Deckde loup-garou {G}{B}{R} en pioneur que j'ai créé et que j'aime jouer On peut avoir une petite rĂ©serve de mana pour vite lancer des crĂ©atures avec de bonnes stats grĂące Ă  des cartes commeRhonas l'Éternel-dieu. La tribalitĂ© des loup-garous permet de booster ces derniers avec le piĂ©tinement ou d'autres capacitĂ©s. Il est Ă©galement possible d'infliger des dĂ©gĂąts
iStockPhoto libre de droit de Loupgarou banque d'images et plus d'images libres de droit de Loup-garou - Loup-garou, Fantasmagorie, HorreurTĂ©lĂ©chargez dĂšs aujourd'hui la photo Loupgarou. Trouvez d'autres images libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des photos de Loup-garou facilement gm1027991444$9,99iStockIn stockLoup-garou - Image Libre de DroitLoup-garou - Photo de Loup-garou libre de droitsDescriptionWerewolf in creepy forest,3d rendering for book cover or book illustrationDes images de haute qualitĂ© pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale 2300 x 2700 px 19,47 x 22,86 cm - 300 dpi - RVBRĂ©fĂ©rence de la photo 1027991444Date de chargement 1 septembre 2018Mots-clĂ©sLoup-garou Photos,Fantasmagorie Photos,Horreur Photos,ForĂȘt Photos,Bois Photos,Monstre Photos,Loup Photos,Sombre Photos,Nuit Photos,Fantaisie Photos,Faune Photos,Paranormal Photos,Brouillard Photos,Arbre Photos,Forme tridimensionnelle Photos,Hommes Photos,Illustration Photos,Mal Photos,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidĂ©os protĂ©gĂ©es par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de maniĂšre continue, sans paiement supplĂ©mentaire Ă  chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite Ă  tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers prĂ©sents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidĂ©os types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits reprĂ©sentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposĂ©s sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidĂ©o, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidĂ©os libres de droits ?Des publicitĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les prĂ©sentations PowerPoint et longs mĂ©trages, vous aurez la libertĂ© de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidĂ©os Loup-garou, pour les adapter Ă  vos projets. À l’exception des photos avec la mention RĂ©servĂ© Ă  un usage Ă©ditorial » qui ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©es que dans les projets Ă©ditoriaux et ne peuvent ĂȘtre modifiĂ©es, les possibilitĂ©s sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos.
4Image 1 Mot Mars 2021; Rechercher : Wordbrain Loup-Garou 12 [ Solution Ă  Jour ] Le jeu n’est pas encore fini, il vous reste encore un bon chemin Ă  faire pour arriver au bout des niveaux proposĂ©s, faites vous aidĂ© par ce sujet pour retrouver les solutions de Wordbrain Loup-Garou Niveau 12. Pour rappel, le jeu consiste Ă  former des mots Ă  partir de lettres proposĂ©es dans la Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. This may happen as a result of the following Javascript is disabled or blocked by an extension ad blockers for example Your browser does not support cookies Please make sure that Javascript and cookies are enabled on your browser and that you are not blocking them from loading. Reference ID fe65b044-1db5-11ed-ae97-664a4c716252

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Le Mythe des Loups Garous //Tous ce qui sera dit dans cet article provient d'un livre qui traite du sujet. Âme sensible, s'abstenir.// Nous connaissons tous le mythe des loup-garou dans la sĂ©rie, mais quel est le mythe d'origine. Étymologie Le terme loup-garou veut dire, d'aprĂšs Collin de Plancy, "loup dont il faut se garer". En anglais, le mot "Werewolf", vient de l'ancien mot " wariwulf" qui veut dire "homme-loup". DĂ©finition Il s'agit d'hommes condamnĂ©s Ă  se transformer en loup les nuits de pleine lune, et Ă  errer sous cette forme animale en poussant de terribles hurlements. Cela peut aussi ĂȘtre un sorcier ayant obtenu du diable la facultĂ© de revĂȘtir une peau de loup pour commettre ses crimes. Origine L'origine des loups-garous remonte Ă  la GrĂšce antique, avec le mythe de Lycaon, expliquĂ© par GĂ©rard dans l'Ă©pisode Certains signe physique peuvent trahir un loup-garou sous sa forme humaine des sourcils qui se rejoignent. des mains poilues jusqu’à l’intĂ©rieur des paumes. des pouces gros et courts. des doigts plats. On dit aussi que certaines familles sont destinĂ©es Ă  avoir des loups-garous parmi elles. On reconnait ces derniers Ă  leur air triste et mĂ©lancolique, et au fait qu'il n'iraient jamais Ă  l'Ă©glise. MĂȘme s'il ne conservent pour la plupart aucun souvenir de leur mĂ©tamorphose le lendemain, il sont atteints d'une forte fatigue, ainsi que d'un manque d'appĂ©tit. Sous leur forme animale, ils marchent Ă  quatre pattes, hurlent comme de vrais loups, ont de grandes gueules, des yeux Ă©tincelants et des dents crochues. Loup Garou hurlant Ă  la pleine lune. Pour se transformer en loup-garou, il suffit seulement de revĂȘtir une peau de loup Ă  la pleine-lune ; de venir s'abreuver aux sources oĂč viennent boire les loups ; de laper l'eau retenue dans les empreintes de la bĂȘte ; de dĂ©vorer la cervelle d'un fauve. Toute blessure faite Ă  l'animale demeure lorsqu’il a reprit son apparence humaine. Pour tuer un loup-garou Ă  coup sĂ»r, il faut le toucher avec une balle en argent, de prĂ©fĂ©rence bĂ©nite car la duretĂ© de leur peau les met Ă  l'abri des balles ordinaires ou avoir plante qui se nomme aconit tue loup elle de couleur violette . Comment rendre Ă  un Loup-Garou son apparence humaine ? On peut forcer un loup Ă  quitter sa forme d'emprunt en lui donnant un coup de fourche entre les deux yeux, ou faire couler ne serait-ce que quelques gouttes de son sang. Si une Ă©pouse se voit attaquer par son Ă©poux transformĂ© en bĂȘte, il lui suffit de dire son nom pour le dĂ©livrer Ă  jamais similitude avec la lĂ©gende Ă©noncĂ©e par Peter dans la saison 2. Les Mythes RĂ©els - Les CrĂ©atures - Loup Garou Kanima Banshee La Loba BĂȘte du GĂ©vaudan Kitsune Wendigo - Autres - Druides Chasseurs Le Mythe du Bardo Thödol Les Mythes entourant la Lune Mythe du Gui Mythe du Sorbier Mythe de l'Hecatolite Sygnification du Nemeton -BONUS- Autour de la SĂ©rie Le maquillage sur la sĂ©rie Doublage Vocal ReadOnline Loup Garou 4 Images 1 Mot strong enough to confront his feelings for Katey? Or will an ancient prophecy rip them apart forever? She-wolf The mythical werewolf is known for its sudden transformation under the full moon, but the creature also underwent a narrative evolution through the centuries, from bloodthirsty creature to hero
"Trois visages de loup-garou" Charles le Brun - 1806 - MusĂ©e des Arts DĂ©co - Paris Le loup-garou est un homme qui grĂące Ă  des pouvoirs particuliers, se mĂ©tamorphose en loup et qui en prend toutes les caractĂ©ristiques fĂ©rocitĂ©, ruse, agilitĂ©, puissance musculaire de la bĂȘte sauvage tout en conservant la voix et le regard de l'homme. Cette forme animale peut ĂȘtre temporaire ou dĂ©finitive. En principe, elle se dĂ©veloppe lors des nuits de pleine lune obligeant l'individu Ă  errer jusqu'aux premiers rayons du soleil. Les hommes qui opĂ©raient cette mĂ©tamorphose Ă©taient considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des sorciers. Ils pouvaient agir aussi bien sur leurs ennemis comme sur eux-mĂȘmes. "Loup-garou" - Lithographie M. Sand - Milieu du XIXĂšme siĂšcle Sous cette forme nouvelle, ils attaquaient aussi bien les troupeaux que les ĂȘtres humains dont ils dĂ©voraient la chair. Ils reprenaient leur forme humaine selon leur grĂ©. En revanche, si le loup-garou avait reçu une blessure, il en gardait l'empreinte en redevenant homme et c'est ainsi que l'on parvenait Ă  les reconnaĂźtre. Cette croyance a Ă©tĂ© profondĂ©ment enracinĂ©e en Europe Ă  la fin du Moyen-Ăąge oĂč les loups-garous Ă©taient considĂ©rĂ©s Ă  l'Ă©gal des sorciers. En France, quiconque Ă©tait soupçonnĂ© de se transformer Ă©tait condamnĂ©, brĂ»lĂ© ou pendu. Ce phĂ©nomĂšne a connu une ampleur considĂ©rable dans les campagnes française. TĂ©moignage "[...] Un soir on dansait dans une ferme. Et puis il y avait le vieux grand-pĂšre qui Ă©tait assis dans son fauteuil, auprĂšs du feu, dans le coin, et qui bougeait pas, qui disait rien. Au milieu de la veillĂ©e, quelqu'un qui voyait toujours ce bonhomme qui bougeait pas une patte, lui met la main sur l'Ă©paule, le vĂȘtement dĂ©gringole, le bonhomme Ă©tait parti courir le garou et seuls ses vĂȘtement Ă©taient de reste [...]" Enregistrement de Joseph Bertaud par Jany Rouger, en 1982 Ă  Montravers 79 - Écoutez le tĂ©moignage entier Loup empaillĂ© Ă  la Marchoise de Gençay 86 Conte Le conte de la louve blanche de Beaufou 85 raconte qu'un chevalier croisĂ© avait fait de sa captive un garou sous l'aspect d'une louve blanche. Un jour, un chasseur qui Ă©tait en fait son mari, luitranche une patte... celle-ci se transforme aussitĂŽt en une main humaine, portant l'anneau nuptial. Le seigneur, un peu plus tard, rentre au chĂąteau et apprend que son Ă©pouse infidĂšle gĂźt sur son litavec une main coupĂ©e ». [...] A NoĂ«l commence la pĂ©riode dite des 12 jours » c'est Ă  dire une pĂ©riode de resserrement du temps Ă  laquelle sortent traditionnellement les loups-garous. En Allemagne on appelle cette pĂ©riode le temps des loups » die wolfzeit Des dĂ©guisements en loups sont encore attestĂ©s dans les mascarades de nombreux pays, et le mot loup » lui-mĂȘme demeure synonyme de masque. cf. ouvrage par vents et par mots » - Jean LoĂŻc Le Quellec - 2001 LĂ©gende/histoire "A propos d’une histoire de loup garou oĂč les humains se transforment en cochon et perdent leur pouvoir en prononçant le nom divin" EnquĂȘte de Daniel Amauger par P. Morin - 1977- Frontenay-Sur-Dive 86 LĂ©gende/histoire "Le garou de La PibouliĂšre" EnquĂȘte de Sidonie Giraud par Jany Rouger - 1972 Ă  Menomblet 79 LĂ©gende/histoire "Le garou qui avait reçu un coup de fusil et qui s'Ă©tait dĂ©pouillĂ© de sa peau" EnquĂȘte de Joseph Bertaud par Jany Rouger - 1971 Ă  Montravers 79 Imagerie XIXe siĂšcle
RĂšglesdu Loup Garou: Jeux du Pendu: loups garous saison 2: Devine qui c'est ? Le loup garous saison 1: fĂȘtons le nouveau forum : Inscriptions pour le premier Loup Garou ALV : A la recherche de la citĂ© perdue de Dionysos : Candidature de bibi !! inscription aux loup-garous saison 2
