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150 ans - 1871-2021, 150e anniversaire de la Commune de ParisHistoire, mĂ©moires, combats, dĂ©batsAuteur Ouvrage collectif â Ăditeur IRELP RĂ©sumĂ© Ce ne fut plus dans le domaine des idĂ©es quâune autre sociĂ©tĂ© se construisait mais dans le rĂ©el. La sauvage rĂ©pression qui en suivit fut la rĂ©ponse de lâOrdre, clĂ©rical et rien nây fait. La Commune a bouleversĂ© la question de lâ pouvoirs en place ont tout fait pour que le 150e anniversaire soit occultĂ©, utilisant sans vergogne aucune le prĂ©texte de la pandĂ©mie. Le colloque prĂ©vu par lâIRELP Institut de Recherches et dâEtudes de la Libre PensĂ©e ne put avoir lieu. Mais nous avions dĂ©cidĂ© dâhonorer la Commune !Nous publions donc dans ce volume les communications qui auraient dĂ» ĂȘtre prononcĂ©es Ă ce colloque. Nous y avons ajoutĂ© les messages des associations amies ainsi que des Ă©lĂ©ments extraits de nos archives, y compris des publications de la Commune. Des Ă©tudes et des textes de la FĂ©dĂ©ration nationale de la Libre PensĂ©e complĂštent notre ouvrage qui se devait de terminer par lâĂ©vocation de la belle journĂ©e du 29 mai 2021. 150 ans aprĂšs, la Commune est vivante ! [source Ă©diteur] âą Format 15 x 24 cm âą Nombre de pages 239
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CommĂ©morationdu 150 e anniversaire de la Commune : dĂ©nomination de nouveaux espaces publics. Le Conseil dâarrondissement du 20 e du 2 novembre 2020 a votĂ©, sur proposition des Ă©lus du groupe Paris en Commun (socialistes, Ă©cologistes, rĂ©publicains), la proposition de nommer dans le 20 e une rue « dite sans nom » ou un espace public en
FIGAROVOX/TRIBUNE - Une large partie de la gauche sâapprĂȘte Ă cĂ©lĂ©brer sans recul ni nuance la Commune de Paris. Or, lâĂ©vĂ©nement qui mĂ©riterait dâĂȘtre commĂ©morĂ© ce 18 mars, câest bien plutĂŽt lâhĂ©roĂŻsme de la commune de Kronstadt Ă©crasĂ©e par les bolcheviks en 1921, explique lâhistorien Jean-Louis PannĂ©, Ă©diteur et historien, est lâauteur dâune remarquable biographie, Boris Souvarine - le premier dĂ©senchantĂ© du communisme Robert Laffont, 1993 et un des coauteurs du Livre noir du communisme - crimes, terreur, rĂ©pression Robert Laffont, 1997, qui a fait ce mois de mars, associations et partis de gauche sâapprĂȘtent Ă cĂ©lĂ©brer le 150e anniversaire de la Commune de Paris de 1871 dont le premier Ă©pisode eut lieu le 18 mars. Libertaires et anarchistes, trotskistes et ex-trotskistes, communistes et ex-communistes et bien dâautres encore sâaccordent pour promouvoir la mĂ©moire de lâ tous communient dans lâoubli dâun autre anniversaire, bien plus important et significatif pour les XXe et XXIe siĂšcle. Celui du dernier jour de la Commune de Kronstadt, le 18 mars 1921, rĂ©primĂ©e sauvagement par lâarmĂ©e Rouge, sur ordre de Trotski 2 000 tuĂ©s lors des combats, 2 000 fusillĂ©s et des centaines de massacrĂ©s sur place, et 6 500 dĂ©portĂ©s au premier Goulag dont les deux tiers Ă©taient morts un an plus tard. Cette rĂ©pression fut menĂ©e avec le concours de dĂ©lĂ©guĂ©s du Xe congrĂšs du Parti bolchevique qui se tenait au mĂȘme contre la commissariocratie» que se soulevĂšrent les marins de la base navale de lâĂźle de Kronstadt, au large de Saint-PĂ©tersbourg. Ces mĂȘmes marins avaient Ă©tĂ© le fer de lance de la prise du pouvoir par LĂ©nine et les bolcheviks en novembre 1917. Ă Petrograd, les ouvriers crĂšvent de faim et de froid ; ils se mettent en grĂšve, surtout contre lâarbitraire du pouvoir de Zinoviev qui rĂšgne sur la ville en potentat, soutenu par la Tcheka. En janvier 1918, ils chassĂšrent les dĂ©putĂ©s dĂ©mocratiquement Ă©lus de lâAssemblĂ©e constituante Ă©lue au suffrage universel des hommes et des femmes, et qui Ă©tait rĂ©clamĂ©e de longue date par tous les opposants au tsarisme. Mais, dĂ©but 1921, la Russie est exsangue, dĂ©truite par trois annĂ©es de guerre civile et le communisme de guerre» instaurĂ© par LĂ©nine, qui reposait sur le pillage et la terreur. Les espoirs de rĂ©volution mondiale se sont Ă©vanouis avec la dĂ©faite de lâarmĂ©e Rouge devant Varsovie en aoĂ»t lire aussiLe communisme français, un cadavre qui bouge encore, hĂ©las!