrétiens pouvaient les voir. Étonnamment je lisais tout, dans Télérama, du courrier des lecteurs à la chronique d’Alain Rémond, tout, sauf les pages consacrées aux livres, qui me paraissaient d’un ennui confondant la littérature y apparaissait hors du monde, vieillotte et empruntée. C’était l’époque où les couvertures pastels des éditions Actes Sud apparaissaient comme une petite révolution du goût, après les excès constructivistes de la Blanche et des éditions de Minuit — quelque chose comme une victoire du tilleul sur le café et l’alcool. Repenser à Télérama me ramène aussi à un vieux téléviseur Brandt qui diffusait parfois, éteint, d’étranges sinusoïdales arc-en-ciel — je me souviens justement d’un article de Télérama sur le travail d’une artiste qui photographiait ces aurores boréales. Repenser à Télérama me renvoie plus singulièrement dans le garage d’un pavillon de l’Essonne où mes parents stockaient les vieux Télérama — c’était comme si on ne pouvait pas directement les jeter et qu’il fallait établir un sas, une zone neutre, attendre quelques mois. Le Libération du jour de ma naissance, avec la mort de Sartre, celui de la mort de Gainsbourg ou de Mitterrand étaient conservés dans le grand tiroir de l’armoire, à côté du service en porcelaine — mais pas les Télérama. C’est peut-être ce qui sépare l’art de la culture on n’aurait pas jeté Beaux-Arts et je savais qu’il y avait, c’était un signe aussi distinctif de la petite bourgeoisie culturelle, que l’habilité au Scrabble et la présence de double-CD de musique brésilienne en bas des colonnes à CD, des collections reliées du magazine Géo chez des amis de mes parents. J’aurais aimé qu’on les garde tous. Des piles de 52 numéros dans le garage, les vieux Télérama comme un paysage romantique — les hypocaustes de mes années d’enfance. Il n’y a pas d’exercice plus romanesque que de lire la presse à 20 ans de distance. Mon premier roman repose presque entièrement sur ma lecture exhaustive des magazines de télématique de la BNF et je prends bien soin, en vue d’un futur roman sur la blockchain ou l’industrie automobile, de ma collection de L’Usine nouvelle. Ces vieux Télérama de mon garage, qui sentaient l’essence de tondeuse, doivent encore définir mon inconscient culturel.
Toutle bleu du ciel est une véritable pépite, une ode à la vie, à l'amour, à l'espoir, aux petits instants de la vie et à la liberté. Liberté de vivre l'instant présent comme le
Uceo. 4nry3xhta0.pages.dev/3814nry3xhta0.pages.dev/3794nry3xhta0.pages.dev/1944nry3xhta0.pages.dev/444nry3xhta0.pages.dev/3764nry3xhta0.pages.dev/3744nry3xhta0.pages.dev/844nry3xhta0.pages.dev/534nry3xhta0.pages.dev/153
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