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le jeu du loup-garou est trĂšs amusant et peut accueillir un grand nombre de joueurs, ce qui le rend idĂ©al lors des fĂȘtes et rassemblements. L’objectif est d’identifier et d’éliminer les loups-garous qui se cachent parmi les villageois. Commencez par mĂ©langer et distribuer les cartes, en prenant soin d’inclure au moins 2 loups-garous, 1 docteur et 1 voyante. D’autres cartes peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es pour pimenter la partie, comme l’alcoolique, la sorciĂšre ou encore le chef des loups. La partie commence par la phase nocturne, quand le meneur de jeu demande aux loups-garous de dĂ©signer une victime. Ensuite, le docteur est autorisĂ© Ă  sauver une personne et la voyante peut demander Ă  voir la carte d’une personne qu’elle soupçonne d’ĂȘtre un loup. La nuit prend fin. Le matin venu, les joueurs dĂ©battent et votent pour Ă©liminer une personne qu’ils croient ĂȘtre un loup, puis la nuit revient et un nouveau tour dĂ©bute. Le jeu se prolonge jusqu’à ce que les loups-garous ou les villageois aient gagnĂ©. De nombreuses versions de ce jeu existent, modifiant les rĂšgles ou ajoutant une variĂ©tĂ© de personnages intĂ©ressants. 1 Rassemblez au moins 7 joueurs. Ce jeu est le plus amusant quand il est jouĂ© par un groupe important. Rassemblez au minimum 7 joueurs et faites-les assoir en cercle par terre ou Ă  une table pour qu’ils puissent tambouriner pendant la phase nocturne [1] . Un nombre impair de participants est prĂ©fĂ©rable, mais pas obligatoire. 2 Choisissez un meneur de jeu. Ce dernier ne participe pas aux tours, mais les dirige et se charge de raconter l’histoire qui se dĂ©roule. Étant chargĂ© de distribuer les cartes, il connait l’identitĂ© de chaque joueur [2] . Vous pouvez changer de meneur de jeu Ă  chaque partie pour donner une chance Ă  tous de jouer plusieurs rĂŽles. S’il y a beaucoup de participants, le meneur peut s’aider d’un cahier pour noter les rĂŽles de chacun et suivre qui a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© ou non, afin de rester efficace tout au long de la partie. 3 PrĂ©parez autant de cartes qu’il y a de joueurs. Les cartes dĂ©terminent le rĂŽle que jouera chaque personne au cours de la partie. Comptez le nombre de joueurs et choisissez suffisamment de cartes pour que chacun en reçoive une [3] . Mettez de cĂŽtĂ© le reste des cartes. 4 PrĂ©voyez une voyante, un docteur et des loups-garous. Tous les joueurs ont un rĂŽle Ă  jouer dans la partie, mais ces cartes en particulier assignent une fonction spĂ©ciale qui rend le jeu plus intĂ©ressant. Il est important de prĂ©voir une sĂ©lection variĂ©e de personnages afin de garder l’intĂ©rĂȘt du jeu [4] . Il doit toujours y avoir au moins 1 voyante, 1 docteur et 2 loups-garous. Les cartes restantes sont de simples villageois. Pour les parties Ă  16 joueurs ou plus, remplacez un villageois par un loup supplĂ©mentaire. Conseil si vous ne possĂ©dez pas le jeu du loup-garou, vous pouvez crĂ©er les cartes par vous-mĂȘme en Ă©crivant ou dessinant les rĂŽles sur des morceaux de papier, qui seront ensuite tirĂ©s au sort. Pensez seulement Ă  inclure tous les personnages pour que le jeu se dĂ©roule correctement. 5 Ajoutez des rĂŽles supplĂ©mentaires si vous le souhaitez. Pour pimenter la partie, vous pouvez choisir d’inclure d’autres personnages pour remplacer les simples villageois, comme l’alcoolique, la sorciĂšre ou le chef des loups [5] . L’alcoolique se comporte comme un villageois tout au long de la partie, mais il ne peut communiquer que par des gestes et des bruitages. S’il prononce le moindre mot, il meurt automatiquement. D’autres personnages, tels que les loups-garous, peuvent prĂ©tendre ĂȘtre l’alcoolique par stratĂ©gie. La sorciĂšre agit Ă©galement comme un villageois, mais elle a la possibilitĂ© d’utiliser 1 potion de soin et 1 potion empoisonnĂ©e Ă  n’importe quel moment de la partie. Quand la sorciĂšre fait partie du jeu, le meneur l’appellera sĂ©parĂ©ment pendant la nuit pour lui demander si elle souhaite sauver la personne tuĂ©e par les loups ou tuer quelqu’un d’autre. Chaque potion n’est utilisable qu’une fois. Le chef des loups se comporte comme un loup-garou normal, mais il doit absolument prononcer le mot loup-garou » au moins une fois pendant le dĂ©bat de la journĂ©e. Cela peut s’avĂ©rer difficile, car les autres joueurs peuvent activement Ă©viter ce mot afin de pouvoir identifier ce personnage. Si le chef des loups ne parle pas du tout pendant la journĂ©e, il meurt immĂ©diatement. 6 MĂ©langez les cartes et distribuez-les, face cachĂ©e. Une fois les cartes prĂ©parĂ©es en nombre suffisant, mĂ©langez-les bien puis distribuez-en une Ă  chaque joueur, en veillant Ă  ce que personne ne puisse voir le rĂŽle assignĂ© Ă  ses voisins [6] . Chaque joueur doit prendre connaissance de sa carte, mais ne doit jamais rĂ©vĂ©ler son identitĂ© aux autres. 1 Demandez Ă  tous les joueurs de fermer les yeux. Toute partie de jeu du loup-garou commence par une phase nocturne. Une fois toutes les cartes distribuĂ©es, le meneur annonce que la nuit tombe et que les villageois vont se coucher. Tous ferment donc les yeux. Si un joueur tente de tricher ou d’ouvrir les yeux, il est Ă©liminĂ©. 2 Tapez sur vos genoux ou sur la table pour couvrir le bruit. Le jeu du loup-garou repose sur le fait qu’aucun joueur ne connaisse l’identitĂ© des autres. Pour garantir le mystĂšre, demandez aux participants de tambouriner sur leurs genoux ou sur la table pour couvrir tous les bruits que pourraient faire les joueurs actifs durant la nuit. Essayez tous de tambouriner en rythme pour crĂ©er un son plus intense. Chaque joueur doit garder les yeux fermĂ©s tant que ce n’est pas son tour. 3 Laissez les loups-garous choisir leur victime. Pendant que tout le monde tambourine, le meneur de jeu annonce, loups-garous, rĂ©veillez-vous ». Ces derniers ouvrent les yeux et dĂ©signent du doigt la personne qu’ils veulent tuer. Les 2 loups doivent s’accorder sur 1 villageois. Les loups doivent continuer de tambouriner pendant qu’ils prennent leur dĂ©cision pour Ă©viter les suspicions de leurs voisins. Une fois la victime dĂ©signĂ©e, le meneur en prend note et annonce, loups-garous, rendormez-vous ». Conseil aidez-vous de gestes tels qu’un hochement de tĂȘte, un haussement de sourcil ou un mouvement de menton pour dĂ©signer la victime. 4 Permettez au docteur de sauver 1 personne. Tandis que le tambourinement continue, le meneur dit, docteur, qui veux-tu sauver ? » Le joueur possĂ©dant la carte du docteur ouvre alors les yeux et choisit une personne qui survivra si les loups-garous ont dĂ©cidĂ© de la tuer. Le meneur prend note du joueur dĂ©signĂ© et le docteur se rendort. Le docteur peut choisir de se sauver lui-mĂȘme s’il le souhaite. Il ne doit jamais savoir qui a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par les loups. Si un joueur a Ă©tĂ© choisi pour victime par les loups-garous, mais le docteur a choisi de le sauver, le meneur annoncera quelqu’un a Ă©tĂ© sauvĂ© » le matin venu. 5 Autorisez la voyante Ă  essayer d’identifier un loup. AprĂšs que le docteur a fait son choix et alors que tout le monde continue de frapper des mains sans ouvrir les yeux, le meneur appelle la voyante avec ces mots voyante, rĂ©veille-toi. Choisis qui tu veux dĂ©couvrir ». La personne possĂ©dant la carte de la voyante ouvre les yeux et dĂ©signe 1 joueur qu’elle soupçonne d’ĂȘtre un loup. Le meneur lui indique d’un geste silencieux si ses soupçons Ă©taient justes. Ensuite, la voyante referme les yeux. Le meneur peut lever le pouce ou secouer la tĂȘte pour faire passer sa rĂ©ponse Ă  la voyante. Dans certaines versions du jeu, la voyante est autorisĂ©e Ă  voir la carte de la personne de son choix au lieu de simplement identifier qui est un loup-garou ou non. Assurez-vous de jouer le plus silencieusement possible pour Ă©viter que la voyante ne soit dĂ©voilĂ©e aux loups. La voyante ne peut identifier qu’une seule personne par partie. 6 Laissez la sorciĂšre empoisonner ou soigner 1 joueur de son choix. Si ce rĂŽle est inclus dans la partie, le meneur de jeu annonce, la sorciĂšre se rĂ©veille », puis, la sorciĂšre ramĂšne quelqu’un Ă  la vie » et enfin, la sorciĂšre empoisonne quelqu’un ». Au moment de chacune de ces annonces, la sorciĂšre peut indiquer 1 personne Ă  Ă©liminer ou Ă  sauver [7] . MĂȘme si la sorciĂšre est tuĂ©e, le meneur continue d’annoncer son tour chaque nuit pour garder son identitĂ© secrĂšte. La sorciĂšre peut uniquement utiliser chaque potion 1 fois, mais elle peut le faire Ă  n’importe quel moment de la partie. 7 Terminez la phase nocturne et annoncez qui est mort. Une fois que les loups, le docteur et la voyante on fait leur choix, le meneur dit, le village se rĂ©veille ». Il annonce alors Ă  la personne qui a Ă©tĂ© tuĂ©e qu’elle est Ă©liminĂ©e. Ce joueur retourne sa carte, mais ne rĂ©vĂšle pas son identitĂ©. Ce jeu fait un excellent jeu de rĂŽle ! Le meneur peut Ă©laborer une histoire racontant comment le joueur a Ă©tĂ© tuĂ©. De plus, ce dernier peut s’amuser Ă  mourir de façon théùtrale. Dans une version alternative, les joueurs Ă©liminĂ©s peuvent rĂ©vĂ©ler leur identitĂ© aux participants restants. 1 Demandez Ă  tous les joueurs de se prĂ©senter. La phase de journĂ©e dĂ©bute avec chaque participant parlant tour Ă  tour dans le rĂŽle d’un villageois. Les loups, le docteur et la voyante essaient tous de faire croire aux autres qu’ils sont de simples villageois. Le jeu de rĂŽle fait partie intĂ©grante du jeu du loup-garou, alors profitez-en Ă  fond ! Par exemple, quand vient votre tour de parler, vous pouvez faire un petit discours similaire Ă  bonjour, je suis Chris, le forgeron du village. J’ai un tas de fourches bien aiguisĂ©es et je suis prĂȘt Ă  chasser du loup ! » Conseil si tous les joueurs jouent bien leur personnage du dĂ©but Ă  la fin, les dĂ©bats et les moments de vote n’en seront que plus palpitants ! 2 Votez pour Ă©liminer un joueur. Une fois que tout le monde a eu l’occasion de se prĂ©senter, il faut discuter des suspicions de chacun concernant l’identitĂ© des loups-garous. Chaque participant a le droit de dire ce qu’il veut. Chacun peut promettre, jurer, mentir, taire des informations ou raconter les histoires les plus folles au sujet de son identitĂ©. Le village procĂšde ensuite Ă  un vote et le joueur accumulant le plus d’accusations est Ă©liminĂ©. Bien que ce ne soit pas obligatoire, une limite de temps d’environ 5 minutes peut ĂȘtre imposĂ©e pour la phase de dĂ©bat afin de forcer les joueurs Ă  voter rapidement et ainsi faire avancer le jeu. Si le temps imparti arrive Ă  son terme sans qu’un vote majoritaire ait Ă©tĂ© atteint, alors le tour prend fin sans Ă©limination et l’opportunitĂ© de potentiellement tuer un loup est perdue. 3 Recommencez la phase nocturne et continuez ainsi jusqu’à la fin. Une fois un joueur Ă©liminĂ© par le vote, il sort du jeu et la nuit revient dans la partie pour un nouveau tour. Tout le monde ferme les yeux et joue du tambour, tandis que les loups-garous partent Ă  la chasse, le docteur choisit une personne Ă  sauver et la voyante tente d’identifier un loup. La partie continue ainsi jusqu’à ce qu’un camp soit clairement gagnant. Si les 2 loups-garous sont tuĂ©s, alors les villageois ont gagnĂ©. Les loups sont vainqueurs s’ils tuent suffisamment de villageois pour arriver Ă  un nombre Ă©galitaire. Par exemple, s’il y a 2 loups-garous, ils auront gagnĂ© s’il ne reste que 2 villageois dans la partie. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 12 671 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?

