DUPRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU CONGO SON EXCELLENCE MONSIEUR DENIS SASSOU-N’GUESSO - Monsieur le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation de l’Agriculture, - Monsieur le Président Indépendant du conseil, - Mesdames et Messieurs les Ministres, - Madame la Représentante Régionale de la FAO pour l’Afrique, -
Les 4 autres poids-lourds pensent que l’avenir ne passe plus par le parti... Stephane Mahe / Reuters La présidence des Républicains, ce graal qui ne fait rêver que Laurent Wauquiez Stephane Mahe / Reuters Drôle de compétition, pour le leadership LR il y a la première compétition, officielle et ouverte, entre quatre candidats à la présidence du parti, Laurent Wauquiez faisant figure de grand favori, à deux mois de l'échéance en tout cas on sait ce qu'il est advenu des favoris dans cette famille. Et il y a, en retrait de l'avant-scène, quatre poids lourds qui fourbissent leurs armes et bâtissent une stratégie ils prédisent que l'avenir et le leadership de la "famille" LR se jouera en dehors du parti. Laurent Wauquiez, lui, est persuadé non seulement que sa victoire sera aisée en décembre, que le corps électoral des militants encartés à LR n'aura pas d'autre choix crédible que de voter pour lui aucun des trois autres candidats, à ses yeux, ne roulant dans sa catégorie mais aussi qu'il aura une nette longueur d'avance en "prenant le parti", dans la course de fond qui ne fait que commencer, du côté d'une "droite décomplexée" qu'il veut incarner depuis l'échec de François Fillon à la présidentielle. Wauquiez s'est moulé en bon successeur-imitateur de Sarkozy Pour cet ancien adepte d'une droite sociale et européenne, passé après quelques années et des conseils de Patrick Buisson notamment à l'ultra-droite à penchant souverainiste et "identitaire", sa campagne électorale actuelle a un but assez clair maîtriser l'appareil LR, son budget, ses salariés et, au-delà des militants restés encartés dont il devine qu'ils n'ont aucun penchant pour la modération, un réseau d'élus locaux qui reste le premier de France. Les dernières élections sénatoriales l'ont rappelé. Tout cela, pour le prétendant à la présidence du parti, moulé en bon successeur -et imitateur- de Nicolas Sarkozy pour accéder à cette fonction partisane, qui représente un précieux trésor de guerre, malgré les deux lourdes défaites politiques celle de François Fillon, dès le premier tour de la présidentielle en avril 2017, et celle de Nicolas Sarkozy, dès le premier tour de la primaire de la droite, en novembre 2016. Tous les hauts responsables de ce parti n'ont bien sûr pas la même analyse du double échec, de l'ancien Président de la République et de l'ancien Premier Ministre, aujourd'hui retirés de la politique. Quatre poids lourds font même le pari inverse l'avenir ne passera pas par le parti. Le sujet a été mûrement réfléchi par deux actuels Présidents de région, qui pèsent lourd dans cette famille de la droite républicaine Xavier Bertrand et Valérie Pécresse. Tous deux ont compris, notamment lors de leur campagne et leur victoire à la tête des régions Hauts-de-France et Ile-de-France il y a deux ans, puis en vivant ensuite dans une certaine douleur les campagnes des primaires, puis de la présidentielle, que la force partisane n'était vraiment plus ce qu'elle était du temps du RPR de Papa Chirac, et même du temps de l'UMP du grand frère Juppé. Des partis assimilés à des affaires et de petites combinaisons Discrédit croissant des appareils partisans, assimilés à des affaires incessantes et des combinaisons insignifiantes, incapacité des partis à favoriser la participation civique sur des enjeux puissants, difficulté des mêmes partis à faire émerger des idées originales et des projets présidentiels solides et cohérents... tout cela a conduit à l'émergence de phénomènes nouveaux, qui se sont développés en dehors du cadre des partis traditionnels. Le "dégagisme" est bien sûr passé par là, ou plus exactement, a été la résultante d'un vaste et lent processus d'autodestruction des partis