Ȉ Petrograd, le cĆur de la rĂ©volution ouvriĂšre de 1917, les ouvriers crĂšvent de faim et de froid ; ils se mettent en grĂšve pour protester contre les pĂ©nuries alimentaires et lâabsence de moyens de chauffage, mais surtout contre lâarbitraire du pouvoir de Zinoviev qui rĂšgne sur la ville en potentat, soutenu par la militant français Marcel Body, tĂ©moin des Ă©vĂšnements, a parfaitement dĂ©crit cette situation. Les grĂšves sont violemment rĂ©primĂ©es par la Tcheka, le bras armĂ© du rĂ©gime bolchevique, et les ouvriers ne peuvent assurer la liaison avec les marins de Kronstadt, entrĂ©s en rĂ©bellion le 28 fĂ©vrier. Leur premiĂšre revendication, essentielle, exigeait la réélection des Soviets au scrutin secret et non plus Ă main levĂ©e comme les bolcheviks lâavaient imposĂ©. Leur premiĂšre revendication, essentielle, exigeait la réélection des Soviets au scrutin secret et non plus Ă main levĂ©e comme les bolcheviks lâavaient imposĂ© ; puis la libertĂ© de parole et de rĂ©union, la libĂ©ration des prisonniers politiques, une distribution Ă©galitaire des rations - la nouvelle aristocratie des commissaires bĂ©nĂ©ficiait dĂ©jĂ dâun rĂ©gime de faveur -, lâabolition des dĂ©tachements communistes au sein de lâarmĂ©e, la libertĂ© dâaction pour les paysans, et une production artisanale libre mais sans programme dont les Ă©lĂ©ments devaient courir tout au long du siĂšcle, jusquâaux 21 points de revendications des ouvriers du chantier naval LĂ©nine» de Gdansk en aoĂ»t 1981, et au-delĂ . LâactualitĂ© de ce programme ne fait aucun doute puisque perdurent encore des dictatures communistes en notre insurrection antibolchevique et les grĂšves ouvriĂšres pĂšsent sur le Xe congrĂšs du parti de LĂ©nine. Celui-ci dĂ©cide la Nouvelle politique Ă©conomique destinĂ©e Ă desserrer le carcan de sa dictature sur le terrain Ă©conomique sans pour autant renier les Ćuvres» de lâindispensable Tcheka. Il impose aussi lâinterdiction des fractions en son sein et procure ainsi Ă ses successeurs lâoutil parfait pour museler toute contradiction au sein du parti, Ă commencer par celle de lâOpposition ouvriĂšre dâAlexandra KollontaĂŻ. Marx avait souhaitĂ© la dĂ©faite de la France face Ă lâAllemagne en 1870. En 1922, lors XIe CongrĂšs suivant, un de ses animateurs, Alexandre Chliapnikov, en rĂ©ponse Ă LĂ©nine qui dĂ©plorait la quasi-disparition de la classe ouvriĂšre russe, posera une question de bon sens, fondamentale, qui demeure intemporelle Vladimir Ilitch [LĂ©nine] a affirmĂ© hier que le prolĂ©tariat comme classe et au sens marxiste du terme nâexistait pas», ajoutant Permettez-moi donc de vous fĂ©liciter pour ĂȘtre lâavant-garde dâun prolĂ©tariat inexistant.» Exclu du parti en 1933, Chliapnikov fut arrĂȘtĂ© en 1935 puis exĂ©cutĂ© en lire aussiRĂ©volution bolchevique la douloureuse mĂ©moire des Russes blancsVoilĂ qui nous renvoie Ă la mystification de Marx Ă propos de la Commune de Paris dans sa cĂ©lĂšbre adresse de 1871 sur la guerre civile en France Marx, saisi par un certain messianisme, fait de lâinsurrection parisienne le prototype de la rĂ©volution future Le Paris ouvrier, avec sa commune, sera cĂ©lĂ©brĂ© Ă jamais comme le glorieux fourrier dâune sociĂ©tĂ© nouvelle.» . Son compĂšre lâindustriel Friedrich Engels devait en rajouter dans sa prĂ©face Ă lâĂ©dition de 1891 Ă La Guerre civile en France Regardez la Commune de Paris. CâĂ©tait la dictature du prolĂ©tariat.» Autant de proclamations dont LĂ©nine, fondateur dâune prĂ©tendue dictature du prolĂ©tariat», sâĂ©tait nourri Ă un retournement opportuniste extraordinaire, Marx qui avait souhaitĂ©, pour des motifs assez bas, la dĂ©faite de la France face Ă lâAllemagne afin que la social-dĂ©mocratie allemande prenne le dessus sur le mouvement ouvrier français la prĂ©pondĂ©rance, sur le théùtre du monde, de la classe ouvriĂšre allemande sur la française, signifierait du mĂȘme coup la prĂ©pondĂ©rance, de notre thĂ©orie sur celle de Proudhon», lettre Ă F. Engels, 20 juillet 1870 a forgĂ© un mythe qui encore aujourdâhui nourri les commĂ©morations a-critique de la Commune de le 18 mars parisien doit-il encore et toujours occulter le 18 mars de Kronstadt?CetteannĂ©e 2021, on va cĂ©lĂ©brer le 150e anniversaire de la commune de Paris, un souvenir encore brĂ»lant, controversĂ©, Ă©coutez ce document dâil y a Ă peine 20 ans quand les amis de la Ă lâoccasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, le DĂ©partement prĂ©sente jusquâau 31 juillet une exposition dâĂloi Valat, Le Journal de la Commune, aux Archives dĂ©partementales. OrganisĂ©e en collaboration avec lâassociation La Carmagnole, lâexposition propose une sĂ©lection de 20 panneaux du peintre et dessinateur Eloi Valat. Ă partir dâextraits du Journal Officiel de la RĂ©publique française, publiĂ© par la Commune, Eloi Valat dessine Ă la plume, les hĂ©ros de cet Ă©pisode historique. Lâensemble des 70 planches de lâexposition peut ĂȘtre dĂ©couvert en ligne sur 6O3PkT.