VikidiapossĂšde une catĂ©gorie d’images sur les loups-garous . Un loup-garou ou lycanthrope est une crĂ©ature fantastique 1. C'est un humain qui s'est fait mordre par un autre loup-garou. Chaque nuit de pleine lune, il se transforme en loup et devient incontrĂŽlable, cĂ©dant Ă  tous ses instincts animaux. Une fois transformĂ©, le loup-garou

Le terme de loup-garou, ou lycanthrope lykĂĄnthrĂŽpos du grec lĂșkos, loup et ĂĄnthrĂŽpos, ĂȘtre humain, dĂ©signe un ĂȘtre humain qui possĂšde la facultĂ© se transformer en loup, volontairement ou involontairement. La mĂ©tamorphose se dĂ©clenche en gĂ©nĂ©ral durant les nuits de pleine lune, obligeant le lycanthrope Ă  errer sous sa forme de loup jusqu’aux premiers rayons du soleil. Dans sa version moderne, le loup-garou prĂ©sente toutes les caractĂ©ristiques physiques du loup de longs poils lui recouvrent entiĂšrement le corps et il est soudain pourvu d’une fantastique puissance musculaire, de longs crocs et de griffes acĂ©rĂ©es. Le loup-garou hurle Ă  la lune comme un loup, et s’il se tient parfois sur deux pattes, comme un homme, ça n’est point une rĂšgle absolue. Lorsqu’il change d’apparence, son odorat, son ouĂŻe et sa vision nocturne se dĂ©veloppent. Il devient agile, rusĂ©, et il fait preuve d’une incroyable cĂ©lĂ©ritĂ©. Le loup-garou est un tueur solitaire et impitoyable. Il se montre toujours d’une implacable fĂ©rocitĂ© et il massacre sans distinction les animaux et les hommes qu’il croise au hasard de ses sorties nocturnes afin de se repaitre de leur chair. Tout comme les vampires, les loups-garous sont perçus comme des crĂ©atures malĂ©fiques qui sĂšment la mort et la terreur et ils sont rĂ©putĂ©s pour souffrir de la mĂȘme rĂ©pulsion pour les choses sacrĂ©es. Petite Histoire du Loup-Garou Gravures de Charles Lebrun 1806 Il existait autrefois autant de versions diffĂ©rentes du loup-garou que de lĂ©gendes. Son apparence variait selon l’époque et le pays, mais il Ă©tait souvent dĂ©crit comme difficile Ă  diffĂ©rencier d’un loup ordinaire. Le loup-garou Ă©tait pourvu d’une grande gueule, d’un regard Ă©tincelant et de dents crochues. Il Ă©tait parfois prĂ©sentĂ© comme un immense loup, d’autres comme un humain Ă  tĂȘte de loup mais il pouvait aussi ressembler Ă  notre version moderne du loup-garou. Voici la description qu’en faisait Simon Goulard 1543-1628 » Le loup-garou est diffĂ©rent du loup en ce que son pelage n’est pas au dehors, mais entre cuir et chair. Il va aussi vite que le loup, ce qui ne doit ĂȘtre trouvĂ© incroyable, car ce sont les efforts du mauvais dĂ©mon qui les façonnent Ă  la guise des loups. En marchant, ils laissent sur la terre la trace de loups. Ils ont les yeux affreux et Ă©tincelants comme des loups, font les ravages et cruautĂ©s des loups, Ă©tranglent chiens, coupent la gorge avec les dents aux jeunes enfants, prennent goĂ»t Ă  la chair humaine comme les loups, ont l’adresse et rĂ©solution Ă  la face des hommes d’exĂ©cuter tels actes. Et quand ils courent ensemble, ils sont accoutumĂ©s de dĂ©partir de leur chasse les uns aux autres. S’ils sont saouls, ils hurlent pour appeler les autres. » Certains tĂ©moignages affirmaient que les lycanthropes ne possĂ©daient pas de queue, mais qu’ils gardaient des yeux et une voix humaine. Ainsi, selon certains contes suĂ©dois, le loup-garou pouvait ĂȘtre distinguĂ© d’un loup ordinaire car il ne se dĂ©plaçait que sur trois jambes. Il Ă©tirait la quatriĂšme vers l’arriĂšre afin de la faire ressembler Ă  une queue. Si leurs descriptions changeaient, il existait toutefois un point commun que l’on pouvait retrouver chez tous les lycanthropes de l’Europe mĂ©diĂ©vale ils semblaient avoir une nette prĂ©fĂ©rence pour les jeunes enfants et ils dĂ©voraient les cadavres fraichement enterrĂ©s. Les pouvoirs des lycanthropes semblaient s’accroitre durant la nouvelle lune et au moment des solstices mais certaines fĂȘtes religieuses chrĂ©tiennes semblaient les renforcer tout autant. Ainsi, dans certains textes ainsi, l’on mentionnait des transformations qui avaient durĂ© jusqu’à douze jours aprĂšs NoĂ«l. Au XXIIIe siĂšcle, Gervais de Tilbury soulignait qu’en Angleterre il Ă©tait frĂ©quent de voir les hommes se changer en loup lorsque la lune entamait un nouveau cycle. En 1848, lorsque la lune Ă©tait rousse, l’on pouvait assister Ă  des Ă©pidĂ©mies de lycanthropie. Olaus Magnus rapportait qu’en Prusse, en Livonie et en Lituanie, les habitants souffraient tout au long de l’annĂ©e de la rapacitĂ© des loups qui dĂ©cimaient leur bĂ©tail mais comme ils Ă©taient dispersĂ©s Ă  travers un grand nombre de bois, ils n’étaient pas aussi dangereux que les hommes qui se transformaient en loups. Pour la fĂȘte de la NativitĂ© du Christ, une multitude d’hommes transformĂ©s en loups se rĂ©unissaient en certains endroits pour ensuite propager leur rage et leur incroyable fĂ©rocitĂ© contre des ĂȘtres humains et des animaux domestiques. Les gens originaires de ces rĂ©gions souffraient bien plus de ces loups que des vrais loups car lorsqu’ils repĂ©raient une habitation isolĂ©e dans les bois, ils l’assiĂ©geaient cruellement, s’efforçant de briser ses portes. Lorsqu’ils y arrivaient, ils dĂ©voraient tous les ĂȘtres humains et tous les animaux qui se trouvaient Ă  l’intĂ©rieur. Ils faisait Ă©galement irruption dans les caves Ă  biĂšre, vidaient les tonneaux de biĂšre ou d’hydromel puis ils entassaient les tonneaux vides les uns au-dessus des autres au milieu de la cave, montrant ainsi leur diffĂ©rence avec les vrais loups. Entre la Lituanie, la Livonie et la Courlande, se dressaient les murs d’un vieux chĂąteau en ruines. A cet endroit se rassemblaient des milliers de loups qui essayaient de prouver leur agilitĂ© au saut. Ceux qui se montraient incapables de franchir les murs, comme c’était souvent le cas avec les plus gros, Ă©taient tuĂ©s sans hĂ©sitation par leur capitaine. Les origines du loup-garou sont anciennes et incertaines. Depuis bien des siĂšcles les spĂ©cialistes s’affrontent sur le sujet sans parvenir Ă  s’accorder. Bien Ă©videmment, de nombreux facteurs peuvent expliquer les lĂ©gendes sur les lycanthropes mais il reste toutefois une part de mystĂšre irrĂ©solu qui fait que la croyance dans le mythe du loup-garou reste encore Ă©trangement rĂ©pandue. Selon les lĂ©gendes et les Ă©crits qui sont parvenus jusqu’à nous, il existait autrefois de nombreux moyens qui permettaient de devenir un loup-garou. La lycanthropie pouvait ĂȘtre due Ă  la morsure ou Ă  la griffure d’un loup ou d’un loup-garou, Ă  un rituel satanique, Ă  une malĂ©diction, Ă  l’absorption de chair humaine, Ă  filtre magique ou Ă  un pacte avec le diable mais elle pouvait aussi s’acquĂ©rir Ă  la naissance, en revĂȘtant une peau humaine ou en s’exposant aux rayons de la pleine lune durant certaines nuits spĂ©cifiques. La MĂ©tamorphose de Lycaon en Loup La lycanthropie pouvait ĂȘtre le fait d’un chĂątiment divin comme nous l’apprend la lĂ©gende du roi Lycaon, le premier et le plus ancien des loups-garous cĂ©lĂšbres. Dans la mythologie grecque, Lycaon Ă©tait roi d’Arcadie. Il Ă©tait connu pour ĂȘtre un roi cruel qui ne respectait rien ni personne et il Ă©tait rĂ©putĂ© pour le mĂ©pris qu’il affichait envers les dieux. Afin de le mettre Ă  l’épreuve, Zeus, accompagnĂ© d’autres dieux, se prĂ©senta Ă  lui sous les traits d’un mendiant. Lycaon, flairant le piĂšge, invita les mendiants Ă  manger Ă  sa table. Mais, dĂ©sirant vĂ©rifier leur divine nature, il fit tuer son petit-fils, Arcas et l’offrit aux dieux en guise de repas. Tous les dieux s’en aperçurent immĂ©diatement, sauf DĂ©mĂ©ter, qui mangea par erreur une Ă©paule. IndignĂ©, Zeus foudroya alors les cinquante fils du roi puis il changea Lycaon en loup. Le jeune Arcas fut ressuscitĂ© et Zeus lui offrit le trĂŽne de son grand-pĂšre. Quand Ă  son Ă©paule manquante, elle fut remplacĂ© par une Ă©paule d’argent. Suite Ă  cette lĂ©gende, le cannibalisme fut Ă©troitement associĂ© Ă  la lycanthropie dans la GrĂšce antique oĂč l’on croyait Ă©galement que dĂ©vorer de la chair crue de loup enragĂ© transformait en lycanthrope. Sur le mont Lykaion, lieu de naissance de Zeus, des jeux avaient lieu tous les quatre ans. Ils Ă©taient accompagnĂ©s de banquets en l’honneur du dieu, durant lesquels les pratiques de cannibalisme Ă©taient courantes. La chair humaine Ă©tait partagĂ©e entre les diffĂ©rents participants qui se trouvaient alors changĂ©s en loups pour neuf ans. S’ils ne consommaient aucune chair humaine durant cette pĂ©riode, ils pouvaient alors retrouver leur forme originelle. Citant Agriopas, Pline l’Ancien rapportait l’histoire de DĂ©mĂ©nĂšte de Parrhasie qui, ayant goĂ»tĂ© des entrailles d’un enfant, immolĂ© lors d’un sacrifice que les Arcadiens avaient fait Ă  Jupiter, avait Ă©tĂ© mĂ©tamorphosĂ© en loup. Au bout de dix ans, il Ă©tait revenu Ă  sa forme humaine puis il s’était rendu aux Jeux, oĂč il avait disputĂ© le prix du pugilat. Il Ă©tait revenu victorieux d’Olympie. Dans ses Ă©crits, Pline l’Ancien citait aussi Euanthes, un Ă©crivain grec qui n’était pas sans rĂ©putation, qui expliquait que selon les livres