classiques, dits de gouvernement. Le PS a été, en cette année 2017, le plus impacté, contraint même à vendre son immeuble, évitant de peu d'être rayé de la carte d'une représentation consistante à l'Assemblée Nationale. Le LR a mieux résisté aux élections législatives de juin, mais rien ne dit que la force de l'appareil LR y est pour quelque chose... Et si Laurent Wauquiez misait son avenir à partir d'un calcul vieux de 15 ans? Certains, y compris dans le camp très conservateur des ex-fillonistes et ex-sarkozistes, soulignent aujourd'hui, en coulisse et de manière totalement détachée, l'erreur stratégique commise en 2014 par Nicolas Sarkozy lui-même, entraîné et aveuglé par ses amis d'alors Morano, Hortefeux..., qui estimaient que la meilleure manière d'emporter la présidentielle était déjà de "prendre le parti"! Résultat, il est vrai avec une série d'autres boulets qui l'ont très sérieusement handicapé – son bilan de chef de l'Etat, son entourage, son comportement incorrigible, les affaires... - Nicolas Sarkozy n'a même pas passé la barre du premier tour... de la primaire de la droite. Ne pas s'embarquer "dans la galère de l'appareil LR" Enorme déconvenue du camp sarkoziste, qui n'en s'est d'ailleurs pas remis, mais qui n'a pas empêché Laurent Wauquiez de tenter d'imiter le maître! Dans sa gestuelle comme dans son positionnement idéologique. Mais, avec moins de talent politique que l'ancien Président de la République, aura-t-il un meilleur résultat, à terme, et au final en 2022? Beaucoup d'eau coulera sous le pont Mirabeau d'ici là, personne ne peut prédire qui sortira fortement du lot de ces compétiteurs. Mais certains hauts responsables ont bien pris garde de pas s'embarquer "dans la galère du parti". Ainsi, celui qui était présenté au printemps comme un Premier-ministrable de François Fillon, Bruno Retailleau, réélu à la tête de plus de deux cent sénateurs LR, tout comme l'ancien Président de la région PACA, Christian Estrosi, ont bien veillé à rester en dehors de l'arène partisane, qui leur est apparue bien étriquée pour en faire ressortir une ambition politique à la fois attractive, crédible et rassembleuse. Bruno Retailleau, comme Christian Estrosi, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, parient tous les quatre bien davantage sur la force d'une identité politique et personnelle, résultant à la fois de leur expérience du terrain régional, d'un positionnement original assumé et d'un investissement dans le débat d'idées qu'il juge bien plus productif d'effets positifs que toute posture partisane. Chacun à leur manière, dans ce quarteron d'éventuels prétendants au statut convoité de présidentiable LR, a pensé ou pense aujourd'hui à la fois créer un club d'idées et provoquer un mouvement d'opinion en leur faveur à l'occasion d'événements futurs. Chacun d'entre eux a aussi, et peut-être même surtout, très bien vu, a posteriori et avec une certaine admiration qui reste officieuse, l'opération Macron lancée en 2016 et comment un ancien Ministre que tout le monde croyait isolé a réussi, en dehors de tous les partis en place, à conquérir les Français et l'Elysée, en explosant au passage une grande partie du paysage politique. Aucune de ces quatre personnalités LR ne dira bien sûr publiquement, "chapeau l'artiste". Mais tous les quatre estiment que la politique à l'ancienne est moribonde et que, dans le court terme, tout est bon à prendre... sauf la place de président du parti LR. Voilà pourquoi ils ont laissé le chemin si libre à Laurent Wauquiez. Bien sûr, ce dernier peut tenter de faire de son parti une future écurie présidentielle à son seul service. Mais la ficelle apparaîtrait si grosse, y compris au regard très attentif de ses petits camarades, qu'elle pourrait devenir une chaîne de plomb aussi lourde que le boulet partisan qu'elle traîne. Suivre Jean-Philippe Moinet sur Twitter À voir également sur Le HuffPost
2022: Et si Marine Le Pen devenait présidente de la République. C’est la participation de la campagne électorale de Macron pour les européennes.
Le Parisien et le Point, par leurs articles récents sur la protection dont bénéficient les anciens Présidents et, de ce fait, Sarkozy en particulier au Cap Nègre, ont remis sur le tapis le statut et les conditions matérielles accordées aux anciens présidents de la République ; leur protection est toutefois le moins important et le moins illégitime des multiples et immenses privilèges, pour la plupart injustifiés, qu'on leur accorde!Sarkozy bénéficie, pour sa seule protection personnelle, de dix policiers du SPHP ; Chirac se contente, lui, de huit et Giscard d'Estaing de six. Ces informations ont fait quelque bruit dans la presse il est vrai que nous sommes en août et que l'information est à son étiage !, alors que Mazarine Pingeot a bénéficié, sans aucun titre, pendant plus de dix ans et sans que nul n'en parle et donc ne s'en offusque, d'un service de sécurité plus important encore, sans y avoir en outre le moindre la chasse aux régimes spéciaux de retraite naguère entreprise sans grand effet d'ailleurs et qui prochainement va ré-ouvrir, en septembre 2013, il en est un, très "spécial", qu'on a oublié et sur lequel René Dozière, le trouble fête des sinécures d'Etat, a été presque le seul à attirer naguère l'attention. Député PS de l'Aisne et auteur sulfureux de L'argent et l'État, voilà un homme qui ne doit pas être plus populaire auprès de ses collègues du Palais Bourbon qu'il ne l'est rue de Solférino puisque lors des dernières législatives, le PS lui a refusé l'investiture ! Comme les rapports de la Cour des Comptes, dont il doit être un lecteur assidu et vigilant, ses écrits fournissent en effet, à chaque parution, une matière abondante à la presse française, même si souvent ils contiennent des informations que les journalistes pourraient trouver par ailleurs eux-mêmes, s'ils se donnaient le mal de les chercher, ce qui suppose toutefois, préalablement, qu'ils aient déjà l'idée de le faire. En la circonstance, on peut évidemment chercher dans les travaux de René Dozière des éléments sur les Présidents de la République en retraite ; le mandat de Nicolas Sarkozy était arrivé à son terme, un peu contre son gré, sans pour autant qu'il puisse, le pauvre, vu son âge, toucher, tout de suite, sa retraite de président, comme on va le voir, même s'il a déjà tous les avantages en nature de cet état !Le plus drôle, dans cette affaire, est l'étrange histoire de ce régime de faveur des présidents honoraires. Les anciens Présidents de la République encore vivants et leurs veuves éventuelles comme on le verra devraient adresser, en signe de reconnaissance, leurs remerciements communs à Laurent Fabius qui, le 8 janvier 1985, saisi d'on ne sait quelle inspiration subite a écrit, en tant que Premier Ministre, à Valéry Giscard d'Estaing pour modifier très sensiblement, de son propres chef, le sort des Présidents de la République en retraite ou, en tout cas, leur rémunération et les avantages dont ils peuvent jouir. Toutefois, comme R. Dozière le souligne, le fondement juridique d'une telle réforme est des plus fragiles voire douteux ; il ne s'agit, en somme, que d'un courrier personnel », resté secret et donc ignoré des années durant, ce qui fait que l'on peut s'interroger sur la valeur décisionnelle d'une telle peut d'ailleurs observer, au passage, une fois de plus, à quel point Laurent Fabius est toujours avisé et prévoyant. On se souvient qu'il avait su penser à son papa et à sa famille les Fabius sont "marchands d'art" depuis deux empires et trois républiques quand fut défini le statut fiscal particulier des oeuvres d'art, épargnées de façon curieuse et inattendue, par l'impôt sur la fortune alors créé. Ce point devait assurément moins préoccuper le Premier Ministre "Gros Quinquin" que L. Fabius qui en 1982 était son ministre des finances! En écrivant cette lettre à Giscard trois ans plus tard, c'était en réalité à lui-même qu'il songeait d'abord et surtout. En effet, en tant que "plus jeune Premier Ministre" de notre histoire, la voie de l'Elysée lui semblait en effet, inévitablement ouverte et, en feignant de se pencher sur le sort de VGE et de Tonton, c'était surtout son propre avenir qu'il préparait en tant que probable futur ancien Président de la toujours en ces lieux, je vous la fais courte et je vais au fait. Un Président de la République en retraite nous coûte, à la louche grande, je vous l'accorde deux millions d'euros par an, à la charge du contribuable bien entendu. On peut observer qu'une vraie sagesse républicaine et un juste souci des finances publiques conduiraient à n'élire que des présidents