des Arcadiens, si un homme de la famille d’un certain Anthus Ă©tait choisi au hasard parmi les siens et qu’on le conduisait jusqu’à un Ă©tang de l’Arcadie puis qu’il suspendait ses vĂȘtements Ă  un chĂȘne avant de traverser l’étang, alors il se transformait en loup et il vivait avec eux durant neuf ans. Si, durant cette pĂ©riode, il se tenait Ă  l’écart de l’homme, alors il pouvait retourner Ă  l’étang et aprĂšs l’avoir traversĂ©, il retrouvait sa forme humaine, vieillie de neuf ans. Il indiquait qu’il retrouvait mĂȘme ses anciens vĂȘtements. Selon certaines superstitions, voler les vĂȘtements d’un lycanthrope l’empĂȘchait de retrouver sa forme humaine. En France, il existait d’ailleurs une lĂ©gende qui rapportait l’histoire d’un baron de Bretagne qui ne pouvait regagner sa forme originelle aprĂšs que ses vĂȘtements eussent Ă©tĂ© dĂ©robĂ©s. En France, vers 1131, Hugues de Camp d’Avesnes, comte de Saint-Pol, qu’on appelait la BĂȘte Canteraine, fut changĂ© en loup-garou par une force divine en raison des crimes Ă©pouvantables qu’il avait commis. On le voyait pendant la nuit, parcourir les rues en poussant des hurlements, chargĂ© de chaĂźnes. Les anges, les prĂȘtres et certains saints possĂ©daient apparemment eux-aussi le pouvoir de lancer cette malĂ©diction. Saint-Thomas d’Aquin avait d’ailleurs une maxime Ă  ce sujet » Omnes angeli, boni et Mali, ex virtute naturali habent potestatem transmutandi corpus nostra » Tous les anges, bons ou mauvais ont le pouvoir de mĂ©tamorphoser notre corps. Saint Natalis aurait maudit une famille irlandaise dont tous les membres seraient devenus des loups durant sept ans et Saint Patrick aurait transformĂ© le roi gallois Vereticus en loup. Les excommuniĂ©s de l’Église Catholique, quand Ă  eux, Ă©taient suspectĂ©s de devenir des loups-garous. En d’autres contes l’intervention divine Ă©tait encore plus directe et en Russie une lĂ©gende racontait que des hommes Ă©taient devenus des loups-garous aprĂšs avoir encouru la colĂšre du diable. MĂ©tamorphose Selon certaines croyances populaires, les sorciers, les dieux et le Diable pouvaient aisĂ©ment changer un homme en loup ou en une bĂȘte sauvage en lui jetant une malĂ©diction. Au Ve siĂšcle avant HĂ©rodote, dans ses Histoires, relatait que les Grecs qui s’étaient Ă©tablis sur les bords de la mer Noire au nord-est de la Scythie considĂ©raient les membres de la tribu des Neures comme des magiciens forts habiles, qui se transformaient tous en loups une fois par an, durant plusieurs jours, avant de reprendre leur apparence humaine. » Les Neures observent les mĂȘmes usages que les Scythes
 Il parait que ces peuples sont des enchanteurs. En effet, s’il faut en croire les Scythes et les Grecs Ă©tablis en Scythie, chaque Neure se change une fois par an en loup pour quelques jours, et reprend ensuite sa premiĂšre forme. Les Scythes ont beau dire, ils ne me feront pas croire de pareils contes; ce n’est pas qu’ils ne les soutiennent, et mĂȘme avec serment. » Dans le folklore polonais, si une sorciĂšre jetait une ceinture en peau humaine sur le seuil d’une maison dans laquelle un mariage Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©, alors l’époux et l’épouse, les demoiselles et les garçons d’honneur se transformaient en loups. Au bout de trois ans, la sorciĂšre couvrait la peau de leur cheveux et ils retrouvaient alors leur forme humaine. A ce sujet, une anecdote racontait qu’une sorciĂšre ayant jetĂ© une peau de trop petite dimension sur l’époux, lorsqu’il reprit sa forme humaine, il conserva sa queue de loup. Les sorciers Ă©taient capables de jeter une malĂ©diction qui changeaient leurs ennemis en loups-garous, mais le plus souvent, ils se choisissaient de se transformer eux-mĂȘmes dans le but de satisfaire leurs appĂ©tits de chair humaine. Ils effectuaient alors un rituel au cours duquel diverses allĂ©geances sataniques Ă©taient prononcĂ©es. Si le rituel Ă©tait correctement suivi, l’invocateur pouvait prendre l’apparence du loup en revĂȘtant sa peau. Sous cette forme nouvelle, il s’attaquait aux troupeaux et aux hommes, dont il dĂ©vorait la chair. Il pouvait, bien entendu, retrouver sa forme originelle lorsqu’il le souhaitait. Au XIIe siĂšcle, selon Guillaume de Palerme, de nombreux sorciers erraient dans les champs durant les nuits de pleine lune, munis de peaux de loup, afin d’effrayer les populations. Thievenne Paget, qui Ă©tait une sorciĂšre, se changeait Ă©galement en louve, selon ses propres aveux. Ainsi mĂ©tamorphosĂ©e, elle accompagnait le Diable par monts et par vaux, tuant des vaches et dĂ©vorant des enfants. Claude Isan Prost, une femme boiteuse, Clauda Isan Guillaume et Isan Roquet, qui participĂšrent Ă  l’assassinat de cinq enfants, en faisaient apparemment autant. En NorvĂšge, l’on pensait que certaines personnes pouvaient prendre la forme d’un ours ou d’un loup puis retrouver leur forme humaine de leur propre volontĂ©. Cette facultĂ© leur Ă©tait transmise par la Trollmen, et ceux qui la possĂ©daient Ă©taient eux-mĂȘmes appelĂ©s des Trolls. » Dans un hameau, au milieu d’une forĂȘt, un homme nommĂ© Lasse demeurait dans un chalet avec sa femme. Un jour, il s’était rendu dans la forĂȘt pour abattre un arbre, mais il avant oubliĂ© de se signer et de dire son Pater, de sorte que certains trolls ou loups-sorciĂšres prirent aisĂ©ment son contrĂŽle et le transformĂšrent en loup. Sa femme le pleura durant de longues annĂ©es, mais, une veille de NoĂ«l, une mendiante vraiment trĂšs pauvre, aux vĂȘtements en lambeaux, vint frapper Ă  sa porte. La femme de la maison Ă©tait bonne. AprĂšs l’avoir fait rentrer chez elle, elle la nourrit convenable et la traita avec gentillesse. Avant de partir, la mendiante dĂ©clara Ă  la femme qu’elle serait probablement heureuse de revoir son mari, car il n’était pas mort mais il se promenait dans la forĂȘt comme un loup. A la tombĂ©e de la nuit, la femme se dirigea vers son garde-manger afin de prĂ©lever un morceau de viande pour le lendemain quand soudain, alors qu’elle se tournait pour sortir, elle aperçut un loup debout sur ses pattes, qui la regardait d’un air triste et affamĂ©. Voyant ça, la femme s’exclama » Je suis sure que tu Ă©tais mon Lasse, je vais te donner un peu de viande. » A ce moment lĂ , la peau de loup disparut. Devant elle se tenait maintenant son mari, dans les vĂȘtements qu’il portait le jour oĂč elle l’avait vu pour la derniĂšre fois . Il est aisĂ© de distinguer dans cette fable moralisatrice, l’avertissement que l’église n’a pas pris la peine de masquer. Dans le Satyricon, Niceros racontait qu’il Ă©tait Ă©tĂ© invitĂ© au banquet d’un de ses amis et que celui-ci s’était brusquement transformĂ© en loup. Selon Niceros » Quand je me suis retournĂ© vers mon ami, je vis qu’il s’était dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements et qu’il les avait empilĂ©s au bord de la route. Il s’assit dans un cercle autour de ses vĂȘtements, puis, comme ça, se transforma en loup! Il poussa des hurlements de loup puis s’enfuit dans les bois. » Une lĂ©gende du folklore lituanien assurait qu’il Ă©tait Ă©galement possible de se transformer en loup-garou en trinquant imprudemment avec un lycanthrope lorsqu’il prononçait une formule de transmission. Dans son recueil Chansons du peuple russe, Ralston donnait d’ailleurs une incantation qui reste encore de nos jours populaire en Russie. Porter malencontreusement une ceinture en peau de pendu pouvait aussi mener Ă  une mĂ©tamorphose. Au IXe siĂšcle, Nennius rapportait dans son Historia Brittonum que certains hommes celtes Ă©taient rĂ©putĂ©s pouvoir prendre la forme d’un loup Ă  volontĂ© grĂące Ă  une force diabolique issue de leurs ancĂȘtres. Ils s’attaquaient ainsi aux moutons, et lorsque des gens armĂ©s de bĂątons les poursuivaient, ils s’enfuyaient le plus vite possible. Lorsqu’ils souhaitaient se mĂ©tamorphoser, ils quittaient leur corps humain non sans avoir fermement indiquĂ© Ă  leurs proches qu’il ne fallait surtout pas les changer de position car, si cela arrivait, ils ne pouvaient plus jamais reprendre forme humaine. Si quelqu’un les blessait sous leur forme de loup, la blessure Ă©tait alors visible au mĂȘme endroit sur leur corps humain. Loup-garou Allemand 1722 Si la lycanthropie Ă©tait souvent reliĂ©e au Diable, il existe un conte rare et peu connu, celui d’un vieil homme nommĂ© Thiess. En 1692, Ă  Jurgenburg, en Livonie, Thiess tĂ©moigna sous serment que lui et les autres loups-garous Ă©taient les chiens de Dieu. Il affirmait qu’ils Ă©taient des guerriers qui Ă©taient allĂ©s en enfer en dĂ©coudre avec les sorciĂšres et les dĂ©mons. Leurs efforts avaient assurĂ© que le Diable et ses sbires ne transportent pas le grain des derniĂšres rĂ©coltes en enfer. Thiess Ă©tait ferme dans ses affirmations, il disait que les loups-garous en Allemagne et en Russie avaient Ă©galement combattu les sbires du Diable dans leurs propres versions de l’enfer. Il soutenait que lorsque les loups-garous mouraient, leurs Ăąmes Ă©taient accueillies au ciel en remerciement pour leur service. Thiess avait Ă©tĂ© finalement condamnĂ© Ă  dix