au moins septuagénaires, éventuellement même octogénaires et si possible égrotants. La tendance actuelle paraît toute autre puisque ce sont désormais des quadragénaires pleins de santé qui en rêvent et des quinquagénaires qu'on choisit, sans se préoccuper, le moins du monde, du coût prolongé qu'ils représenteront, dans la suite, pour la est vrai qu'il faut distinguer sur ce point d'une part les avantages en nature qui leur sont attribués dès leur sortie de charge et, d'autre part, la retraite proprement dite, somme toute modeste, qui ne leur est versée qu'à partir du moment où ils atteignent l'âge de 60 ans. Régime spécial pour ces veinards qui apparemment ne seront pas astreints aux 62 ou bientôt 65 ans qui guettent le commun des travailleurs. La retraite proprement dite, une pension en fait, est celle d'un conseiller d'Etat ; elle est donc modeste 5250 € par mois, 63 000 € par an, mais elle offre toutefois la possibilité très fréquente de pouvoir être cumulée avec d'autres retraites d'où les euros mensuels des deux autres retraités actuels ; le cas échéant, si notre retraité décide de siéger au Conseil Constitutionnel, dont il est membre de droit, il pourra y gagner 12 000 € bruts de plus par plus avantageux tient, en fait, aux immenses et coûteux avantages en nature un logement de fonction où il peut installer éventuellement des bureaux Nicolas Sarkozy, déjà logé, avait affaire plutôt pour des bureaux à 15 000 € par mois ; la mise à disposition d'un duo de personnel de service qui peut même être augmenté, puisque R. Dozière précise que Valéry Giscard d'Estaing avait demandé et obtenu deux personnes de plus, les deux premières étant affectées surtout à la cuisine. L'ancien Président de la République bénéficie aussi de sept collaborateurs qui vont du directeur de cabinet à la simple secrétaire. Bien entendu pour les déplacements, une voiture de fonction avec deux chauffeurs à cause des 35 heures! ainsi qu'une escorte de deux ou trois policiers, sans compter les gendarmes qui surveillent le domicile privé voir plus haut pour la réalité des faits!.Pour les déplacements, aériens ou terrestres, tous les voyages sont gratuits, dans la classe la plus haute comme on l'a vu avec les euros de la récente escapade de Carla à New-York pour lui même et son conjoint, sur l'ensemble des réseaux publics dans la meilleure classe » faut-il le rappeler? Pour l'étranger, logement chez l'ambassadeur de France du lieu à condition toutefois que les déplacements soient opérés "dans le cadre de ses fonctions" ce qui pour un retraité, demeure assez flou » comme le note avec malice R. Dosière. En cas de décès, la veuve bénéficie d'une pension de réversion et garde une partie des avantages évoqués plus haut, ces privilèges s'étendant à ses enfants jusqu'à leur majorité. Ces privilèges cessent hélas pour les générations suivantes!"Arrêtons-nous ici !" comme on chante au deuxième acte de l'Armide de GluckPrésident de la République voilà un métier dont le régime est vraiment "très spécial" ! La réforme annoncée ne devra pas l'oublier.
Nomméle samedi 20 août 2022 par le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, Aly Seydouba Soumah est le nouveau ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures. Agé de 48 ans, le tout nouveau chef du département en charge de l’Énergie et des Hydrocarbures est un technicien chevronné, un fiscaliste et un analyste financier
La première organisation politico-militaire tchadienne est le Front de Libération Nationale du Tchad, crée en 1966 sur l’initiative du feu Ibrahim Abatcha. En 1968, suite aux dissensions intervenues au sein du FROLINAT, d’autres groupes armés ont vu le jour. Plus tard, après la guerre civile des années 1979-1980, d’autres mouvements politico-militaires sont apparus, lors des rencontres de réconciliation nationale tenues au Nigeria. Ainsi Ä Lagos, les leaders de ces organisations ont manifesté leur désir de se regrouper au sein d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition/GUNT, placé sous la direction du président Goukouni Weddeye. Mais dans la gestion pratique du pouvoir politique, ces leaders et chefs de tendance politico-militaires n’ont malheureusement pas démontré leur capacité de travailler ensemble pour sauver le pays et épargner les populations tchadiennes des conflits armés. Aujourd’hui, soit plus de vingt-cinq ans après, quelle est la situation des organisations politico-militaires tchadiennes ? En fait, combien sont-elles réellement ? Quelle stratégie adoptent-elles face au pouvoir de NDjaména ? Quelle alternative proposent-elles au peuple tchadien? Leurs leaders ont-ils encore la volonté et la capacité de prendre le pouvoir? Seront-ils en mesure de gouverner un jour le pays, sans tomber dans les travers de leurs intérêts personnels ? Bref, pourrons-t-ils sauver le Tchad ? La prise de pouvoir par les armes est-elle encore possible ou du moins acceptée dans le contexte international actuel ? La Constitution tchadienne issue de la Conférence Nationale Souveraine et adoptée par référendum, interdit toute prise de pouvoir par les armes et suggère la désobéissance pacifique des tchadiens, au cas où cela se produirait. Alors, quelle autre alternative serait-t-elle possible ? Ces Organisations politico-militaires pourront-elles s’engager à participer aux prochaines élections présidentielles et législatives ? Mais avant cela, peuvent-elles adopter ensemble et proposer une plateforme réaliste de négociation politique sérieuse avec le gouvernement tchadien ? Auront-elles le temps nécessaire de le faire ou le voudront-elles ? Le régime actuel de NDjaména accepterait-il de telle initiative ou démarche ? L’intérêt supérieur la nation tchadienne ne mérite-t-il pas que les protagonistes et adversaires tchadiens ne trouvent enfin une issue politique consensuelle ? Cela éviterait ă nos populations d’interminables conflits qui deviennent un réel obstacle du développement économique et social du pays. Certes, il n’est pas question de procéder ici ă une classification rétrospective de ces organisations, moins encore de développer l’historique de leurs activités. Et comme, nous n’avons pas de préférence particulière pour tel Mouvement ou Organisation par rapport ă tel autre, cela nous permet d’aborder cette réflexion sans préjugé, ni jugement de valeur et de présenter notre opinion de manière simple sur cette question assez sensible et délicate. Peut-on savoir, si les organisations politico-militaires tchadiennes existent encore ? Depuis un certain temps, il n’y a pas d’échos majeurs de leurs activités militaires sur le terrain. Auparavant, il y avait quelques tentatives de regroupement et de réunion par-ci et par-lă. En fait, depuis la création du Frolinat aujourd’hui placé sous la direction du président Goukouni Weddeye, jusquâ€™Ä nos jours, il y avait plusieurs mouvements ou groupes politico-militaires. Certains sont anciens et d’autres de création récente. Compte tenu de la confusion même de leur Statut et surtout de leurs activités, il n’est pas facile de les identifier tous. Mais on peut citer quelques-uns uns comme, le CDR d’Acheikh Ibn Oumar, le MDD de Brahim Malllah, le MDJT du feu Youssouf Togoïmi, le CSNPD du feu Ketté Moise, le FDP du Dr. Nahor Mahmoud, les FARF du feu Laokein Bardé, le FNTR de Mahamat Moussa, le FPRN de Alio Abdoulaye, le RAFAT de Adoum Moussa Seif, le MUR de Gaillet Bourkoumandah ou encore la CDDC de Hassaballah Soubiane, énumération relative n’est pas exhaustive. Qu’elles soient divergentes ou semblables, certaines avaient réussi à constituer des alliances pour mener ensemble des actions communes. Ainsi les conclaves de leurs réunions avaient abouti Ä des regroupements tels, le Front Uni pour le Développement et le Progrès/FUDP ou encore l’Union des Forces pour le Changement/UFC. Mais les activités réellement connues de ces regroupements se limitent généralement Ä des publications communes des Communiqués de presse. Ainsi, les leaders de ces organisations, résident à l’extérieur et circulent un peu partout en Afrique, en Europe, aux États-Unis et au Canada. Certains sont mêmes poursuivis en justice, mais ils prennent le chemin de l’exil sous le couvert de l’opposition politique. Quelques rares parmi eux, semblent déterminés et engagés ă apporter un réel changement du système politique tchadien. Alors que les autres, en nombre de plus en plus croissant et souvent de moralité douteuse, se distinguent surtout par leur opportunisme de politique politicienne et sèment parfois, la confusion au sein de l’Opposition politico-militaire. Néanmoins, tous ces Groupes, Mouvements ou Organisations politico-militaires suivent activement l’évolution politique du Tchad et tentent d’influencer le cours de son histoire politique contemporaine. S’agissant de leurs activités opérationnelles, on peut noter - Certains comme le MDJT, semblent avoir des combattants armés sur le terrain et continuent de temps ă autre ă mener des offensives militaires sporadiques contre les forces gouvernementales, dans les régions Nord du pays. Mais depuis le décès de leur chef, feu Youssouf Togoïmi et avec le départ de certains de leurs