coups de fouet pour idolĂątrie et croyance superstitieuse. Dans certains pays, les enfants qui avaient des particularitĂ©s physiques ou ceux qui naissaient Ă  certaines dates Ă©taient prĂ©disposĂ©s Ă  devenir des loups-garous. Les Serbes, les Polonais et les SlovĂšnes affirmaient que les enfants qui naissaient avec des cheveux ou une tĂąche de vin avaient le don le double vue et qu’ils pouvaient se mĂ©tamorphoser en divers animaux. Le loup Ă©tant, bien entendu, l’animal qu’ils prĂ©fĂ©raient. La croyance en ce phĂ©nomĂšne Ă©tait tellement forte qu’au XVI e siĂšcle, l’Église de Russie se sentit obligĂ©e de la condamner. Selon la tradition galicienne, le septiĂšme fils d’une famille pouvait ĂȘtre normal ou un loup-garou. S’il Ă©tait normal, l’enfant avait l’image d’une croix ou de la roue de Sainte-Catherine dans sa bouche, et s’il Ă©tait un loup-garou, il n’avait aucun signe. Qu’un frĂšre parraine l’enfant pour son baptĂȘme et sa confirmation pouvait prĂ©venir la mĂ©tamorphose. Si aucun frĂšre n’était disponible, alors baptiser l’enfant du nom de Bieito pouvait Ă©galement l’empĂȘcher de devenir un loup-garou. Les enfants nĂ©s durant la pleine lune, ceux qui avaient Ă©tĂ© conçus la veille d’un dimanche ou d’un jour saint, ceux qui naissaient le jour de noĂ«l, ceux qui portaient un embryon de queue et ceux qui naissaient coiffĂ©s avec un morceau de placenta sur la tĂȘte Ă©taient plus susceptibles que d’autres de devenir des loups-garous.. Les enfants de prĂȘtres ou de nonnes Ă©taient, quand Ă  eux, condamnĂ©s dĂšs leur naissance Ă  se transformer en loup tous les sept ans. Dans le sud de la France, l’on croyait que le destin destinait certains hommes Ă  devenir des lycanthropes. Le dĂ©sir de courir leur venait la nuit. Ils quittaient alors leur lit, sautaient par la fenĂȘtre, et plongeaient dans une fontaine. Lorsqu’ils en ressortaient, ils Ă©taient couverts d’une fourrure dense, marchaient Ă  quatre pattes, et partaient errer Ă  travers les champs et les prairies, les forĂȘts et les villages, mordant tous les animaux et les ĂȘtres humains qu’ils trouvaient sur leur chemin. A l’approche de l’aube, ils revenaient Ă  la fontaine, se plongeaient dedans, perdaient leurs peaux Ă  fourrure et retrouvaient leurs lits vides. Pour ceux qui souhaitaient se transformer volontairement en lycanthrope, la chose Ă©tait relativement aisĂ©e. L’un des moyens les plus simples pour se mĂ©tamorphoser en loup pour quelqu’un qui n’avait aucune connaissance en magie Ă©tait d’îter ses vĂȘtements, de porter une ceinture en peau de loup ou de se frotter le corps avec divers onguents magiques. En 1603, le juge Henri Boguet dans Le discours des Sorciers, soulignait l’utilisation de tels onguents » Plusieurs confessĂšrent que, pour se mettre en loups, ils se frottaient d’une certaine graisse; qu’ensuite le diable leur affublait une peau de loup qui leur couvrait tout le corps; aprĂšs quoi, ils se mettaient Ă  quatre pattes, et couraient parmi les champs, tantĂŽt aprĂšs une personne, et tantĂŽt aprĂšs une bĂȘte, selon que leur appĂ©tit les guidait ou les transportait. » Il Ă©tait aussi possible de boire de l’eau de pluie dans l’empreinte dans loup ou d’un autre animal sauvage, de boire l’eau d’une source oĂč venaient s’abreuver les loups, de dĂ©vorer la cervelle d’un loup ou de dormir Ă  l’endroit oĂč se reposait habituellement la bĂȘte. De la biĂšre mĂȘlĂ©e Ă  du sang Ă©tait rĂ©putĂ©e accĂ©lĂ©rer la mĂ©tamorphose recherchĂ©e. Au 16e siĂšcle, l’écrivain suĂ©dois Olaus Magnus affirmait que les loups-garous de Livonie avaient Ă©tĂ© initiĂ©s aprĂšs avoir bu une tasse de biĂšre spĂ©cialement prĂ©parĂ©e en rĂ©pĂ©tant une formule Ă©tablie. En Galice, une personne pouvait devenir un loup-garou en jetant ses vĂȘtements et en quittant son domicile chaque vendredi. Il devait ensuite visiter sept villages, et se vĂȘtir d’une peau dans chacun. Il pouvait retrouver sa forme humaine en brĂ»lant une des peaux qu’il portait ou en se faisant saigner. En France, en Italie et en Allemagne l’on pensait que l’homme pouvait se changer en loup s’il dormait seul dehors au cours de certaines nuits d’étĂ©, les mercredis et vendredis, et si la pleine lune Ă©clairait directement son visage. En Russie, le loup-garou est appelĂ© un Oborot. Les croyances affirmaient que pour se transformer en Oborot, il fallait suivre le cĂ©rĂ©monial suivant Celui qui veut devenir un Oborot, qu’il cherche dans la forĂȘt un arbre de petite taille et qu’il le poignarde avec un couteau de cuivre. Il devra ensuite marcher autour de l’arbre, en rĂ©pĂ©tant une certaine incantation puis se jeter trois fois contre l’arbre. Il pourra alors courir dans la forĂȘt, transformĂ© en loup. Au Danemark, il se disait que si une femme Ă©tendait entre quatre bĂątons la membrane qui enveloppe un poulain lors de sa naissance puis se glissait Ă  travers elle, nue, alors elle enfanterait sans douleur mais tous les garçons qu’elle aurait serait des loups-garous et toutes les filles des maras. Il semblerait que dans certains cas, la lycanthropie ne rĂ©sultait pas d’une mĂ©tamorphose du corps mais d’un voyage de l’ñme. Lorsqu’une Ăąme Ă©tait damnĂ©e, elle ne pouvait trouver le repos et elle sortait parfois de sa tombe sous l’apparence d’un loup. Cette Ăąme partait alors Ă  la recherche d’un hĂŽte et il s’en suivait gĂ©nĂ©ralement une lutte farouche entre l’ñme originelle et l’ñme damnĂ©e qui cherchait Ă  prendre possession de ce corps. Si l’ñme damnĂ©e l’emportait, alors l’hĂŽte se transformait en loup-garou. Au Ier siĂšcle, ArĂ©tĂ©e de Cappadoce parlait de certains hommes qui Ă©taient persuadĂ©s d’ĂȘtre fait de verre. Ils craignaient donc d’ĂȘtre cassĂ©s, auquel cas ils se transformaient en loup. Leur comportement devenait semblable en tous points Ă  l’animal Ils sortaient la nuit de prĂ©fĂ©rence, ils hurlaient Ă  la mort, et, torturĂ©s par de fĂ©roces appĂ©tits, ils se jetaient sur les troupeaux et les hommes afin de les dĂ©vorer. Le chiffre sept, supposĂ© sacrĂ©, Ă©tait frĂ©quemment associĂ© aux loups-garous. Certains lycanthropes Ă©taient ainsi condamnĂ©s Ă  vivre sept ans sous leur forme de loup en expiation de leurs crimes ou pour que cesse le sortilĂšge lancĂ© sur eux. Ils devaient chaque nuit parcourir sept paroisses et faire le tour de sept clochers avant de trouver une place en Enfer. Briser le carĂȘme sept ans d’affilĂ© menait indĂ©niablement Ă  une mĂ©tamorphose. De leurs propres aveux, les lycanthropes s’unissaient souvent Ă  des louves, et ils affirmaient que leur plaisir Ă©tait intense. Lorsque la mĂ©tamorphose cessait et que le loup-garou reprenait forme humaine, il se sentait physiquement faible et moralement torturĂ©. Les nombreux rapports existants sur les lycanthropes nous apprennent que les loups-garous sombraient gĂ©nĂ©ralement dans la dĂ©pression ou qu’ils souffraient d’une grave mĂ©lancolie lorsqu’ils prenaient conscience de leurs crimes. Reconnaitre un Loup-Garou De part sa nature mĂ©fiante et rusĂ©e, il Ă©tait difficile de reconnaitre un loup-garou lorsqu’il Ă©voluait sous sa forme humaine. Pourtant, certains signes Ă©taient rĂ©vĂ©lateurs car les lycanthropes conservaient parfois des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques Ă  leur mĂ©tamorphose. Des sourcils touffus, des dents rouges, des oreilles implantĂ©es un peu plus bas que la normale et en arriĂšre de la tĂȘte, des mains poilues Ă  l’intĂ©rieur des paumes, des doigts plats et palmĂ©s, le majeur et l’index de mĂȘme longueur, des pouces trapus, des ongles lĂ©gĂšrement rougeĂątres ou recourbĂ©s, une modification de la voix oĂč des yeux, et d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, des poils sur les mains, les pieds et le dos Ă©taient des signes qui tendaient Ă  tĂ©moigner de la vraie nature du suspect. Une Ă©trange fatigue, un air triste ou mĂ©lancolique et un manque d’appĂ©tit soudain Ă©taient Ă©galement des indices Ă  ne pas nĂ©gliger. La rumeur prĂ©tendait Ă©galement que sa soif Ă©tait inextinguible et qu’il lui Ă©tait quasiment impossible de verser des larmes. Durant la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale et la Renaissance, la mĂ©thode classique pour reconnaitre formellement un loup-garou consistait Ă  inciser la peau du prĂ©sumĂ© lycanthrope afin de regarder si des poils s’y dissimulaient car, selon certaines lĂ©gendes françaises et quĂ©bĂ©coises, l’homme n’avait qu’à retourner sa peau pour se transformer en loup-garou, comme en tĂ©moigne cette anecdote » On amena au mĂ©decin Pomponace un paysan atteint de lycanthropie, qui criait Ă  ses voisins de s’enfuir s’ils ne voulaient pas qu’il les mange. Comme ce pauvre homme n’avait rien de la forme d’un loup, les villageois, persuadĂ©s pourtant qu’il l’était, avaient commencĂ© Ă  l’écorcher pour voir s’il ne portait pas le poil sous la peau. Pomponace le guĂ©rit, comme on en eĂ»t guĂ©ri bien d’autres si on n’eĂ»t mieux aimĂ© les brĂ»ler pour Ă©pouvanter les indĂ©vots. » D’aprĂšs une croyance russe, un lycanthrope pouvait ĂȘtre aisĂ©ment dĂ©masquĂ© grĂące aux poils qu’il avait sous la langue. Dans le folklore hongrois et