dirigeants, leurs actions militaires restent limitées. Aussi, la composition tribale de leur organisation, et l’éloignement de leur zone d’opérations par rapport Ä la capitale tchadienne où s’exerce la réalité du pouvoir politique, constituent un de leurs grands handicapes. - D’autres comme le du feu Bâchar transformé en FNTR, faute de combattants sur le terrain ou encore par simple choix volontaire inspiré de la“real politicâ€, ont abandonné la lutte armée et la prise de pouvoir par les armes. Leurs dirigeants ont décidé de continuer la lutte politique de manière pacifique, tout en utilisant des méthodes modernes de communication avec leur site web, Al Wihdah. Le Web Site est certes un outil important, mais faut-il encore présenter des informations objectives pour être crédible devant l’opinion publique nationale et internationale. S’il faut s’en servir seulement comme un moyen de propagande politicienne et de désinformation, cela n’améliorerait pas la situation des peuples du Tchad. - D’autres organisations, regroupant quelques membres de la diaspora tchadienne, se sont transformées en partis politiques en exil. Celles-ci pourraient avoir peut-être quelques sympathisants à l’intérieur du pays, mais n’ont pas d’implantation des cellules locales, ni de réelles activités sur le terrain. En effet, leur activisme n’a pas grand impact sur les populations tchadiennes. - Aussi, il y a d’autres organisations qui sont restées hybrides, c’est-à -dire se considérant parfois comme de groupes ou mouvements politico-militaires et parfois comme des partis politiques, du fait qu’elles n’ont pas assez ou pas du tout des troupes sur le terrain, ni suffisamment des militants de base sur le territoire national. En effet, leur activisme n’a pas d’effet sur la grande masse des populations tchadiennes souvent indifférentes. - Parmi ces dernières, en cas de difficulté d’existence, certaines essaient d’impressionner le régime en place au Tchad, pour avoir une porte de sortie honorable et composer avec le pouvoir de NDjaména. D’autres par contre, malgré la dissidence de certains de leurs membres, persistent et continuent ă résister pour aboutir un jour ă un changement radical ou du moins profond de l’actuel régime politique du Tchad. Certes, il n’est pas interdit de rêver en politique... -Il y a également quelques mouvements ou organisations dont les dirigeants ne trouvent leur salut qu’en résidant de manière permanente à l’étranger pour le besoin de leur cause, souvent inavouée ou exprimée de manière confuse et contradictoire. Ces Âéternels opposants» se considérant eux-mêmes comme Âdes purs et durs», font de l’opposition politico-militaire, un outil de marchandage pour ne pas dire Âmendicité» auprès de certains officiels, ministres, ou chefs d’Etat des pays amis du Tchad. - Enfin, il y’a des mouvements qui n’existent que de nom et dont les dirigeants en quête d’audience politique, tentent d’impressionner l’opinion nationale et internationale par la publication des communiqués et décisions de nomination de leurs représentants, dont ils ne les connaissent que superficiellement et n’ont aucun contrôle. Ils préparent avec tapage des réunions dites de  concertation générale en vue d’adopter une plate-forme commune de l’ensemble de l’opposition tchadienne », mais n’aboutissent ă rien de sérieux et crédible. Pire encore, faute d’argumentations politiques convaincantes ou par incapacité de présenter une analyse profonde et claire de la situation du pays, ils se démarquent souvent par des diatribes stériles, contre le président Idriss Déby. Ces nouveaux politiciens, qualifiés par certains tchadiens  d’arrivistes », en tentant de se hisser au plus vite possible par rapport aux autres opposants tchadiens, s’en prennent parfois maladroitement ă d’autres leaders de l’opposition politique opérant ă l’intérieur du pays de manière pacifique, ou même contre tel autre chef politico-militaire qui semble leur porter ombrage. Face ă de telle situation que pourrait-on encore espérer des mouvements et organisations politico-militaires ? Depuis combien de temps les populations civiles tchadiennes ont fait recours ă la lutte armée ? Pourquoi certains ont-ils opté pour la prise de pouvoir par les armes ? Les victoires militaires n’ont jamais apporté de solution définitive aux conflits du Tchad, moins encore de paix réelle aux populations tchadiennes. Et malgré les multiples interventions des forces étrangères françaises et libyennes aux côtés des forces gouvernementales tchadiennes, cela n’a pas éradiqué la rébellion armée, moins encore rétablir la paix définitive et la sécurité dans le pays. Combien de perte de vies humaines notre pays a-t-il connues? Les leaders et dirigeants politiques actuels, de l’Opposition ou du Pouvoir en place ă Ndjaména, ont-ils évalué les conséquences des affrontements armés dans notre pays ? Les responsables politiques de tous les régimes qui se sont succédés depuis l’accession de notre pays ă l’indépendance, ont-ils tiré les leçons de leur expérience politique passée ? Ont-ils vraiment expliqué ă l’élite politique actuelle, la nécessité de bâtir un Etat viable basé sur le respect des libertés et droits fondamentaux des tchadiens? Pour régler aujourd’hui nos différends politiques qui sont certes surmontables, n’est-il pas enfin temps d’amorcer l’approche de négociation pacifique sérieuse et non de simple ralliement nous conduisant de facto au parti unique, méthode politique anachronique déjă révolue des périodes des anciennes dictatures africaines.  Les premières émeutes populaires des années 1963 ă Fort-Lamy actuelle NDjaména ne découlent-elles pas de l’interdiction du multipartisme par le feu président François/NGarta Tombalbaye et de l’instauration du parti unique, le PPT-RDA? La création de la première organisation politico-militaire, le Frolinat en 1966, n’est-elle pas une réaction contre les exactions des forces gouvernementales sur les populations civiles ? Le retard actuel de notre pays par rapport aux Etats de la sous région dans le continent, serait-il pas en partie dÅ Ä nos interminables conflits politiques et affrontements armés? La lutte armée serait-elle plus efficace que la confrontation pacifique de politique partisanne ? En conformité avec le contexte international de l’époque, et suite au renversement du régime dictatorial du président Hissein Habré, le multipartisme a été solennellement réintroduit au Tchad depuis 1990 par le président Idriss Déby. Aucun tchadien ne s’est opposé ă sa restauration, même les mouvements politico-militaires. Alors, pourquoi ne pas participer ă sa consolidation afin de bâtir des institutions étatiques crédibles dans notre pays ? La volonté politique des leaders et gouvernants au pouvoir semblait parfois faire défaut. En effet, cette volonté politique devrait accompagner les déclarations et décisions publiques. Mais faut-il encore que nos cadres et élites intellectuels chargés de son exécution l’appliquent de manière sérieuse et sans complaisance. Cela devrait se faire dans la gestion quotidienne des affaires publiques et surtout dans l’organisation, le déroulement et le suivi des opérations électorales aux niveaux locales, et nationales. Ainsi de là , résulterons des institutions fiables qui nous éviterait les multiples recours à la lutte armée, mais ne génerait pas les contestations politiques intempestives qui sont parfois nécessaires à l’évolution de la dialectique démocratique. Le drame du peuple tchadien est que la plus part des dirigeants politico-militaires, certains de nos leaders politiques et beaucoup même de nos cadres et intellectuels, n’ont d’autres objectifs que de préserver leurs intérêts personnels. La défense de leur région vient souvent avant les préoccupations nationales et d’intérêt général. La situation des organisations politico-militaires est complexe, mais elle ne doit pas faire obstruction à l’évolution du développement économique et social du pays. Les mouvements politico-militaires doivent comprendre l’évidence que la prise de pouvoir par les armes est aujourd’hui révolue. S’ils transforment leurs organisations en partis politiques de l’Opposition, cela serait salutaire pour les Tchadiens. Mais faut-il encore être en mesure de dégager de réelle stratégie de lutte pour la prise de pouvoir de manière légale et pacifique. Certains vont évoquer sûrement les problèmes de fraudes électorales, mais le vrai enjeu dans toute élection, peut se résumer en deux points importants -D’abord, la crédibilité des candidats eux-mêmes, c’est ce qui fait réellement défaut chez nos politico-militaires, car ils se sont presque tous discrédités devant l’opinion publique nationale et n’arrivent plus Ä convaincre les populations tchadiennes du bien fondé de leurs actions militaires ou politiques. - Avoir la capacité de mettre en place des structures politiques Ä dimension nationale, qui peuvent couvrir et suivre l’organisation et le déroulement des opérations électorales sur l’ensemble du pays. Là -aussi, vu les stratégies et calculs régionalistes ou tribaux de nos leaders politico-militaires, leurs succès au niveau national semblerait hypothétiques, pour ne pas