celui des Balkans, de nombreux loups-garous Ă©taient dĂ©crits comme des sorciĂšres vampiriques qui devenaient des loups afin de sucer le sang des hommes qui Ă©taient nĂ©s un jour de pleine lune. Sous leur forme humaine, ces loups-garous Ă©taient pĂąles, ils avaient un visage Ă©maciĂ©, des orbites creuses, des lĂšvres gonflĂ©es et des bras flasques. DĂšs que que le lycanthrope Ă©tait formellement identifiĂ©, il Ă©tait possible de lui administrer un remĂšde, de l’enfermer afin de le juger, ou de l’exĂ©cuter. Dans la plupart des lĂ©gendes un loup-garou n’avait aucun moyen de changer sa condition et seule la mort pouvait le dĂ©livrer. Pourtant, diffĂ©rents remĂšdes Ă©taient reconnus comme efficaces pour lutter contre la transformation en loup et il existait de nombreuses maniĂšres de soigner les lycanthropes, qui variaient suivant l’époque, le pays et le mythe. Dans la majoritĂ© des cas, on supposait que la lycanthropie rĂ©sultait d’une malĂ©diction ou d’une possession et il suffisait donc de pratiquer un exorcisme afin de chasser l’esprit dĂ©moniaque qui s’était emparĂ© du corps du malheureux. Dans l’AntiquitĂ©, afin de guĂ©rir les personnes atteintes de lycanthropie, les Grecs et les Romains croyaient en la puissance de l’épuisement. Le lycanthrope Ă©tait alors soumis Ă  de longues pĂ©riodes d’activitĂ© physique dans l’espoir de le dĂ©barrasser de cette maladie. Cette pratique venait du fait que de nombreux loups-garous prĂ©sumĂ©s se sentaient faibles lorsqu’ils retrouvaient leur forme humaine. En Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, certaines lĂ©gendes du XVe siĂšcle faisaient Ă©tat de l’existence de philtres magiques pouvant aider les loups-garous Ă  retrouver leur aspect originel. Au Danemark une simple rĂ©primande pouvait venir Ă  bout de la lycanthropie et dans certaines rĂ©gions d’Allemagne, on affirmait qu’un loup-garou pouvait ĂȘtre guĂ©ri si l’on prononçait trois fois son nom de baptĂȘme. Au Moyen-Ăąge, la conversion au christianisme Ă©tait l’une des mĂ©thodes utilisĂ©es et une dĂ©votion Ă  Saint-Hubert Ă©tait prĂ©conisĂ©e Ă  la fois comme remĂšde et protection. Les lĂ©gendes scandinaves, russes occidentales et d’Europe centrale mentionnaient des philtres magiques qui Ă©taient capables de redonner son aspect humain au lycanthrope. Ces philtres Ă©taient prĂ©parĂ©s avec de l’aconit, une plante Ă©galement connue sous le nom de tue-loup. Si une partie des mĂ©thodes Ă©taient relativement douces, la plupart des remĂšdes prĂ©conisĂ©s par les mĂ©decins mĂ©diĂ©vaux Ă©taient malheureusement fatals aux patients. Afin de redonner son apparence humaine au lycanthrope, il Ă©tait aussi possible de trouver la peau de loup qu’il utilisait pour se mĂ©tamorphoser et qu’il dissimulait dans un endroit secret, en gĂ©nĂ©ral une souche d’arbre, afin de la brĂ»ler. Le loup-garou souffrait alors terriblement et poussait d’affreux cris de douleur, mais il Ă©tait par la suite dĂ©livrĂ© Ă  tout jamais de sa malĂ©diction. Selon une croyance quĂ©bĂ©coise, il fallait marquer le lycanthrope au fond en gravant une croix Ă  l’aide d’un couteau, en souvenir du Christ, ou le piquer et faire couler son sang, en souvenir du martyre du Christ. Une ancienne superstition sicilienne affirmait qu’un loup-garou pouvait ĂȘtre guĂ©ri de son mal si on le frappait au front ou au cuir chevelu avec un couteau, ou si l’on perçait ses mains avec des clous. On pouvait aussi lui assĂ©ner des coups avec une clef ou faire couler son sang car quelques gouttes de sang versĂ©es devaient lui faire recouvrer sa forme humaine. Une fois guĂ©ri, un ancien lycanthrope gardait gĂ©nĂ©ralement la facultĂ© de comprendre le langage des loups. Se ProtĂ©ger d’un Loup-Garou Si un lycanthrope rĂŽdait dans les parages, il y avait trĂšs peu de moyens de s’en protĂ©ger efficacement. En Belgique, le sorbier Ă©tait rĂ©putĂ© efficace et l’on pensait qu’une maison abritĂ©e par l’ombre d’un sorbier Ă©tait un lieu sur. Pour arrĂȘter un loup-garou, il existait un moyen simple, mais hasardeux. Il suffisait de prendre des clefs et les jeter derriĂšre soi tout en faisant face au lycanthrope. On pouvait Ă©galement l’asperger avec de l’eau, ce qui devait logiquement lui faire retrouver forme humaine. En lui jetant de l’eau bĂ©nite, le loup-Garou disparaissait parfois mais il pouvait aussi se transformer en lutin ou en vampire. Toutefois, cette transformation durait de 1 jour Ă  3 semaines, ce qui permettait gĂ©nĂ©ralement Ă  la victime de s’enfuir. On pouvait aussi tenter d’empoisonner la crĂ©ature malĂ©fique. Mais c’était une mĂ©thode relativement risquĂ©e et gĂ©nĂ©ralement dĂ©conseillĂ©e, car le loup-garou, Ă©tant Ă  moitiĂ© animal, avait un puissant odorat. Par consĂ©quent, il pouvait aisĂ©ment dĂ©tecter toute substance toxique. Selon certaines croyances, couper la patte d’un loup-garou pouvait dĂ©truire le charme de sa mĂ©tamorphose, l’obligeant ainsi Ă  retrouver sa forme humaine, mais avec une main ou un pied tranchĂ©. La sensibilitĂ© des loups-garous aux objets religieux tels que l’eau bĂ©nite et les crucifix est une croyance relativement rĂ©cente. Tuer un Loup-Garou Si toutes les mĂ©thodes pour se protĂ©ger du loup-garou se rĂ©vĂ©laient inefficaces et que personne ne parvenait Ă  identifier le responsable, il fallait alors se rĂ©soudre Ă  le tuer lors de sa mĂ©tamorphose en loup. Mais les lycanthropes Ă©taient d’adroites crĂ©atures qui Ă©chappaient souvent aux piĂšges et leur peau d’une grande duretĂ© les protĂ©geait efficacement des attaques classiques. Cependant, les blessures faites aux loups-garous lorsqu’ils Ă©taient sous leur forme animale se retrouvaient gĂ©nĂ©ralement sur leur corps humain, ce qui permettait de les reconnaitre aisĂ©ment par la suite. Les lycanthropes possĂ©daient une grande rĂ©sistance et ils recouvraient rapidement leur intĂ©gritĂ© physique, mĂȘme si leurs membres Ă©taient sectionnĂ©s mais la dĂ©capitation s’avĂ©rait toutefois un moyen incontestable d’en venir Ă  bout. Les armes et les objets en argent, comme des lances, des balles, des Ă©pĂ©es, des poignards ou des flĂšches Ă©taient rĂ©putĂ©s efficaces. Il Ă©tait toutefois prĂ©fĂ©rable de bĂ©nir ces armes, et cette bĂ©nĂ©diction devait s’effectuer la nuit, Ă  des heures prĂ©cises. Des objets rares et prĂ©cieux et une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  Saint-Hubert pouvait encore accentuer l’efficacitĂ© des bĂ©nĂ©dictions. Au XIXe siĂšcle, lorsque la bĂȘte du GĂ©vaudan fut tuĂ©e par une balle en argent, la vulnĂ©rabilitĂ© des loups-garous Ă  l’argent devint alors indiscutable. En Bretagne, on prĂ©fĂ©rait dĂ©capiter le lycanthrope Ă  la hache ou Ă  la faux, avant de jeter son corps dans la riviĂšre. Au Moyen-Ăąge, comme en tĂ©moignent les nombreuses exĂ©cutions pour lycanthropie, le feu et la pendaison Ă©taient aussi des moyens efficaces de mettre un terme aux mĂ©faits de la crĂ©ature malĂ©fique. Dans certains rĂ©gions de l’Allemagne, du nord de la France et de la Pologne, il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement admis que les personnes qui mouraient en Ă©tat de pĂ©chĂ© mortel revenaient sous la forme d’un loup afin de boire du sang avant de retourner dans leurs enveloppe corporelle humaine dĂšs les premiĂšres lueurs du soleil. Ces lycanthropes Ă©taient dĂ©capitĂ©s Ă  l’arme blanche et exorcisĂ©s par le curĂ© de la paroisse, puis leur tĂȘte Ă©tait ensuite jetĂ©e dans un ruisseau, oĂč le poids Ă©crasant de leurs pĂ©chĂ©s l’entrainait par le fond. Mais mĂȘme aprĂšs leur mort, les lycanthropes pouvaient encore poser problĂšme. Jusqu’au 20e siĂšcle les Grecs estimaient que les cadavres de loups-garous qui n’étaient pas dĂ©truits revenaient Ă  la vie sous forme de loups, de hyĂšnes ou de vampires et erraient sur les champs de bataille afin de boire le sang des soldats agonisants. Les populations rurales croyaient en l’existence des loups-garous qui ravageaient les campagnes et s’attaquaient aux animaux comme aux ĂȘtre humains, et lorsqu’une personne Ă©tait reconnue lycanthrope, son jugement Ă©tait sans appel. Toutefois, la lycanthropie, en tant que mĂ©tamorphose physique, posa des problĂšmes de part son cĂŽtĂ© surnaturel et suscita une certaine incrĂ©dulitĂ© chez les penseurs et les lettrĂ©s et cela dĂšs la GrĂšce Antique. Pline l’Ancien indiquait qu’il ne fallait pas y croire et le mĂ©decin grec ArĂ©tĂ©e assimilait la lycanthropie Ă  une maladie. De plus, le statut des loups-garous Ă©tait incompatible avec les enseignements de l’Église Catholique Romaine car ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme une manifestation dĂ©moniaque. La Bible ne donnait aucune explication Ă  leur propos et les thĂ©ologiens furent donc obligĂ©s d’en trouver une par eux-mĂȘmes. Il en ressortit que le dĂ©mon ne pouvait en aucun cas transformer un corps humain en celui d’un loup grĂące Ă  ses pouvoirs magiques, car seul Dieu possĂ©dait le pouvoir de crĂ©ation. La thĂ©orie selon laquelle un dĂ©mon ou un sorcier pouvait projeter son Ăąme dans le corps d’un loup fut Ă©galement rejetĂ©e, car leurs pouvoirs ne pouvaient ĂȘtre Ă©quivalents Ă  deux de Dieu. Thomas d’Aquin, s’appuyant sur les Ă©crits d’Augustin Hippome, affirma que les mĂ©tamorphoses Ă©taient des illusions du Diable qui n’affectaient ni le corps, ni l’ñme, mais le phantasticum, une sorte de projection fantomatique de l’homme. La mĂ©tamorphose en loup Ă©tait donc une illusion. Aux cours des XVIe et XVIIe siĂšcles, les croyances restaient vivaces et les procĂšs pour lycanthropie furent trĂšs nombreux. Ceux qui Ă©mettaient des doutes quand Ă  la vĂ©racitĂ© du phĂ©nomĂšne prenaient le risque d’ĂȘtre soupçonnĂ©s de sympathie pour les sorciers. Les sceptiques Ă©taient donc peu nombreux et les mĂ©decins se montraient trĂšs discrets. Les loups-garous Ă©taient dĂ©testĂ©s des inquisiteurs qui les pourchassaient impitoyablement. On brĂ»lait tous les jours un grand nombre de malheureux accusĂ©s de lycanthropie et les thĂ©ologiens et dĂ©vots se plaignaient continuellement de ce qu’on n’en brĂ»lait pas assez. Henry Boguet, un inquisiteur notoire, eut Ă  juger neuf cas impliquant des loups-garous. Il pensait que le loup-garou Ă©tait une manifestation directe du Diable. Selon lui, Satan abandonnait le lycanthrope endormi dans un buisson et en faisait sortir un loup. L’animal commettait alors des crimes qui hantaient l’esprit du dormeur et qui troublait son imagination Ă  un tel point que le lycanthrope croyait vraiment s’ĂȘtre mĂ©tamorphosĂ© en loup. Il pensait donc avoir couru la campagne en massacrant des animaux et des ĂȘtres humains. Bien que la rĂ©alitĂ© de la transformation physique ait Ă©tĂ© remise en cause dans cette thĂ©orie, le loup-garou Ă©tait tout de mĂȘme considĂ©rĂ© comme responsable de ses actes car il avait pactisĂ© avec le dĂ©mon, ce qui constituait un crime extrĂȘmement grave. Delancre rapportait cette anecdote sur un duc de Russie, » lequel, averti qu’un sien sujet se changeait en toutes sortes de bĂȘtes, l’envoya chercher; et, aprĂšs l’avoir enchaĂźnĂ©, lui commanda de faire une expĂ©rience de son art; ce qu’il fit, se changeant aussitĂŽt en loup mais ce duc, ayant prĂ©parĂ© deux dogues, les fit Ă©lancer contre ce misĂ©rable, qui aussitĂŽt fut mis en piĂšces . Aristide Dey dĂ©crivait la nature des prĂ©tendus loups-garous ainsi » En des temps reculĂ©s, oĂč rĂ©gnaient l’obscurantisme et les superstitions, des ĂȘtres dĂ©pravĂ©s par la misĂšre, exaltĂ©s hors des voies de l’humanitĂ© par l’usage de drogues enivrantes, se sont couverts d’une peau de loup, se sont exercĂ©s Ă  courir Ă  quatre pieds, et, jetant sous ce dĂ©guisement la terreur dans les populations, ont vĂ©cu de dĂ©pradations et sont allĂ©s jusqu’à se repaĂźtre de chair humaine. » Lycanthropie, Cas et ProcĂšs cĂ©lĂšbres Loup-Garou en Normandie De la fin du Moyen Age Ă  la Renaissance, sur un peu plus de cent ans, de nombreux rapports relatant des attaques de loups-garous et prĂšs de 30 000 procĂšs pour lycanthropie furent enregistrĂ©s en France. On estime que le nombre de procĂšs en Europe fut de 100 000 mais selon Collin de Plancy, des dizaines de milliers d’autres personnes soupçonnĂ©es de lycanthropie auraient pĂ©ri sans jugement, victimes de la vindicte populaire. Dans certaines affaires il y avait des preuves de meurtre et cannibalisme, sans association aucune avec des loups, et dans d’autres cas, des gens avaient tout simplement Ă©taient effrayĂ©s par des loups. Les personnes reconnues coupables de lycanthropie Ă©taient brĂ»lĂ©es sur le bĂ»cher ou Ă©corchĂ©es vives, car la lĂ©gende voulait que les poils du loup soient dissimulĂ©s sous sa peau. Et parfois, plus rarement, elles Ă©taient pendues, tout simplement. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, la sorcellerie fut condamnĂ©e par Jacques Ier d’Angleterre et il fallut attendre le 21 juillet 1682 pour que les procĂšs de sorcellerie soient interdits en France. En 1182, Giraldus affirma avoir dĂ©couvert, en Irlande, un couple de Loups Garous. Mais on n’en sait pas plus sur ce sujet. En 1440, Gilles de Rais fut exĂ©cutĂ© pour actes de barbarie et de lycanthropie. En 1521, Pierre Burgeot et Michel Verdun furent accusĂ©s de lycanthropie par Jean Bodin, le prieur du couvent dominicain de Poligny. Le procĂšs, qui eut lieu Ă  Besançon, attira une nombreuse foule de curieux. Les accusĂ©s furent tous deux dĂ©clarĂ©s coupables et brĂ»lĂ©s vifs. Leurs portraits demeurĂšrent affichĂ©s dans l’église du village afin de rappeler Ă  tous ce les hommes Ă©taient capables de faire lorsqu’ils Ă©taient sous l’influence du Diable. Au cours de la mĂȘme annĂ©es, trois hommes accusĂ©s de lycanthropie furent brĂ»lĂ©s vifs Ă  Besançon. Ils avaient avouĂ© qu’aprĂšs s’ĂȘtre frottĂ©s de graisse ils se changeaient en loups, s’accouplaient avec des louves et qu’ils avaient dĂ©vorĂ© plusieurs enfants. En 1541, Ă  Pavia, en Italie, un fermier Ă©tait soupçonnĂ© d’avoir dĂ©chiquetĂ© un grand nombre de personnes avec ses dents, alors qu’il se trouvait sous la forme d’un loup. AprĂšs sa capture, il affirma que l’unique diffĂ©rence entre un vĂ©ritable loup et lui rĂ©sidait dans la fourrure. Elle poussait vers l’extĂ©rieur pour un loup, et vers l’intĂ©rieur pour lui. En 1542, selon Henry Boguer, cent cinquante loups-garous se rĂ©unirent sur une place de Constantinople. En 1573, durant l’automne, alors que sĂ©vissait une terrible famine, de nombreux crimes furent commis sur des enfants dont les corps furent retrouvĂ©s dĂ©chiquetĂ©s et dĂ©vorĂ©s. Tout indiquait qu’ils avaient Ă©tĂ© attaquĂ©s par des loups. Les soupçons se portĂšrent alors sur Gilles Garnier, un ermite qui habitait avec sa famille en plein milieu de la forĂȘt de la Serre, Ă  Armange. AprĂšs avoir Ă©tĂ© capturĂ©, les habitants du village le conduisirent au tribunal de Dole. Le 16 janvier 1574, aprĂšs que le suspect ait avouĂ© ses crimes, le tribunal dĂ©livra son verdict. Parmi les charges qui pesaient contre lui, on lui reprochait, entre autres, d’avoir consommĂ© de la viande un vendredi, ce qui Ă©tait formellement interdit. » Gilles Garnier, tombĂ© en sorcellerie, ayant pris et occis plusieurs enfants de 6 Ă  12 ans tant avec ses mains semblant pattes qu’avec ses dents, la Cour le condamne Ă  ĂȘtre aujourd’hui trainĂ© Ă  l’envers sur une claie depuis la conciergerie de Dole jusqu’au tertre de ce lieu et y ĂȘtre brĂ»lĂ© vif
 » En 1584, Pierre Gandillon et son fils Georges furent arrĂȘtĂ©s et accusĂ©s d’avoir assassinĂ© et dĂ©vorĂ© de nombreux adolescents aprĂšs s’ĂȘtre enduit le corps d’un onguent. Leur apparence avait changĂ©, ils se dĂ©plaçaient Ă  quatre pattes, ils Ă©taient pourvus d’ongles durs, Ă©pais et acĂ©rĂ©s comme des griffes. En 1588 Arline de Barioux fut brĂ»lĂ©e sur la grand-place de Riom. On l’accusait de se transformer en loup tous les vendredis aprĂšs-midi afin de dĂ©vorer les enfants. En 1598, dans la vallĂ©e de la Loire, Jacques Rollet, un simple d’esprit qui se prenait pour un loup, avait Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  proximitĂ© du cadavre ensanglantĂ© d’un adolescent de 15 ans. Jacques Rollet Ă©tait dĂ©jĂ  connu sous le nom de loup-garou de Caude. Selon les divers tĂ©moignages, il avait fui le lieu de son forfait avant d’ĂȘtre retrouvĂ© Ă  moitiĂ© nu dans les bois. Ses longs cheveux et sa grande barbe Ă©taient emmĂȘlĂ©s et ses mains couvertes de sang tenaient encore des morceaux de chair. Lors de son jugement, Jacques Rollet expliqua qu’il avait tuĂ© des juges, des avocats et des baillis mais que la chair de ces derniers Ă©tait dure et insipide. La cour l’avait condamnĂ© Ă  mort mais il avait Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme mentalement dĂ©ficient et internĂ© dans un asile oĂč il Ă©tait restĂ© durant deux annĂ©es. Peter Stumbb En 1589 eurent lieu le procĂšs et la mise Ă  mort de Peter Stumbb, le plus cĂ©lĂšbre tueur des loups-garous prĂ©sumĂ©s. Il Ă©tait connu sous le nom de loup-garou de Bedburg. Lors de son procĂšs, il dĂ©clara que le diable lui avait donnĂ© une ceinture magique qui lui permettait de se mĂ©tamorphoser en » un loup affamĂ©, un loup vorace, fort et puissant, avec de grands yeux qui brillaient comme du feu dans la nuit, une grande bouche pourvue de dents pointues et cruelles, un corps gigantesque et des pattes puissantes. . De la mĂȘme pĂ©riode, l’histoire d’un tailleur sanguinaire nous est parvenue. L’homme se dĂ©guisait en loup et il errait dans les forĂȘts au crĂ©puscule, s’attaquant aux enfants et aux jeunes gens afin de leur ouvrir la gorge. Parfois, il attirait les malheureux dans son Ă©choppe, il les frappait et leur tranchait le cou avant de les dĂ©couper en morceaux, comme de la viande de boucherie. Lors de son exĂ©cution, il ne manifesta aucun remord. Le compte rendu de son procĂšs Ă©tait si horrible que la cour dĂ©cida de ne pas le conserver et ordonna de le dĂ©truire. En 1603, Jean Grenier d’Aquitaine, un jeune garçon de treize ou quatorze ans, fut accusĂ© de lycanthropie. Il Ă©tait physiquement retardĂ© et mentalement dĂ©ficient, mais il Ă©tait nĂ©anmoins considĂ©rĂ© comme responsable de disparitions d’enfants, dont celle d’un nourrisson dans son berceau. AprĂšs son arrestation, il affirma qu’il Ă©tait le fils d’un prĂȘtre et il