dire, serait aussi un fiasco comme dans leurs activités militaires. La lutte politico-militaire est certes difficile et longue dans un pays comme le Tchad. Mais, la confrontation de politique partisane n’est pas aussi simple, ni donné Ä tout le monde, moins encore aux aventuristes. Après une profonde observation des acteurs et leaders politico-militaires, des enjeux qui les motivent et surtout des stratégies mises en place, il serait utile de rappeler à ces frères, qu’il est temps de cesser de perdre le temps et d’entamer courageusement une nouvelle phase réaliste de la vie politique tchadienne. Cela épargnerait á notre pays surtout la perte d’autres vies humaines. Mais aussi, c’est par un réel changement de méthode de gouvernance que le pourvoir de N’Djaména pourrait convaincre nos frères politico-militaires à participer au dialogue ouvert et Ä la reconstruction du pays afin d’assurer l’épanouissement des populations tchadiennes. Ainsi, nous espérons que cette réflexion sur les politico-militaires pourrait nous amener tous à réfléchir d’avantage et d’œuvrer ensemble pour bâtir enfin un Etat uni et crédible où toutes les sensibilités politiques pourrons s’exprimer dans le respect des droits et libertés fondamentales, en vue d’une alternance démocratique pacifique. Dr. Hassane Mayo-Abakaka
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus. La pluie, la grêle, la foudre même et tous les guerriers du Walhalla réunis n’auront pas réussi à empêcher François Hollande de débarquer à Berlin fringant comme à la rosée du matin et feindre de ne pas remarquer l’accueil de sous-préfecture qui lui était pouvait alors penser que, même si le calendrier européen et international a ses exigences, rien n’obligeait le Président de la République à peine investi à se précipiter toutes affaires cessantes en Allemagne pour ce qui aurait pu passer pour une forme d’allégeance. Au vu de l’attitude récente de la Chancelière, la courtoisie commandait plutôt qu’elle se déplace à Paris. L’amitié franco-allemande n’en aurait pas été froissée….Mais François Hollande est décidément un drôle de zig. Cet amoureux de football – et pas seulement du PSG - préfère débuter sur terrain adverse, parce qu’il sait que les buts marqués à l’extérieur comptent double et qu’un match nul y est déjà une victoire. Et là, devant Angela Merkel verrouillée comme une défense italienne des années 70, Hollande s’en est donné à cœur joie, déroulant son jeu – croissance, croissance, croissance – avec la même insolence que celle qu’il avait imposé à Sarkozy lors de leur débat tout va bien. Les articles les plus lus Journal — Les affaires financières de La France insoumise Recommandés par nos abonnées
Tousles hauts responsables de ce parti n'ont bien sûr pas la même analyse du double échec, de l'ancien Président de la République et de l'ancien Premier Ministre, aujourd'hui retirés de la
SIGNIFICATION Rêver de la femme du président indique que peut-être êtes-vous en train de faire la transition vers une nouvelle carrière, un nouveau foyer ou un nouveau parcours de vie. Vous recherchez une sorte de lien. Vous êtes empêché de vous exprimer sur un aspect de votre vie. Vous voulez explorer de nouvelles aventures et prendre des risques plus importants. Vous appréciez les choses mineures et douces de la vie. BIENTÔT Rêver de la femme du président indique que vous êtes très fier et n’aimez pas du tout reconnaître vos limites ou vos échecs. Il est temps de réfléchir et de rechercher une plus grande stabilité. Vous aimez tout savoir et voulez toujours apprendre de nouvelles choses. Chacun a ses propres critères et agit en conséquence. L’important est que vous soyez à l’aise avec vous-même. AVENIR Rêver de la femme du président indique que tout ce que vous investissez en vous ne sera pas perdu et vous servira tôt ou tard. Vous rassemblerez les forces nécessaires pour reprendre le contrôle de votre propre vie. Vous pouvez vous permettre d’avoir quelques détails, alors invitez-les à un dîner. Vous pouvez être d’une grande aide et vous serez très heureux de le faire. Une personne de l’étranger entrera dans votre cœur et y restera longtemps. CONSEIL Croyez en vous pour avoir la confiance nécessaire pour prendre les bonnes mesures. Il suffit de regarder autour de soi et d’essayer de s’ouvrir un peu plus. AVERTISSEMENT Ne pas laisser le présent s’échapper à cause d’un passé qui ne peut plus être comme il était. Ne pensez pas que c’est un labyrinthe dont vous ne pouvez pas sortir.
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rever du president de la republique