admit avoir dĂ©vorĂ© une quinzaine d’enfants. En rĂ©alitĂ©, son pĂšre Ă©tait un valet de ferme qui se montrait si violent envers lui que le jeune garçon s’était enfui pour lui Ă©chapper. LivrĂ© Ă  lui-mĂȘme, il vivait d’une maniĂšre sauvage, subsistait grĂące Ă  la mendicitĂ© et travaillait occasionnellement. Lors de son procĂšs, le juge prit en compte son Ăąge et ses dĂ©ficiences et il ordonna que le jeune garçon soit internĂ© Ă  vie dans un cloitre. Sept ans plus tard, lorsque Pierre de Lancre lui rendit visite, on lui expliqua que depuis son arrivĂ©e, Jean Grenier refusait de se nourrir normalement. Il prĂ©fĂ©rait apparemment dĂ©vorer des immondices. Il Ă©tait d’une maigreur maladive, ses yeux Ă©taient enfoncĂ©s et ils brulaient d’une lueur inquiĂ©tante. Ses mains, aux ongles recourbĂ©s, ressemblaient Ă  des serres, et ses dents Ă©taient longues et pointues. Il imitait les loups et il se dĂ©plaçait Ă  quatre patte avec agilitĂ©. Un an plus tard, Jean Grenier mourait. L’histoire de Jean Grenier d’Aquitaine influença l’attitude des juges sur les affaires de lycanthropie. Mais les procĂšs, les tortures, et les exĂ©cutions qui en dĂ©coulaient continuĂšrent tout de mĂȘme. En 1605 Henry Gandinn, originaire de Limbourg, fut accusĂ© de se changer en loup-garou en se servant de sorcellerie. Il se transformait en loup en compagnie de deux autres hommes, dont l’un portait le nom de Jan le loup. Henry Gardinn dĂ©clara lors de sa confession que les trois hommes avaient attaquĂ©, tuĂ© et mangĂ© un enfant alors qu’ils se trouvaient sous la forme d’un loup. Henry Gardinn avait Ă©tĂ© jugĂ© coupable de sorcellerie dans le but de se changer en loup-garou, et condamnĂ© Ă  ĂȘtre brĂ»lĂ© vif. Lors de son interpellation, son complice prĂ©sumĂ©, Jan le loup, avait quittĂ© la paroisse, mais il fut arrĂȘtĂ© deux ans plus tard et exĂ©cutĂ© Ă  son tour. En 1651, Hans comparut devant le tribunal d’Idavare. On l’accusait d’ĂȘtre un loup-garou depuis ses dix-huit ans. Hans avoua avoir Ă©tĂ© un loup-garou durant deux ans. Il affirma qu’il avait obtenu le corps d’un loup par un homme en noir. Lorsque les juges lui demandĂšrent si son corps avait vraiment pris part Ă  la chasse, ou si c’était son Ăąme qui avait Ă©tĂ© transmutĂ©e, Hans rĂ©pondit qu’il avait retrouvĂ© sur sa jambe les traces de morsures qu’un chien lui avait fait lorsqu’il Ă©tait un loup-garou. En 1692, Ă  Jurgenburg, en Livonie, Thiess tĂ©moigna sous serment que lui et les autres loups-garous Ă©taient les chiens de Dieu. Il affirmait qu’ils Ă©taient des guerriers qui Ă©taient allĂ©s en enfer en dĂ©coudre avec les sorciĂšres et les dĂ©mons. Leurs efforts avaient assurĂ© que le Diable et ses sbires ne transportent pas le grain des derniĂšres rĂ©coltes en enfer. Thiess Ă©tait ferme dans ses affirmations, il disait que les loups-garous en Allemagne et en Russie avaient Ă©galement combattu les sbires du Diable dans leurs propres versions de l’enfer. Il soutenait que lorsque les loups-garous mouraient, leurs Ăąmes Ă©taient accueillies au ciel en remerciement pour leur service. Thiess avait Ă©tĂ© finalement condamnĂ© Ă  dix coups de fouet pour idolĂątrie et croyance superstitieuse. Entre 1500 et 1700, environ 100 000 personnes furent condamnĂ©es pour lycanthropie et brĂ»lĂ©es vives. Au cours du XVIIe siĂšcle, les explications des mĂ©decins sur la lycanthropie mirent un terme Ă  la plupart des tortures et des mises Ă  mort. Toutefois, la population demeurait craintive et prĂ©fĂ©rait les explications surnaturelles. De nombreux cas d’attaques d’animaux sur des troupeaux ou des hommes faisaient inĂ©vitablement ressurgir la lĂ©gende du loup-garou. De nos jours, il existe toujours des personnes qui croient sincĂšrement ĂȘtre des loups-garous et d’autres qui pensent que les lycanthropes existent et que certains ĂȘtres humains se transforment rĂ©ellement en loup. La BĂȘte du GĂ©vaudan En 1764, plus de 300 personnes furent victimes de la BĂȘte du GĂ©vaudan, qui sĂ©vissait en LozĂšre et aux alentours. Elle Ă©tait dĂ©crite comme un loup gĂ©ant ou un loup-garou. Son histoire inspira de nombreuses thĂ©ories. En juillet 1766, la gazette du QuĂ©bec annonçait qu’un loup garou courait dans le comtĂ© de Kamouraska. En 1766, la bĂȘte de Sarlat, en Dordogne, massacra une quinzaine de personnes. Vers le milieu du XIXe siĂšcle, dans un petit village de Pologne, un loup-garou enleva la plus jolie fille du village. En 1804, un nommĂ© MarĂ©chal, accusĂ© de lycanthropie, fut condamnĂ© aux galĂšres. En 1853, en Espagne, Manuel Blanco Romasanta admit avoir tuĂ© treize personnes car il souffrait d’une malĂ©diction qui le transformait en loup. En 1887, un coyote sauvage terrorisait les mineurs de Saskatchewan, au Canada. Il fut abattu d’une balle en or, et l’objet fut extrait de son corps. L’histoire fut rapportĂ©e par des mineurs Ă  l’écrivain Ed Bodin en 1940. En 1899, en Pennsylvanie, un vieil homme paisible avait la rĂ©putation d’ĂȘtre un loup-garou. Peu de temps avant la premiĂšre Guerre Mondiale, trois loups-garous erraient dans les Ardennes belges. A la mĂȘme Ă©poque, en Écosse, un berger des environs d’Inverness Ă©tait soupçonnĂ© de lycanthropie. En 1925, un jeune garçon d’un village alsacien fut accusĂ© d’ĂȘtre un loup-garou. En 1930, un loup-garou sĂ©vissait dans la rĂ©gion de Bourg-la-Reine. En 1946, une crĂ©ature mystĂ©rieuse prĂ©sentant toutes les caractĂ©ristiques du loup-garou sema la terreur dans une rĂ©serve Navajo d’AmĂ©rique du Nord. En 1946-1947 un animal mystĂ©rieux attaqua de nombreux troupeaux dans le canton du Valais, en Suisse. L’affaire ne fut jamais Ă©lucidĂ©e. En 1949, Ă  Rome, la police dut enquĂȘter sur une Ă©trange affaire tous les mois, Ă  la pleine lune, un homme de la ville Ă©tait en proie Ă  d’étranges hallucinations et il poussait des hurlements sinistres. En 1957, les journaux anglais rapportĂšrent la triste histoire d’un jeune homme de dix-sept ans, originaire du village d’Eccles hall, qui pensait qu’il allait se transformer en loup-garou. Pour mettre fin aux souffrances morales qu’il endurait, il s’était plongĂ© un couteau dans le cƓur. L’enquĂȘte ouverte aprĂ©s sa mort rĂ©vĂ©la que le malheureux avait tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  l’un de ses amis avant d’accomplir son geste » Il m’a dit que son visage et ses mains changeaient de couleurs et qu’il Ă©tait en train de devenir un loup-garou . Puis il s’est tu, et j’ai alors entendu des grognements. » A Singapour, toujours en 1957, des agressions mystĂ©rieuses dĂ©jouĂšrent les forces de police. La rumeur prĂ©tendait que les agresseurs Ă©taient des loups-garous qui s’attaquaient aux pensionnaires d’un foyer d’infirmiĂšre. Une nuit, l’une des infirmiĂšres s’était rĂ©veillĂ©e en sursaut pour apercevoir » une horrible face bestiale, aux cheveux plantĂ©s si bas sur le front qu’ils atteignaient la racine du nez et dont la bouche laissait dĂ©passĂ© des crocs acĂ©rĂ©s . Le mystĂšre ne fut jamais Ă©lucidĂ©. En 1975-1976, la BĂȘte des Vosges qui Ă©gorgea de nombreux animaux domestiques ne fut jamais identifiĂ©e. Elle rĂ©apparut en 1994 et elle Ă©gorgea quatre-vingt animaux. En 1978, au sud du BrĂ©sil, Rosario do Sul, une jeune collĂ©gienne de seize ans, Ă©tait en proie Ă  des visions dĂ©moniaques. Elle affirmait que l’esprit d’un loup fĂ©roce s’était emparĂ© d’elle. En 1982, dans la Creuse, une crĂ©ature carnivore fut Ă  l’origine d’une sĂ©rie d’attaques sur des troupeaux. Les cadavres des animaux, dont un taureau et une gĂ©nisse de 400 kg, Ă©taient horriblement dĂ©chiquetĂ©s. Lors d’une battue organisĂ©e dans la forĂȘt de Noth en novembre 1982, un chasseur prĂ©tendit avoir Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  l’animal sans rĂ©ussir Ă  l’identifier. L’affaire n’a jamais Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©e. En 1988, en Allemagne, prĂšs de Wittlich, une crĂ©ature proche du chien, passa les alarmes d’une base militaire et franchit le mur d’enceinte aprĂšs s’ĂȘtre dressĂ© sur ses pattes. Les chiens de la base refusĂšrent de la prendre en chasse. En 2003, en Suisse, un homme fut poursuivi pour avoir massacrĂ© son Ă©pouse Ă  coups de couteau. Il affirma, devant le tribunal criminel de Lausanne » J’ai vu ses canines pousser. Elles dĂ©gageaient une odeur Ă©trange. Comme celle d’un loup-garou . Selon l’expertise psychiatrique, il conservait un contact avec la rĂ©alitĂ©. En 2013, selon certains habitants de VallĂ©e-Pitot, un loup-garou se manifesterait dans des endroits oĂč rĂšgnerait le silence afin d’épier des femmes lorsqu’elles sont sous la douche, ou encore les jeunes filles endormies. Des tĂ©moins affirmaient que la crĂ©ature, prĂ©sentĂ©e comme agile et particuliĂšrement rapide, ferait parfois rĂ©sonner ses pas pesants sur le toit des maisons.

Balladedu loup affamé As-tu vu le loup Dubois, L'oeil en coin, moustache en pointe, As-tu vu le loup Dubois, Patte folle, queue en bas Par la faim chassé du bois. Télécharger le PDF (15 KB) Avis. 5 / 5. 30 votes. LOUNA. Date d'inscription: 21/08/2018. Le 15-10-2018.

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